Line-up sur cet Album
Matt Savage - Basse / Kosathral Khel - Batterie / Nail - Guitares / Tony T. Steele - Guitares, Chant.
Style:
Heavy metalDate de sortie:
07 octobre 2016Label:
Gates Of Hell RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Quand les membres du groupe de death/thrash metal Necromancer forment un groupe de heavy metal avec un autre batteur, ça donne Vultures Vengeance. Formé en 2009, le quatuor Italien sort une démo (“Rising”) en 2015 et cet EP “Where the Time dwelt in” à l’automne 2016.
Et pour un premier jet, on peut dire que le groupe mérite qu’on y jette une oreille attentive : un bon heavy metal, old school, aux forts relents de Cirith Ungol, de Brocas Helm ou de Mercyful Fate pour le côté NWOBHM mais aussi de formations plus power ou speed metal comme Agent Steel, Omen, les premiers Running Wild ou Liege Lord.
De la superbe pochette signée Lena Richter à la production très crue, en passant par le riffing et le chant, tout hume bon les années 80 : clairement, Vultures Vengeance cherche à recréer l’atmosphère des années 80, occulte, obscure, et le background de ces musiciens aguerris est suffisant pour qu’ils arrivent à nous amener dans leur univers avec une facilité déconcertante pour peu qu’on a ce côté nostalgique ancré en nous !
“Where the Time dwelt in” est on ne peut plus authentique : pendant 25 minutes, on a affaire à un véritable bond dans le temps. L’EP débute et finit par un instrumental comme on en avait droit quasiment à chaque album à l’époque bénie.
“End of the Void” débute tranquillement, avant que ne déboule “A Curse from obsidian Realm”, limite speed metal, avec une cavalcade effrénée de riffs véloces. Un chant aigu à la Thorsten Bergmann (Living Death), légèrement en retrait, impalpable, se laisse entendre au milieu d’une musique épileptique. Avec ses presque cinq minutes, ce premier morceau fait office de titre court : que ce soit les six minutes et demie de “And the Wind still screams his Name” ou les plus de huit minutes de “On a Prisoner’s Tale”, Vultures Vengeance arrive à nous tenir sous pression tout au long du morceau : l’alternance de passages heavy avec des moments speed y est pour beaucoup. Le final de ce dernier, avec son accélération à coller au siège, est purement époustouflant.
Pour clore l’EP, un instrumental montrant toute l’étendue du talent de composition du groupe : un début en toute tranquillité pour progressivement amener des passages plus épiques mais passionnant du début à la fin.
Les morceaux sont riches, bien travaillés et la production y est pour beaucoup dans l’atmosphère générale de l’ensemble.
Pour ce premier EP, Vultures Vengeance montre un potentiel intéressant, qui donne envie d’écouter la suite ! Indubitablement, “Where the Time dwelt in” fera le bonheur des adorateurs de heavy metal old school.
Plus que recommandé
Tracklist :
1. End of the Void (Intro) (Instrumetal) (1:29)
2. A Curse from obsidian Realm (4:40)
3. And the Wind still screams his Name (6:29)
4. On a Prisoner’s Tale (8:18)
5. Where the Time stands still (Instrumental) (5:46)
BandCamp : https://vulturesvengeance.bandcamp.com/
Myspace : https://myspace.com/vultures.vengeance
1 Commentaire sur “Vultures Vengeance – Where the Time dwelt in”
Posté: 1st Avr 2017 vers 1 h 02 min
[…] Vultures Vengeance “Where the time dwelt in” : http://www.soilchronicles.fr/chroniques/vulturesvengeance-wherethetimedweltin Wormrot “Voices” : http://www.soilchronicles.fr/chroniques/wormrot-voices Wrath From Above […]
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