Line-up sur cet Album
Janne Warman (Children Of Bodom) - Claviers Antti Warman (The Scourger) - Guitares Mirka Rantanen (Thunderstone) - Batterie Jyri Helko (For The Imperium) – Basse
Style:
Heavy power mélodiqueDate de sortie:
26 aout 2009Label:
Spinefarm RecordsAllez, exceptionnellement en guise d’intro à ce quatrième opus du side project (concept ???) du prodigieux Janne Viljami ‘Warman’ Wirman, claviériste de Children Of Bodom et accessoirement desKotipelto, Masterplan, Ari Koivunen, je vais me faire plaisir en vous livrant une liste non exhaustive. La divine Kimberly Goss, Timo Kotipelto, Alexi ‘Wildchild’ Laiho, Pasi Nykänen, Roope Latvala, Jari Kainulainen, Ari Koivunen, ou si cela vous parle mieux Stratovarius, Masterplan, Sinergy, Thunderstone, Impaled Nazarene, Wizard… Et consort… J’en oublie, tellement tous les poids lourds de la scène finlandaise et autres -et nous régalant de leurs offrandes prolifiques depuis des lustres- ont œuvré directement, indirectement ou tout simplement en guests aux divines oboles de Warmen.Le premier « Unknown Soldier » datant déjà de 2000 était un pur régal, muni de perles telles un pharaonique « The Evil That Warmen Do », un romantique « Piano Intro To » d’exception, ou encore un«Devil’s Mistress » porté vers l’excellence par la précitée Kimberley des regrettés Sinergy. Si à l’époque vous étiez en couches culottes, ou que vous l’aviez alors zappé, faites vous plaisir il n’est jamais trop tard. Car s’en suivi ensuite rapidement un « Beyond Abilities » en 2001, qui sincèrement fut une sacrée déception après peut-être avoir suscité en nous trop d’attente. Froid, technique, sans saveur, ce second opus paru quelques peu bâclé et n’a laissé qu’un vague souvenir à mes cages à miel. Le break de quatre années engendré par ce Scud quelconque s’avérera sommes toutes assez salvateur pour le majestueux claviste. « Accept The Fact » en 2005 renouera en effet parcimonieusement avec la magie de son talent de compositeur ; et sans atteindre l’opus originel, des « Invisible Man » assénés avec force et maitrise suffirent comme le Phénix à faire renaitre notre plaisir des cendres.
Reste donc maintenant avec ce quatrième album à faire pencher résolument la balance du bon coté, ce qui comme nous allons tenter de le démontrer ne sera fait qu’en partie ; majoritaire cependant. D’emblée, rien de neuf dans l’alchimie concoctée sous l’entité Warmen : Toujours le même hybride oscillant entre Heavy metal, hard rock mélodique, et speed Metal agrémenté d’éléments typiquement Power. Le tout rehaussé d’une part par des ingrédients extraits de la musique classique, et de l’autre par un nappage de lignes organiques époustouflantes de dextérité et de virtuosité. Pour faire concis et imager un peu mes propos, disons que l’on a le Malmsteen du clavier se lâchant au sein du Stratovariusoriginel, ce qui vous en conviendrez est somme toute prometteur… Gros riffs, alternances de soli déchirants claviers/six cordes, panel de tempos divers à tendance « pèchue » cependant, orchestrations et harmonies ciselées où chaque instrumentaliste se fait plaisir à son tour ; l’ensemble profitant d’une production résolument moderne et sur mesure. Janne Warman connait son affaire, nous fait la notre, et la tracklist ne souffre d’aucun temps morts.
Dès la première audition, le ressenti se voudra favorable et au fur et à mesure des écoutes successives se dévoileront toute la diversité des plages assénées. L’éponyme instrumental à l’album, quoique ressemblant assez à l’ « Accept The Fact » de 2005, se révélera bien sympathique comme mise en bouche ; mais surtout comme une véritable rampe de lancement à la doublette « Eye Of The Storm » -portée vers l’excellence par un Timo Kotipelto énorme- et son satellite « Goodbye » chanté par Jonna Kosonen.
Car le propre de Warmen est de proposer entre autres comme signe caractéristique un éventail de chanteurs sur les plages délivrées. Jonna Kosonen, l’ex chanteuse du groupe pop finlandais Nylon beat s’y collera ainsi sur trois titres, dont un superbe « Black Cat » de… Janet Jackson. Pasi Rantanen, chanteur de Thunderstone entre 2000 et 2007, officiera avec maestria sur un progressif « My Fallen Angel » très réussi et un cover de Journey « Separate Ways ». Marko Vaara, apportera sa pierre à l’édifice à un “ Unconditional Confession » souffrant exceptionnellement d’une certaine platitude et d’être le seul titre quelconque de l’opus; fort heureusement compensé par un colossal « High Heels On Cobblestone ». Ce dernier, empli de testostérones et maitrisé de main de maitre par le chant rageur et viril d’Alexi Laiho, est le bon coup de pied au C.. de l’album, forçant le headbanging et la rémission complète. Le Switcharoo suivant, instrumental et complétant la tracklist se voudra dans la même veine que l’inaugural « Japanese Hospitality ».Notez d’ailleurs puisque l’on parle du pays du soleil levant, que l’édition japonaise profitera pour sa part d’un titre supplémentaire ; à savoir un Cover de Roxette, « Fading Like A Flower ».
Au final, la copie rendue se voudra on ne peut plus professionnelle et résolument appréciable.
Bien meilleure que les deux offrandes précédentes grâce à la diversité et à un travail de compositions ciselé, cet opus n’atteindra pas cependant à mon sens le niveau du magistral « Unknown Soldier » de 2000. Et ce car au jeu des comparaisons auquel les connaisseurs ne pourront s’empêcher de se livrer, Jonna Kosonen apparait bien tendre -voir mièvre- par rapport à la divine Kimberley Goss (Sinergy, Therion…) ayant officié à l’époque sur cet album référence. Les vocalises plutôt soft pop acidulé de la première, opposées au timbre unique de la seconde et se calquant à merveille sur les titres assénés parJanne Warman nous laissent un petit sentiment de regrets. Essayez vous à l’audition du « Fire Within » sur l’album précité, et vous saisirez la différence notoire d’impact entre les deux « female voices »…Site Internet : http://www.warmen.org/
Myspace : http://www.myspace.com/warmenofficial
MetalPsycokiller
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