Vital Remains – Icons of Evil

Le 14 février 2010 posté par celtikwar

Line-up sur cet Album


Glen Benton - Vocals Tony Lazaro - Rhythm Guitar Dave Suzuki - Drums, Lead Guitar Ron Greene - Bass (seulement en live

Style:

Brutal Death Metal (progressif!)

Date de sortie:

13/04/2007

Label:

Century Media

Vital Remains a cette grande qualité que peu de groupes ont la chance d’avoir. Une voix venue des enfers, une qualité se nommant Glen Benton, chanteur de Deicide, une légende vivante du Death Metal. Après moults péripéties depuis la sortie de leur derniére livraison, Dechristianize (sorti en 2003), notamment leur démêlées financières avec le fameux Benton (par presse interposée), Vital Remainsaccouche finalement d’un nouvel album en avril 2007. La pochette, magnifique monument de haine, deIcons of Evil suffit au lecteur avisé pour comprendre qu’il s’agira la d’un album Brutal, du Brutal Death plus exactement.

Tout commence donc avec Where is Your God Now, une intro où l’on peut entendre des coups de marteau et des gémissements emplis de douleur. Mon point de vue est qu’il s’agit ici de la crucifixion du Christ vue par nos 3 compères Américains (toujours optimistes ces extrémistes !).

On enchaîne alors avec du lourd. Je veux parler de Icons of Evil, et quand je dit lourd, je fais référence à tous les atouts du Death Metal : voix haineuse, rythmique de folie, batterie galopantes…Le titre est bon, pas excellent, mais entraînant. La production est bonne, bien que privilégiant trop les vocaux caverneux de notre ami de Deicide au détriment des autres instruments, notament la basse qui devient inexistante. Cela n’empêche pas une bonne écoute mais c’est à signaler. Le titre bénéficie toutefois de bons riffs administrés par l’expert Tony Lazaro, le maître à penser de Vital Remains. Les solos sont agréables à l’oreille et ont le mérite de casser la chanson en divers points. Un titre qui, hélas, au fil du temps devient trop long. En effet, plus de sept minutes, c’est trop pour du Brutal Death même si la technique des deux guitaristes permet de diversifier les riffs.

Le troisième titre, Scorned, déboule alors sur un superbe riff de guitare accompagné par les paroles, toujours plus provocante, du « boucher » de Floride. Encore une fois, le titre en lui-même est bon, mais trop long… presque neuf minutes !! Mais nos amis de Vital Remains viennent de créer du Brutal Death Progressif, pardi ! Des breaks assez astucieux arrivent cependant à atténuer le sentiment de longueur pesant sur le titre. Glen benton varie ses vocaux en alternant voix grave et aigüe. Il est décidément bien énervé et bien en forme cet homme-là !Le titre est parsemé de solos avec un goût Old School assez prononcé mais pas le moins du monde déplaisant.

Born to Rape the World commence directement sur un solo, chose assez inhabituelle pour un groupe extrême. L’écoute devient assez répétitive à ce moment-là et ce titre de plus de huit minutes n’arrange pas les choses.

Les titres suivants sont exactement moulés de la méme manière que le sont les premiers titres, c’est-à-dire solos, riffs brutaux, voix écorchée, batterie rapide, breaks et longueur interminable ( la palme revenant à Til’Death, durant plus de neuf minutes).

L’album dure environ 1h 10 pour neuf titres, hors intro, et devient lassant arrivé à la demi-heure. Même si l’on ne peut demander une révolution d’originalité dans un genre qui à déjà été exploité de fond en comble, une coupure d’au moins quinze minutes aurait été nécessaire à cet album pour qu’il reste ancré dans les mémoires.

Venons-en enfin à la comparaison (obligatoire ??) avec Deicide, le principal groupe de BentonIcons of Evil partage beaucoup de choses avec le dernier Deicide, The Stench of Redemption. On y retrouve déjà le même chanteur (qui l’eut cru héhé !!). L’envie de rallonger les titres, l’avènements de solos en nombre, mais pas la même réussite. Cet album sera sûrement très apprécié par les fans de Benton, et plus généralement, par les fans de Brutal Death pêchu, bien que je conseille à ceux-ci de « couper » leur écoute. N’écoutez pas l’album d’une traite, savourez les morceaux à petite dose et prenez plaisir à déguster la célèbre voix bestiale de tonton Benton qui, décidément, est en pleine résurrection musicale. J’ai longtemps hésité entre deux notes pour cet album. En effet, je reste convaincu que les gars de Vital Remains sont capables de faire encore mieux que Icons of Evil et pas de nous pondre un Dechristianize II se perdant dans les limbes progressives.

Kryon

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