Note de la SoilChroniqueuse (Miss Chrys) : 9/10

Walk in Darkness est un groupe Italien fondé en 2015 et nous propose son quatrième album « Leaves Rolling in Time » dont les composants plus émotifs et plus psychédéliques divergent un peu du Gothic sans toutefois le quitter vraiment.

Ce concept album met en avant la narration, comme sur « Get Away ». Les paroles structurées et la thématique sont apocalyptiques et visionnaires, parfois mystérieuses et prémonitoires. Le groupe perçoit son entourage du fond des abysses. Le monde des humains est en rapide déclin et progressivement perdu dans la brume du temps pour le rendre morne et uniforme, une surface plane sans direction et sans héros. Il est dominé par la technologie, où les humains privés de tout fondement et de leur identité, constamment dirigés, marchent rapidement sous un ciel sombre et inhospitalier, se traînant, à peine, vers nulle part. Dans ce drame, il n’y a aucune lumière ni espoir salvateurs.

Walk in Darkness évolue constamment et embarque son auditeur vers une autre dimension où les arpèges se plient avec la distorsion et les rythmes agressifs lui prennent les tripes. Les chants mélodiques et le timbre de Nicoletta transcendent cet album.

On retrouve dans ce groupe toutes les caractéristiques du Gothic (côté sombre et lent) mais aussi celui du Symphonic avec les claviers et les passages un peu plus rapides et agressifs. Le mélange des voix Death masculines et claires féminines ajoutent de la puissance à ce magnifique album. Le morceau éponyme de l’album est un condensé de tout ce qui caractérise ces styles.

Tracklist :

1 – Ships to Atlantis (5:24)
2 – Leaves Rolling in Time (6:28)
3 – Bent by Storms and Dreams (5:34)
4 – Get Away (4:50)
5 – Walk Close to Me (5:22)
6 – No Oxygen in the West (4:52)
7 – The Last Glow of Day (5:12)
8 – Elizabeth (4:55)
9 – No Oxygen in the West (Shaman Version) (4:57)

Site web  BandCamp  Deezer  Spotify  Facebook  Instagram  Twitter  YouTube