Line-up sur cet Album
- Jon Larsen - Batterie
- Michael Poulsen - Guitares, Chant
- Rob Caggiano - Guitares
- Kaspar Boye Larsen - Basse.
- Guests : Doug Corcoran - Saxophone sur 4 / Mia Maja - Chant sur 3, 5, 7, 12, 14 / Raynier Jacob Jacildo - Piano sur 4 / Bryan Russell - Orgue sur 7 / Jacob Hansen - Choeurs sur 8 / Martin Pagaard Wolff - Guitares sur 14 / Neil Fallon - Chant sur 4 / Gary Holt - Solo sur 8.
Style:
Hard Rock / Heay metalDate de sortie:
02 août 2019Label:
Universal Republic RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10
On a beau dire tout ce qu’on veut sur Volbeat, mais en six albums, ils n’ont jamais déçu les fans et il est fort à parier qu’avec ce septième, Rewind, replay, rebound, la donne ne risque pas de changer. Non que le groupe Danois joue la sécurité en proposant ce qu’ils font de mieux, à savoir du Volbeat, loin de là, mais si désormais leur son est reconnaissable entre mille dès les premières notes de l’album, ils arrivent toujours à nous sortir plus d’une douzaine de titres de derrière les fagots, tous au pire entraînants, au mieux addictifs.
Et on ne s’y trompe pas : d’entrée, “Last day under the sun” nous montre que le groupe en a toujours sous la semelle et continue d’intégrer et de pérenniser des sons plus (hard) rock dans une musique très orientée groove metal à leurs débuts. Et hop, comment d’entrée je te colle un titre qui fera une nouvelle fois office de hit et très certainement de morceau d’ouverture lors de leurs prochains concerts. C’est sûr, avec un titre pareil, les portes des radios leurs sont grandes ouvertes, de par les mélodies, le chant toujours puissant de Michael Poulsen et un vrai talent du groupe pour composer des titres imparables. On se dit qu’on tient, une nouvelle fois, un album sans grandes surprises mais toujours très accrocheur…
Oui… mais non ! Accrocheur, il n’y a pas photo : on s’engloutit les 56 minutes des 14 titres d’une traite, sans modération et avec pour seule envie de le remettre du début à peine l’écoute terminée. Mais niveau réjouissances et surprises, on y est : dès le deuxième titre, “Pelvis on fire”, on se retrouve en plein retour vers le futur : quand Volbeat rencontre Presley, ça donne un titre furieux, à l’esprit très rock ‘n’ roll, et surtout une véritable invitation à se déhancher en rythme : quand les Danois se la joue Volking !
Et le groupe se complaît à jouer sur plusieurs tableaux : tantôt plus pop, tantôt résolument rock ‘n’ roll, parfois très metal, lorgnant même sur le thrash metal. Un album à conquérir beaucoup de sous familles du metal mais avec un dénominateur commun : celui d’être toujours aussi fédérateur. Les plus “trve” parleront de vendus là où la majorité criera au génie, mais on s’en bat le steak : Volbeat est de ces groupes qui ne laisseront pas indifférents.
Entre les nerveux “Die to live”, “Cheapside sloggers” sur lequel Gary Holt (Exodus) nous gratifie d’un solo dont il a le secret et Jacob Hansen pour quelques chœurs, le punk et court “Parasite” ou le thrashy “The everlasting” proche de Metallica et qui était déjà très séduisant sur le live Let’s Boogie ! Live from Telia Parken de l’an dernier, les plus Volbeat-classiques “Rewind the exit”, “Cloud 9”, “Maybe I believe”, “Leviathan” ou “The awakening of Bonnie Parker”, les très rock ‘n’ roll “Pelvis on fire”, “Die to live” (avec son saxo et son piano endiablés) ou “Sorry sack of bones”, et même les ballades poignantes (“When we wer kids” ou le final “7:24”), on sent qu’une fois de plus, le groupe a su nous offrir un album varié, tout en sachant conserver l’identité propre au groupe.
Les fans peuvent se jeter dessus les yeux fermés et les oreilles grandes ouvertes : si Volbeat avait décidé de décevoir ses fans, ce sera pour une autre fois.
Pire que ça, ils pourraient bien s’en attirer des nouveaux avec ce Rewind, replay, rebound.
Tracklist :
1. Last Day Under the Sun (4:47)
2. Pelvis on Fire (3:05)
3. Rewind the Exit (4:14)
4. Die to Live (3:02)
5. When We Were Kids (4:36)
6. Sorry Sack of Bones (3:48)
7. Cloud 9 (4:57)
8. Cheapside Sloggers (3:52)
9. Maybe I Believe (4:58)
10. Parasite (0:37)
11. Leviathan (4:35)
12. The Awakening of Bonnie Parker (4:18)
13. The Everlasting (5:50)
14. 7:24 (4:10)
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Chronique “Let’s boogie…” : http://www.soilchronicles.fr/chroniques … eliaparken
Chronique “Seal the deal…” : http://www.soilchronicles.fr/chroniques … dealboogie
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