Line-up sur cet Album
- Herman Frank – Guitares
- Mike Pesin – Guitares
- Gianni Pontillo – Chant
- Malte Frederik Burkert – Basse
- Michael Stein – Batterie
Style:
Hard RockDate de sortie:
26 novembre 2021Label:
AFM RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
“Il existe une loi inexorable : qui ne prend aucun risque n’obtient jamais la victoire.” (David Weber, “L’héritage de l’Armageddon”)
Dix ans, quand même !
Le dernier album en date, “Don’t Talk Science”, n’était pas une franche réussite. Est-ce la raison pour laquelle le groupe a arrêté pendant deux ans ? Toujours est-il que le line up n’était pas vraiment des plus stables, que ce soit avant le break en 2011 ou après la reformation en 2013. C’est bien simple, du line up de 2011, il ne reste que Herman Frank : en même temps, Victory est son bébé. En 2019, il intègre son compère guitariste Mike Pesin (Herman Frank, Magistarium, Thomsen) et le chanteur Gianni Pontillo (The Order), puis, en 2021, le bassiste Malte Frederik Burkert (David Reece, ex-Exotoxis) et le batteur Mike Stein (ex-Ensamble).
Et ce nouvel album, “Gods of Tomorrow”, est certainement ce que Herman Frank a sorti de mieux avec Victory depuis… loin : de quoi détrôner “Culture Killed the Native” (1989) voire “Temples of Gold” (1990) ? Difficile à dire : pas encore assez de recul pour ce prononcer, mais une chose est sûre, la cuvée 2021 est un très grand cru !
Déjà, ce qui marque d’entrée après la courte intro instrumentale de “Love & hate”, c’est le son. Les guitares sont féroces, acérées et confèrent aux mid tempos principalement répandus sur l’album une puissance remarquable.
“Gods of Tomorrow” propose treize titres, allant du pur hard rock à la Whitesnake au heavy metal racé à la Deutsche Qualität façon Accept, nous rappelant que le guitariste a été celui de l’incontournable “Balls to the Wall”, puis “Blood of the Nations”, “Stalingrad : Brothers in Death” et “Blind Rage”.
Le jeu des guitares est impeccable, elles sont parfaitement mises en valeur, que ce soit dans les rythmiques comme dans les solis. Mais ce qui fait aussi la force de cet album, c’est le chant puissant de Gianni Pontillo, qui joue dans la cour d’un David Coverdale sous amphétamines et qui arrive à nous coller des couplets accrocheurs et des refrains imparables.
Les titres s’enchaînent et nous offrent 53 minutes de plaisir ! Entre les mid tempos tout en puissance (“Love & hate”, “Mad”, “On fire”, “Leave you alone), les titres franchement énervés (“Gods of tomorrow”, “Into the light”, “My own desire”, “), les plus hard rock bourrés d’énergie communicative (“Cult to the bone”, “Hold on to me”, “Rising force”, ‘In rock we trust”) ou les titres plus intimistes (“Dying on your arms”, “Unconditional love”), Victory arrive à nous délivrer un album qui s’avère varié tout en restant très cohérent et homogène.
Bref, on l’a attend depuis dix ans mais cet album en vaut la peine, un must de cet automne !
“Seule la victoire est belle !!!” (Peggy Bouchet)
Tracklist :
1. Intro / Love & Hate (5:12)
2. Gods of Tomorrow (3:32)
3. Cut to the Bone (4:40)
4. Dying in Your Arms (4:28)
5. Hold on Me (3:40)
6. Into the Light (2:59)
7. Mad (4:52)
8. Unconditional Love (5:35)
9. My Own Desire (4:31)
10. On Fire (3:45)
11. Rising Force (3:22)
12. In Rock We Trust (2:43)
13. Leave You Alone (3:37)
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