Line-up sur cet Album
Dirk "Digger" Weiss – Chant / Sören Meyer – Basse / Norman Rieck – Batterie / Claudio Illanes – Guitares / Roman Spinka – Guitares. Guest : Rafael Dobbs – Solos de guitare sur 6, 7 et 8.
Style:
Thrash metalDate de sortie:
04 mars 2022Label:
Massacre RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
“Sacred warpath
The gods within the guns combined
The book of lies for faithless minds
Sacred warpath
That keeps the emptiness inside
Crusades the dawn of time” (Sodom)
Et de sept !
C’est qu’on commençait à l’attendre, celui là !
Ils ne nous avaient pas habitués à une aussi longue absence depuis leur reformation en 2015, les allemands de Warpath : déjà dans leur première vie, ils nous ont balancé la bagatelle de quatre albums en presque autant d’années. Et ensuite deux sorties en 2017 et 2018.
Bon, ok, en 2020, on a eu droit à Innocence lost (30 years of Warpath) regroupant onze anciens titres remasterisés, histoire de patienter.
Mais alors en écoutant cette nouvelle déflagration, tout thrasher, même les plus difficiles, risquent de balancer un “ah ouais quand même !” après la première écoute de ce Diharmonic revelations ! Et il ne sera que mérité.
Quelle baffe !
Treize titres (auxquels on peut rajouter une version alternative de “MMXX”) pour autant de déflagrations sonores emplies de furie et qui nous permettent de passer 54 minutes sous tension tant la rage et l’intensité dégagée est énorme.
Warpath se la joue à la fois brutal, lourd, souvent rapide et extrêmement puissant et va même faire confiner sa musique vers des sonorités plus death (“Egos arspire”) ou hardcore.
Imaginons un instant Slayer, Accu§er ou Sepultura rencontrant Carnivore et on a un aperçu de ce que donne le quintet d’Hambourg, qui a troqué son ancien guitariste Flint Razorhead contre… deux six-cordistes en les personnes de Claudio Illanes (Tonus, Undercroft, ex-Totten Korps) et Roman Spinka.
Et en ça, le passage à deux gratteux a fait gagner la musique de Warpath non seulement en puissance, mais aussi en diversité. C’est ainsi que, si la dominante reste évidemment purement thrash metal, on se retrouve avec des passages bien plus sombre que sur le précédent album, proposant des sorties de sentiers battus à chercher dans le post metal et parfois même dans le progressif, il suffit de s’écouter le plus mystérieux “The unpredictable past” pour être définitivement convaincu de la capacité du groupe à se diversifier.
Parce que cet album ne s’apprivoise pas dès la première écoute, il convient de s’en faire plusieurs passages successifs pour en extraire toutes les subtilités.
Produit, mixé et masterisé par Jörg Uken (batteur de Rumble Militia, Temple Of Dread, anciennement chez Nightfall ou Stormwarrior), également responsable du son pour Anvil, Dew-Scented, Sinister ou Suicidal Angel, au Soundlodge Studio, l’album ne souffre d’aucune faiblesse.
Et en prime, on a droit à quelques soli de Rafael Dobbs (Detraktor, Karnak, ex-Venerea) sur “Scars”, “MMXX” et “Egos Aspire”, preuve que Warpath ne lésine devant rien pour nous coller l’album le plus explosif possible.
Bref, une des tueries du printemps, ça valait le coup d’attendre quatre ans pour un tel album !
Tracklist :
1. The Last One (2:32)
2. Disharmonic Revelations (3:51)
3. Parasite (3:57)
4. A Part of My Identity (3:55)
5. Visions and Reality (4:04)
6. Scars (3:39)
7. Egos Aspire (3:53)
8. MMXX (4:01)
9. Resurrection (3:00)
10. Decisions Fall (4:29)
11. Digitized World (4:29)
12. The Unpredictable Past (5:28)
13. Innocence Lost (3:47)
14. MMXX (alternative version) (3:14)
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