Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

Alors eux, je m’en souviens presque comme si c’était hier !
En fait, je les avais vus en première partie de Mortuary au Rock ‘n’ Eat de Lyon un soir de janvier 2020 et, surtout, c’était un des derniers concerts que j’ai eu le plaisir de shooter avant cette putain de situation sanitaire qui semble tuer aussi la culture !
Mon report avait été bref, mais je me fendais d’un bon vieux « Avec Warside, on reste dans le brutal, dans l’extrême certes, mais on enlève le côté technique et on se prend salves sur salves d’un death / thrash metal lorgnant sur le grind. Et niveau dévastation, ils en connaissent un rayon : ça part de partout et chaque riff semble être composé dans l’unique but de retourner la tête de l’auditeur ! Les machines à riffs que sont les guitaristes envoient leurs banderilles sans s’arrêter, la section rythmique semble avoir décidé de rester en mode tachycardie, et le chanteur hurle sa rage comme si sa vie en dépendait !
Bref, je découvrais ces lyonnais, j’ai pris une belle surprise pleine face !
Ça me va… »

Pour le coup, le groupe, formé en 2018, sort son premier EP en décembre 2020 après un single « Heroes Shed no Tears » un mois avant, et il est bon ton de constater que les espoirs fondés après cette prestation live sont confirmés !

Purée, quelle poutrerie mes amis !
Un putain de compromis entre brutal death et thrash metal des plus sauvages.
Ca riffe sévère, ça va hyper vite, la section rythmique semble avoir encore gagné en rapidité et en précision depuis le concert de janvier et ça alterne accélération à nous coller au siège avec parfois des soli qui fusent à vitesse supersonique !
Warsidesemble avoir décidé de nous envoyer un maximum de décibels en un minimum de temps et ces cinq titres ultra violents n’ont pas fini de mettre à mal toutes les cervicales des auditeurs tant l’appel au headbanging est irrésistible ! Et c’est avec une intensité qui n’a d’égale que sa précision que le groupe envoie direct « in your face » ses compositions d’une furie exponentielle !
Et que dire de ce chant : écorché, puissant, avec une toute petite réverb’ qui accentue l’intensité de l’ensemble.

Inutile de chercher à se cacher ou que ce soit, le son de Warside est tellement dévastateur qu’il mettra à mal toute oreille passant à proximité : si le but ultime de la formation lyonnaise était de tout dévaster à grand coup de décibels et d’outrance musicale, le pari est réussi !
C’est bien simple, on se prend baffe sur baffe pendant vingt minutes et chaque titre semble monter en puissance par rapport au précédent.
Maintenant, il s’agit de survivre à cet EP, et surtout aux dévastations ultimes que sont “Feeding the Crows” et “Warside”… du moins pour ceux qui sont encore debout après les titres précédents !

Une tuerie, qu’on vous dit !

Tracklist :

1. Chapter II (0:24)
2. Fahrenheit 451 (4:18)
3. Heroes Shed No Tears (3:57)
4. History of Violence (4:23)
5. Feeding the Crows (4:38)
6. Warside (4:17)

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