Line-up sur cet Album
- • Mats Berntvik : Chant, Basse
• Kjartan Killi : Guitare
• Kristoffer Killi : Batterie
Style:
Thrash/Death MetalDate de sortie:
26 Novembre 2015Label:
AutoproductionNote du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 8/10
Je ne saurais dire vraiment pourquoi, mais ça fait quelques temps que Chemical Insomnia tourne dans ma playlist et je n’arrive pas à accrocher. Non que je trouve cet album mauvais, mais je pense que c’est dû au fait que le premier morceau me donne et m’a donné envie de zapper.
Ce morceau incriminé étant pour le coup mal mixé, il rend la voix criarde et désagréable d’entrée de jeu, faisant limite passer Violent X pour des coreux – mais pour le coup, leur nom aurait malgré tout été adéquat. Ironique que le plus mauvais titre de l’album serve de carte de visite audiovisuelle au groupe. A la limite, ce qui pourrait être drôle, à défaut d’être ironique (parce que l’ironie, ça peut être drôle), c’est de prononcer le nom des deux frères membres de ce groupe à la suite en chatouillant une esgourde.
Pourtant, le Thrash/Death (oui parce qu’en fait, on n’est pas du tout dans du core) du trio norvégien n’est pas mauvais du tout, voire plutôt bon, et titille bien les portugaises également… mais je pense que c’est la première impression qui a persisté. Inspiré des Slayer, Pantera et Cannibal Corpse, c’est brut, carré, efficace, brutal et frontal. La basse est tonitruante et pesante, les ambiances qui viennent calmer le jeu sont des plus opportunes : le pont de « Baskerland » est excellent et met à l’honneur la basse puis les guitares en solo (très influencé de Pantera ce solo d’ailleurs, clin d’œil à « Cemetary Gates ») dans un esprit de lourdeur placide mais groovy, idem sur « Addicted » quand le pont sert à relancer une rythmique très pointue et piquante qui s’enchaîne sur une grosse lourdeur (ce doit être mon morceau préféré de l’album, au passage, avec le pénultième titre, pesant et syncopé « Without Pulse »). La rythmique est extrêmement ciselée et acérée, le growl est puissant. C’est d’autant plus remarquable pour un premier album. Et on n’oubliera pas la touche de mélodicité, avec « Broken Jaws » et son reliquat d’influences sepulturesques (mais par contre ce sont maintenant les guitares qui sont mal mixées) et amonamarthiennes (le mainriff de « The Bomb » ne laisse aucun doute, eux-mêmes se revendiquant comme « vikings du Grand Nord qui s’amusent et créent du Metal »).
Bon par contre, je ferai l’impasse sur l’artwork particulièrement insipide, à l’instar du logo, mais ce n’est pas franchement le point sur lequel je me suis arrêté.
Si ce LP contient beaucoup de petits défauts, il reste malgré tout de bonne envergure et contient de bonnes idées qui, à défaut d’être super originales, sont savoureuses… mais après plusieurs auditions.
A écouter à partir de la 2ème piste.
Tracklist:
1. Disruptor of Worlds (5:04)
2. 8 Serpents (3:30)
3. Sunday (3:15)
4. A piece of Shit (3:40)
5. Baskerland (4:30)
6. CPDS (3:30)
7. Addicted (5:14)
8. Broken Jaws (3:53)
9. The Bomb (4:52)
10. Without Pulse (3:27)
11. Disconnect (7:08)
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Youtube: https://www.youtube.com/channel/UCLl5oUekuQP9QttDz4S3U2Q
Spotify: https://play.spotify.com/album/2KObzRcKcozuQmnEPtwsk3
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