Line-up sur cet Album
BST - Basse / Blastum - Batterie / INRVI - Guitares, Chant.
Style:
Black metalDate de sortie:
25 septembre 2015Label:
Agonia RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7/10
VI est un trio parisien formé en 2007 qui a sorti un EP « De Praestgiis Daemonum » l’année suivante, puis un split avec Aosoth (« Angels falling down ») en 2010.
Articulé autour de BST à la basse (Aosoth, Genital Grinder, The Order of Apollyon, ex-Balrog, ex-Aborted, ex-Garwall, ex-Maleficentia), Blastum à la batterie (Ingens, Merrimack, Purge, Ritualization, ex-Chaos, ex-Aosoth) et de INRVI au chant et aux guitares (Aosoth, ex-Deus Despectum), ils sortent cet automne leur premier album « De Praestgiis Angelorum » de sept (longs) titres plus une intro pour trois gros quart d’heure d’un black metal dévastateur pendant lesquels on ne s’ennuie pas un instant.
Minimaliste au possible, ces sept morceaux aux intitulés très longs à retranscrire nous renvoient directement aux années 90 avec cette œuvre d’une froideur extrême contrastant avec les canicules actuelles.
VI ne s’embarrasse pas du superflu, il nous crache son catalogue de haine directement à la figure avec des titres souvent très rapides avec des breaks à vous cisailler en deux et, en prime, son lot de dissonances propres au black metal hexagonal.
Cela tabasse invariablement la majeure partie du temps mais, ça et là, pour casser la dynamique de l’album, le groupe glisse quelques passages en mid tempo, comme sur le final de toute beauté « Plus aucun membre ne sera rendu », comme pour nous envoyer encore plus loin dans nos derniers retranchements.
D’entrée, après l’intro inquiétante, « Par le jugement causé par ses poisons » déboule sur un rythme ultra rapide : les riffs répétitifs sont intenses, le chant monocorde et haineux à souhait nous donne déjà une idée de ce que l’on va vivre pendant les huit titres de l’album.
Production minimaliste, chant saturé, guitares dissonantes : tous les ingrédients d’un black metal « à la française », glacial au possible, sont réunis. VI a décidé de nous faire mal et y arrive avec une facilité vicieuse… Et on ne peut que rentrer dans leur univers !
Résolument réservé à un public averti, VI avec son « De Praestgiis Angelorum » nous offre un album de pur black metal haineux magnifié par des musiciens aguerris provenant de formations comme Aosoth, The Order Of Apollyon ou Merrimack qui connaissent leur sujet sur le bout des doigts.
Le chant est particulièrement profond, renforçant un sentiment de malaise chez l’auditeur déjà bien présent de par les dissonances récurrentes tout au long de ces titres à rallonge à la lancinance hypnotique.
Malsain, intense, glauque : un album de black metal pour le moins bien foutu et hautement conseillé à tout fan du genre qui se respecte !
Tracklist :
1. Et in pulverem mortis deduxisti me (1:12)
2. Par le jugement causé par ses poisons (5:49)
3. La terre ne cessera de se consumer (5:39)
4. Regarde tes cadavres car il ne te permettra pas qu’on les enterre (7:04)
5. Une place parmi les morts (6:08)
6. Voilà l’homme qui ne te prenait pas comme Seigneur (5:30)
7. Il est trop tard pour rendre gloire. Ainsi la lumière sera changée en ombre de la mort (5:20)
8. Plus aucun membre ne sera rendu (8:12)
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