Line-up sur cet Album
- DD Verni – Basse, Guitares, Chant
- Ron Lipnicki – Batterie
Guests : Jeff Loomis, Angus Clark, Jeff Waters, Bruce Franklin, Mike Romeo, Mike Orlando, Steve Leonard, Andre "Virus" Karkos – Guitares
Style:
Punk, mais version thrash metalDate de sortie:
12 Octobre 2018Label:
Mighty MusicNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Pendant la dernière Coupe du monde (2018), on en a entendu parler, de “la chatte à D.D.”, pour qu’au final on retrouve le maillot des Bleus avec une deuxième étoile. Ah ça oui, il était verni, le D.D., capable avec son équipe de faire les scores parfaits avec une technique de jeu bien axée sur la défense et attaquer en contre, nous proposant du déjà vu, bien convenu tout comme il faut, mais sachant faire preuve d’une efficacité redoutable.
Et comme tout se tient de façon mathématique, on a un autre D.D. Verni qui nous envoie un album tout ce qu’il y a de plus convenu et qui privilégie l’efficacité ! Coïncidence ? On se demande !
Quand Carlo “D.D.” Verni lâche Overkill le temps d’un album, non sans oublier d’emmener avec lui le batteur Ron Lipnicki (Ministry of Hate, Ex-Hades, ex-HavocHate), nouvellement chez Whiplash et surtout anciennement chez Overkill de 2005 jusqu’à l’an dernier et avec lesquels il aura enregistré cinq albums entre Immortalis (2007) et The grinding Wheel (2017), on le retrouve, outre dans son groupe plus gothique The Bronx Casket Co., dans un projet solo sobrement appelé “Verni” avec lequel il sort son premier album.
Comment résumer simplement la musique de Verni ? Prenons le Thrash Metal d’Overkill, saupoudrons-le d’une grosse couche de punk, et gratifions les de nombreux soli de guitares faits par toute une chiée d’invités qui tiennent les guitares. Et si Overkill fait de bons albums, Verni vient de nous en concocter un excellent, sur lequel une foultitude d’influences se font ressentir tant dans le Metal que dans le Punk.
Il faut dire que le bassiste (qui s’octroie les guitares et le chant pour l’occasion), du haut de ses 57 ans bien tassés, affiche une forme olympique et ça se ressent dans sa musique qu’il compose entre les albums et les tournées avec Overkill, musique qui ne correspondrait pas avec l’aspect plus doom/gothique de son autre groupe The Bronx Casket Co. Alors quoi de mieux que de s’entourer du gratin de la guitare metallique et de se faire un album qui fait très punk dans le chant et très (heavy) metal, voire thrash, dans sa musique ?
Ne cherchons pas plus loin : Barricade est un album rafraichissant, qui ne fera ni dans l’originalité, ni dans la nouveauté, mais qui ravira tant les fans d’Overkill que ceux de Misfits, ceux de Green Day et de Black Sabbath. Si Overkill n’a jamais renié une certaine accointance avec le punk, Verni y rentre les deux pieds en avant sans renier ce qu’il sait faire de mieux.
Déjà, dix ans de vie artistique commune avec Ron Lipnicki, ça aide pour la cohésion et forme une section rythmique des plus accrocheuse. Rajoutons à ça un vrai talent de composition qui fera le reste et on se retrouve avec trois quarts d’heure – cinq minutes de moyenne pour chaque morceau, c’est assez inédit pour du punk – qui passent à vitesse grand V… et servira de parfait apéritif pour un prochain album d’Overkill qu’on annonce pour fin février 2019…
Tracklist :
1. Fire up (4’09)
2. Miracle Drug (4’42)
3. Off my Leash (4’55)
4. (We are) The broken Ones (5’35)
5. Lost in the Underground (4’24)
6. The Part of No (4’19)
7. Night of the Swamp King (5’54)
8. We were young (4’43)
9. Slow my Ride (4’27)
10. Heaven calling (5’14)
Laissez un commentaire