Line-up sur cet Album
Czral - Guitare & Chant Einz - Batterie Plenum - Basse
Style:
Black/Doom/JazzyDate de sortie:
10 novembre 2008Label:
Season of MistSouvent, dans mon activité de chroniqueur, il m’arrive quelques problèmes dans la classification de tel ou tel groupe, tel ou tel album, …
Ma théorie veut que se fier aux apparences et parfois aux dires meme du groupe en question peut s’avérer très décevant. Et puis il y a eu Virus, j’ai pu enfin donner réalité à ma simple déduction. On passe d’un progressif/swing sur le papier à un Black/Doom/Jazzy dans l’oreille, et ce problème est assez … problématique puisque je suis loin d’être un expert dans cette catégorie musicale, à vrai dire c’est la première fois que j’y touche (la dernière ? :p). Tout ça pour dire que la notation risque d’être rude.
Virus, tout droit venu de Norvège nous apporte son premier album depuis Carheart paru depuis 2003. « The Black Flux » est en fait une sorte d’hypnose sonore, on ne peut rater en aucun cas l’aspect sombre de l’album, chaque piste nous procure une sensation dégoutante et maussade. La guitare grasse, la basse est forte et dégoulinant a souhait, la batterie est étonnamment jouée de façon jazzy, les morceaux sont graves. On retrouve la une répétition poussée a l’extrême, non seulement les morceaux tournent en boucle autour d’un même thème : /archives/Lost Peacocks/ entres autres et sur des musiques dépassant la plupart du temps les 5 minutes. Mais en plus le groupe a joué la carte de l’originalité défectueuse (On remarque ça aussi dans le nom du groupe), chaque musique, ou presque possède les même riffs exploités différemment et encore d’une façon à peine remarquable. Tout cela est ennuyant, Mr Czral et son chant rauque refoule en grande quantité l’indifférence et pour ma part, une forme de dégout.
Parmi les 9 titres seul un aura attiré mon attention /The Black flux/ l’éponyme dont la conception plus tourné expérimentale est intéressante.
On note un inutile /Intermission/ dont le titre est assez explicite, crachant le doux son de la mer avec le bruit des bateaux. Vu l’ambiance de l’album se serait plus la plage toute pourrie minée de mégots avec la plaque de fioul sur l’eau, quelques galets par ci par la, les bateaux de pecheurs rouillés qui flottent à dix mètres au large et le temps grisâtre, voila un parfait aperçu de « The Black Flux« .
Vous l’aurez compris, inutile de décrire chaque pistes, elles sont semblables et conçues de la même façon, tout est dit .
Que retenir de cet album ? Qu’il poussera au suicide n’importe quel déprimé ? non il faut relativiser et se dire que cet album est bien réalisé, et même si de mon avis personnel, aucun morceau ne mérite l’estime que certains leur portent, les fans du genre ne seront certainement pas déçus.
Poulika
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