Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

C’est en 2016 que je m’étais intéressé à Metal to the bone, deuxième album des polonais de Warfist, qui nous avait abreuvé d’une bonne dose de black / thrash metal bien passéiste au forts relents des premiers Sodom, Venom, Bulldözer, Slayer et Hellhammer.
Depuis ? Un split avec Excidium (Laws of perversion & filth) en 2018 et un troisième album, Grünberger (2019) que je n’avais pas reçus, et voilà le petit nouveau, simplement et sobrement appelé Teufels (soit “diable” dans la langue de Kurt Wagner).

Chez Warfist, il y a des choses qui changent, d’autres non !
Niveau line up, on a changé de bassiste par rapport à Metal to the bone : voilà Nechrist (Zło, ex-Arkona, ex-Horns, ex-Vomigod), que le duo connait bien pour l’avoir déjà sollicité pour des prestations live. Et puis, tant qu’on y est, autant même changer de pseudo, histoire qu’on s’y perde : le guitariste qui chante, Michał Cierniak, ne se fait plus appeler “HellVomit” mais “Mihu  » et quant au batteur Pablo ou Paweł, ce n’est plus “Infernal Deflorator” mais “Pavulon”.

Niveau musique ?
Ca ne change rien.
On reste ancré dans ce bon vieux black / thrash metal que le groupe nous assène depuis maintenant 18 années.
Et on en bouffe, du titre speed, aux relents punk et parfois rock ‘n’ roll, impitoyablement thrash et franchement teinté de black. Ah ça, le petit Bulldözer illustré accompagné du Venom de la même série, on y a droit, en long en large et en travers.
D’entrée, la messe (noire) est dite : “Tunes of black contagion” nous colle de suite la pression avec un titres des plus furieux et intense, comme le genre sait nous en balancer régulièrement.
Tu veux de l’accalmie ? Faudra attendre le mid tempo “Tuol sleng” pour ça, soit le sixième morceau, mais l’accalmie n’est que relative : ce n’est que le tempo qui ralentit un peu, parce que la rage, elle, est toujours là, tapie dans l’ombre et n’hésite pas à ressortir dans le dernier tiers pour nous coller une accélération bien brutale.

Pour le reste, les thrashers vont avoir leur dose de méchanceté sans prétention aucune.
Warfist nous ressort la bonne vieille recette du black / thrash metal d’il y a 35 ans qu’on peut classer entre “Black metal”, “The day of wrath” et “In the sign of evil”.
Sortez les bracelets cloutés, les vestes en cuir et les ceintures à cartouchières.

Tracklist :

1. Tunes of Black Contagion (3:52)
2. Behind the Walls of Keough (4:41)
3. Rite of the Incubus (4:03)
4. Scorching Trauma (2:58)
5. Meadow of Bizarre (4:31)
6. Tuol Sleng (3:45)
7. Pacifistic Carnage (3:38)
8. Angel Maker (4:30)
9. Sinful Bonds of Blood (4:21)
10. Fire (reprise Arthur Brown) (2:54)

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Chronique “Metal to the bone”