Line-up sur cet Album
Adam Carroll - Guitares / John Kevill - Chant / Carlos Cruz - Batterie / Jessie Sanchez - Basse / Chase Becker - Guitares.
Style:
Thrash metalDate de sortie:
31 mars 2017Label:
Napalm RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
Warbringer fait partie de ces groupes de thrash metal qui semblent être totalement incapables de sortir un mauvais album, la faute à des musiciens aux techniques sans faille et un talent de composition assez remarquable.
Depuis 2004, année de sa formation, le groupe n’a eu de cesse de nous proposer un thrash metal pour le moins carré, aux influences allant de Testament, à Exodus ou Death Angel. C’est quatre ans après le déjà très réussi “IV : Empires collapse” que les Californiens reviennent avec ce “Woe to the Vanquished” qui clôt définitivement toute tentative de débat concernant la qualité de ce groupe.
Car entendons-nous bien : Warbringer ne vient pas de nous sortir un bon album de thrash metal… il vient sans doute de nous balancer une des bombes les plus efficaces de ce début d’année !
Et pourtant, la concurrence est rude dans le domaine. Et en plus, le groupe au vu son line up se modifier plusieurs fois depuis l’album précédent : départ et retour du batteur Carlos Cruz (ex-In Misery, ex-Hexen) qui ne se sera finalement absenté que deux ans, changement de bassiste avec l’arrivée de Jessie Sanchez (Bonded by Blood, Circle of Violence, ex-Holy Grail) et de guitariste, Chase Becker (ex-Desecrate) remplaçant John Laux. Quant à Adam Caroll, qui était parti un an du groupe et loupant par là l’enregistrement du précédent album, le voilà de retour aux guitares à la place de Jeff Potts. Et tous ces changements ne semblent pas avoir entamer la cohésion du groupe : mieux que ça, ça semble l’avoir renforcée.
Quelle baffe ! Tout l’album est en maîtrise totale : on n’avait plus entendu une telle bourrasque depuis longtemps. En huit titres pour ‘seulement’ quarante minutes, Warbringer nous écrit le livre du petit thrasher illustré ou comment sortir un album sans la moindre faute de gout…
D’entrée, avec “Silhouettes”, Warbringer pose les jalons : ils ne sont pas venus pour plaisanter et cela s’entend de suite. Un titre direct, in your face, un bassiste qui claque ses notes comme si sa vie en dépendait sur des riffs rageurs et un chant agressif à souhait. Quant à la batterie, elle est juste phénoménale. Un petit côté technique histoire de les voir flirter avec le techno thrash sans toutefois chercher à explorer des univers à la Mekong Delta ou Watchtower mais suffisant pour les démarquer des groupes de thrash lambda.
Bref, d’entrée, le quintet nous balance un titre qui fera assurément mouche en live, et surement en titre d’ouverture !
Le titre éponyme qui suit reste dans la même logique, mais avec une accélération à nous coller au siège sur des refrains à hurler en concert ! Encore une fois, Warbringer assume son statut désormais de valeur sure en matière de thrash metal.
Plus mid tempo, sorte de “And then they were none” d’Exodus, “Remain violent” prouve qu’un groupe n’a pas besoin d’avoir des rythmiques exponentiellement rapides pour se montrer agressifs et/ou violents. Très old school dans l’esprit, ce titre est un véritable hommage aux maîtres du genre avec son refrain facilement mémorisable, son invitation à secouer la tête en tapant du pied, ses riffs caractéristiques et ses soli aux petits oignons.
Pendant quatre autres titres, Warbringer va alterner les plaisirs entre les moments de pure violence avec des titres aussi rapides qu’efficaces (“Shellfire”, “Descending Blade”, mention spéciale à “Divinity of Flesh”) et d’autres au mid tempo plus vicieux (“Spectral Asylum”), nous offrant au total sept premiers titres relativement courts – entre trois et cinq minutes – à l’efficacité certaine, certes classique mais certaine.
Clairement, les fans du groupe et du genre vont se régaler. Mais lorsqu’ils auront entendu les onze minutes d’un “When the Guns fell silent” absolument fantastique, ils seront définitivement convaincus. Un titre mid tempo, mystérieux, melting pot d’influences à chercher jusque dans le metal extrême, avec une ambiance et une atmosphère inquiétante du début à la fin. Le titre est scindé en plusieurs parties, le rendant particulièrement digeste et surtout attractif de la première à la dernière seconde, tout en gardant la même thématique tout au long du titre. C’est au troisième tiers du titre que les choses s’accélèrent (sans arriver à un blast de fou furieux non plus, on est d’accord) pour redescendre tranquillement à un passage instrumental mélodique agrémenté d’un solo raffiné, avant de terminer sur le thème principal du titre.
Une vraie réussite !
Avec “Woe to the Vanquished”, Warbringer signe une vraie pépite et sans doute son meilleur album à ce jour, passionnant du début à la fin et à se délecter sans aucune forme de modération.
Une tuerie, qu’on vous dit !
Tracklist :
1. Silhouettes (4:45)
2. Woe to the Vanquished (4:01)
3. Remain violent (3:24)
4. Shellfire (3:59)
5. Descending Blade (4:15)
6. Spectral Asylum (5:34)
7. Divinity of Flesh (3:50)
8. When the Guns fell silent (11:11)
Site officiel : http://www.warbringermusic.com/
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Twitter : http://twitter.com/warbringerband
Youtube : http://www.youtube.com/user/WarbringerOfficial
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