Line-up sur cet Album
Marcus Gullovsen - Batterie / Michael Eriksen - Guitares, Chant / Daniel Emanuelsen - Guitares / Jonas Tellefsen - Basse.
Style:
Thrash metal mélodiqueDate de sortie:
Août 2016Label:
AutoproductionNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Parmi la centaines d’albums qu’on reçoit par chez nous pour en chroniquer un minimum, bon nombre sont ceux qu’on zappe, pas forcément par manque d’intérêt de notre part ou par manque de talent du groupe en question, mais tout simplement parce que le temps ne nous est pas suffisant, ne disposant que de 24 heures quotidiennes pour vaquer à toutes nos occupations.
Mais des fois, on arrive à être surpris par un petit groupe duquel on n’a jusqu’alors jamais, ô grand jamais, encore entendu parler.
Des fois, on ouvre le dossier des ‘albums en attente’ histoire de jeter une oreille sur d’éventuelles pépites qu’on aurait malencontreusement laissé passer et on se prend une belle petite claque.
C’est le cas avec le premier EP du jeune groupe Danois Vorbid.
On se penche un peu sur la bio et on se rend compte que le groupe s’est formé en 2013 sous le nom de Purgatory, avant de le changer en Morbid Vision, pour finalement prendre un raccourci de ce dernier avec Vorbid.
En 2015, le groupe gagne quelques battles, gagnant ensuite le GBOB (Global Battle of the Bands) en Norvège, puis les emmenant jusqu’à la finale mondiale à Berlin, où ils finiront quatrièmes.
C’est l’été dernier que ce premier EP éponyme voit le jour : sorti en août 2016 pour la version CD (autoproduction), une version cassette limitée à 50 exemplaires voit le jour fin décembre 2016 sur le label Snake Oil Kassettforlag. Quatre titres, une demi heure de musique, enregistré au Mølla Studio par Knut Magne Valle (guitariste d’Arcturus mais aussi responsable du son d’Aura Noir, Mayhem, Ulver, Ravencult…) ; on peut dire que ce quatuor nous montre un potentiel et surtout une maturité remarquables.
Évoluant dans un thrash metal old school, on ressent les influences de Megadeth, Annihilator, Death ou Slayer, mais savent les combiner avec quelques éléments progressifs à chercher dans le rock progressif comme Rush, Pink Floyd ou King Crimson.
Le thrash metal de Vorbid n’a rien de violent ni d’intense : les quatre titres proposés sont très bien construits, principalement d’un mid tempo assassin, avec de très longues plages instrumentales laissant les musiciens nous montrer leur talent. Ils arrivent à faire l’exploit de nous balancer des titres aux longueurs comprises entre six et huit minutes sans qu’on n’éprouve le moindre sentiment de lassitude.
Le chant de Michael Eriksen se rapproche de celui – peut-être un rien moins haut dans les montées dans les aigus – d’un certain Alan Tecchio (Hades, Watchtower) et le travail de riffing est vraiment très intéressant.
“Vorbid” ne se construit pas dans l’urgence, cet EP se doit d’être écouté plusieurs fois d’affilée pour en extraire toutes les subtilités et il est fort à parier que le quatuor ne mettra pas longtemps avant de se faire connaître à grande échelle si un hypothétique prochain album full length atteint la qualité de cet EP. Car faire un EP de cet acabit est une chose, confirmer en est une autre, mais après plusieurs écoutes de ces quatre morceaux, variés, travaillés sans être d’une trop grande complexité, on ne va pas se faire de soucis quant à leur avenir artistique.
Tracklist :
1. Closed Casket (6:34)
2. Crimson Crown (8:25)
3. Desert of the Wicked (6:42)
4. Garden of Departure (7:38)
Facebook : https://www.facebook.com/Vorbidband/
Youtube : https://www.youtube.com/user/VorbidOfficial
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