Line-up sur cet Album
- Bart Sobieraj : Chant
- Zbigniew Szatkowski : Claviers
- Adam Lukaszek : Batterie
- Bart Turkowski : Basse
- Adam Kaczmarek : Guitares
- Piotr Lniany : Guitares
Style:
Métal ProgressifDate de sortie:
26 Février 2016Label:
Inner Wound RecordingsNote du SoilChroniqueur (ShaK) : 7,5/10
Il arrive, parfois, au détour d’un mail, qu’on tombe sur un groupe dont on ne connaissait pas l’existence. C’est exactement ce qu’il m’est arrivé avec VOTUM, groupe originaire d’un pays qui j’avoue, n’est pas le premier vers lequel on aurait tendance à se tourner en matière de Métal, la Pologne.
: KTONIK : (ne me demandez pas pourquoi les points avant et après le nom de l’album, je ne fais que respecter scrupuleusement la syntaxe) est donc le 4ème effort studio du combo, après Time Must Have a Stop (2008), Metafiction (2009) et Harvest Moon (2013).
Mixé par David Castillo (Katatonia, Bloodbath, Opeth) et masterisé par Tony Lindgren (Paradise Lost, Kreator, Leprous), on ne part pas complètement dans l’inconnu. En effet, dès les premières notes, on sent comme une atmosphère familière (pour ceux qui sont sensibles à l’univers musical des groupes précités bien sûr).
En effet, au fil de l’écoute, difficile de ne pas dresser un parallèle tant l’univers de VOTUM emprunte à ces références en matière d’ambiance, voire même de construction. Attention, j’ai dit « emprunte » et pas « copie », la nuance est de taille.
Combinant une atmosphère sombre et dynamique à la fois, sans jamais s’éloigner des standards du genre, VOTUM joue énormément sur les émotions, très bien retranscrites par le travail des claviers et surtout du chant. Les guitares, puissantes, ne sont pas en reste et viennent intelligemment donner un coup de boost quand c’est nécessaire. On retrouve également par moment quelques touches de néo-métal (l’intro de Simulacra) qui n’est pas déplaisant.
Construites sur un mid-tempo quasi tout au long de l’album, les compos se veulent cohérentes entre elles. Même si on ne peut pas parler ici de puissance à l’état brut, certains passages révèlent de bons moments d’intensité, Greed (et son alternance d’ambiances sombres) ou Spiral (et ses jolis harmoniques ou son riff bien lourd). Le groupe lorgne même vers la ballade dépressive avec Blackened Tree et Last Word. On a également droit à quelques touches bien énervées et saccadées (Prometheus, Horizontal ou encore Vertical)
Même s’il ne s’agit pas d’un vrai coup de cœur, je ne vous cacherai pas qu’il s’agit d’une jolie découverte pour moi et que l’écoute est agréable. En tout cas suffisamment pour qu’on s’intéresse à leur discographie. VOTUM fait preuve d’ambition, même si parfois on peut leur reprocher de ne pas assez oser, de ne pas assez s’affirmer. En effet, comme annoncé, l’ombre des Opeth, Anathema, ou encore Paradise Lost (voire même un Lacuna Coil des débuts, la voix de Cristina Scabbia en moins) n’est jamais très loin. Certes, il s’agit de références flatteuses, mais le combo polonais va devoir s’en affranchir encore un peu plus s’il veut passer de l’ombre à la lumière. Les qualités, tant musicales que techniques, ne sont en tout cas pas à remettre en cause. Gageons qu’avec une touche de maturité et d’identité supplémentaire, on entendra à nouveau parler de VOTUM. A noter que la promo du groupe le classifie en Métal Progressif, pour ma part, je le conseille bien plus aux amateurs de Doom-Métal ou Métal Atmosphérique, tant leur registre en est bien plus teinté que le Prog démonstratif classique.
Tracklist :
1. Satellite (5 :04)
2. Greed (6 :35)
3. Spiral (6 :30)
4. Blackened Tree (3 :52)
5. Simulacra (6 :04)
6. Prometheus (6 :45)
7. Horizontal (5 :10)
8. Vertical (6 :29)
9. Last Word (4 :32)
- Site Officiel : http://votumband.pl
Chronique du précédent album : http://www.soilchronicles.fr/chroniques/votum-time-must-have-a-stop
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