Line-up sur cet Album
Paul Evo – Batterie, chant Jeff "Mantas" Dunn - Guitares Zlaughter – Basse
Style:
Heavy / Thrash metalDate de sortie:
02 mai 2011Label:
Plastic HeadNote du Soichroniqueur (Metalfreak) : 08/10
Comment se faire une fausse joie ?
En espérant qu’un groupe des plus bandants de l’âge d’or de la NWOBHM, qui avait fait évoluer le genre en le combinant avec une bonne rasade de punk et accélérer les tempos au point de devenir un des précurseurs du speed/thrash metal, fasse un come back comme l’ont fait tant de groupes de la même époque…
Warfare, né en 1982, le trio anglais se voulait être un excellent compromis entre ses compatriotes de Venom, Motörhead et Tank, au point d’avoir fait produire leurs albums par Algy Ward (Tank, pour l’énorme « Pure filth » en 1984), Lemmy (« Metal anarchy » en 1985) ou Cronos (« Mayhem fucking mayhem » en 1986). En gros, Warfare se veut une sorte de Venom amélioré (Mantas faisant partie du line up et grattant largement mieux que dans son groupe principal), avec un chant sous acide et des riffs bien plus acérés, faisant limite passer Motörhead pour un groupe pop, et des compos qui tiennent allégrement la route !
Après un « Hammer horror » en 1990 et un live l’année suivante, Warfare ne donnait plus de nouvelles et ce ne sont pas les best of sortis en 1992, 1993 et 2002 qui donnaient envie d’être positif concernant Warfare.
2011 nous amène ce « New age of total warfare » qui s’avèrera certes rafraîchissant mais tout aussi dispensable pour peu qu’on possède déjà les albums du groupe. Seize titres, dont 4 live et une reprise (« No fun » de Iggy Pop & The Stooges). Sinon, quatre extraits de l’excellent « Pure filth » (« Warning », « New age of total warfare », Dance of the dead » et le tueur « Burn the kings road » ) ; également quatre de « Metal anarchy » (« Living for the lkast days », “Disgrace”, “Military shadow” et “Metal anarchy”) ; deux de “Conflict of hatred” (“Death charge” et “Elite forces”) et un malheureux “Blown to bits” tiré de l’EP “Two tribes”. Rien du pourtant honorable « Mayhem fuckin’ mayhem », ni du dispensable « Hammer horror ».
Malgré tout, cette compilation permet de passer un excellent moment pour tout nostalgique de cette époque, et surtout de ce groupe qui a dû influencer par la suite toute une tripotée de groupes thrash avec des titres comme « Deathcharge » ou « Burn the kings road »…
Cru, spontané, violent…
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