Violentor – Manifesto di Odio

Le 20 mai 2022 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


  • Dog – Chant, Guitares
  • Gigi – Basse
  • Michał – Batterie

Style:

Thrash Metal

Date de sortie:

20 mai 2022

Label:

Time To Kill Records

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

On efface tout et on recommence ?

C’est ce que semble avoir décidé Alessio “Dog” Medici, le guitariste / chanteur et dernier membre originel de Violentor, qui a également quitté Hobbs Angel Of Death en 2019.
D’ailleurs, en 2019, soit quelques mois après la sortie du dernier album “Putrid Stench”, le bassiste Riccardo “Rot” Orsi et le batteur Iago Bruchi quittent Violentor, laissant les places à respectivement Luigi “Gigi” Corinto (Dead Chasm, Evilspell, Expired, Ira, Perfidious, ex-Dawn, ex-Drown in Blood, ex-Daemoniac, ex-Irreverence, ex-Torment, ex-Sepulcral) et Michał (Brüdny Skürwiel, Deserto, ex-Deprived, ex-Menthrass, ex-Thanathron, ex-Offence, ex-Armageddonizer, ex-Madness), ce dernier ayant déjà joué avec Dog dans Brüdny Skürwiel en concert.

Voilà pour le côté “on efface tout” !
Parce que dans le “on recommence”, c’est que Violentor a décidé de ne pas ralentir la cadence, bien au contraire.
Les titres sont toujours courts, avec ce côté thrash metal old school blackisant un brin et punkisant pas mal.
Grosso modo : imaginons encore la rencontre entre Venom, Motörhead, Bulldözer, GBH et une attitude old school des plus vénéneuses, et on aura le cocktail de ce “Manifesto di odio” quasiment entièrement chanté en italien.

Comme pour “Putrid Stench”, on se prend neuf titres pour un total d’à peine une demi-heure.
Mais quelle demi-heure ! C’est que ça dévaste tout, un album comme ça. La véritable bande sonore d’une politique de terre brulée des plus dévastatrices.
Et c’est que ça speede, du début à la fin, hormis lors d’une inquiétante ballade en milieu d’album (“Ballad of the Free Spirits”) faisant plus office d’interlude que de titre à part entière.
Parce que les autres titres, excusez du peu, c’est une bourrasque de riffs speedés sur lesquels une basse omniprésente claque comme si le musicien voulait se hacher les doigts sur les cordes, et ce chant démentiel, sorte de Lemmy qui aurait bouffé les cordes vocales de Cronos au petit-déjeuner avec une petite réverb’ saupoudrée sur l’ensemble.
Chaque titre garde son riff du début à la fin : Violentor joue sur la lancinance. A la façon d’un Pantani, ça débute le nez dans le guidon, ça va à toute berzingue, ça ne connait pas la pédale de frein. On peut avoir quelques changements de rythmes mais c’est juste histoire d’en parler. Et ne comptons pas sur un solo. Non, ça va à l’essentiel, c’est épuré tout comme il faut. Du moment que ça défoule, what else ?

C’est une nouvelle fois cru, sale, passéiste, homogène et intense.
Bref, tout ce qu’il faut pour qu’on se prenne un bon taquet entre les oreilles.

Tracklist :

1. Manifesto di odio (4:38)
2. La paura uccide (3:18)
3. Facciamo la Guerra (2:34)
4. Vendetta private (3:14)
5. Ballad of the Free Spirits (2:43)
6. Senza limite (2:57)
7. Siete tutti morti (3:36)
8. Tieni d’occhio la tua strada (3:47)
9. In fondo al male (2:54)

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Chronique “Putrid stench”

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