Line-up sur cet Album
- Zhema – Basse
- Soto Jr. (R.I.P. 2001) – Guitares
- Angel – Chant
- Flávio – Guitares
- Laudir – Batterie
- Guests : Paulo Zinner, Catalau et Hélcio Aguirra (R.I.P. 2014) – Choeurs sur 7
Style:
Death / Thrash MetalDate de sortie:
22 novembre 2024Label:
High Roller Records (réédition)Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7/10
High Roller Records, conjointement avec le désormais incontournable décrasseur de vieilleries Patrick W. Engel s’attaquent cette fois-ci à quelques uns des premiers albums des vétérans du metal extrême Brésilien Vulcano. Ce groupe de São Paulo fait bien évidemment partie des précurseurs du genre : fondé quelques années avant Sepultura, Sarcófago, Holocausto, Attomica, Dorsal Atlântica ou Mutilator pour ne parler que de leurs compatriotes, Vulcano a été dans les premiers à apporter un côté plus “evil” dans leur heavy metal initial pour en faire un condense de metal extrême entre thrash, death et black metal ! Et surtout, ils ont par la suite influencé bon nombre de formations actuelles comme, toujours pour rester au Brésil, Power From Hell, Grave Desecrator, NervoChaos ou Torture Squad.
Bien sur, Vulcano a aussi ses propres influences : à l’écoute des huit titres, on nage dans les eaux putrides des formations comme Hellhammer, les premiers Sodom, Kreator ou Destruction. Si l’idée était de faire un maximum de bruit avec le côté le plus “evil” possible, Vulcano a réussi son pari.
Sur ce premier album, on sent que le quintet se cherchait encore un peu au milieu d’un genre qui ne faisait à l’époque que balbutier. Les imperfections rendent cet album on ne peut plus culte d’autant que l’urgence qui y est présente du début à la fin le rend on ne peut plus crédible. Cet album est sorti en 1986, la même année que quelques furies du même genre comme “Reign in blood”, “Pleasure to kill”, “Obsessed by cruelty”, “Morbid visions”, Malicious intent”, “Hymn to Abramelin” ou “Raging steel” pour ne citer que les plus brutaux du thrash version “bien méchant” ! Guitares en mode tronçonneuse, chant rauque des plus malsains, accélérations parfois brutales, tout y est pour faire le plus de dégâts possibles, à un temps où les musiciens étaient bien plus décomplexés que maintenant. Référentiel à défaut d’être génial, cet album est le reflet d’une époque où la surenchère pour déterminer celui qui serait le plus evil et le plus brutal était de mise.
Évidemment pour les plus nostalgiques.
Tracklist :
- Dominios of Death (2:53)
- Spirits of Evil (3:38)
- Ready to Explode (1:38)
- Holocaust (3:46)
- Incubus (2:11)
- Death Metal (3:49)
- Voices from Hell (1:26)
- Bloody Vengeance (4:02)
Bandcamp Deezer Facebook Site officiel Instagram Myspace ReverbNation Spotify Tidal Twitter YouTube Chronique “Eye in Hell” Chronique “Stone orange”
Laissez un commentaire