Line-up sur cet Album
Blackie Lawless - Guitares, Chant, Claviers / Doug Blair - Guitares / Mike Duda - Basse, Choeurs / Mike Dupke - Batterie.
Style:
Wasp, what else ?Date de sortie:
02 octobre 2015Label:
Napalm RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9,5/10
Tu me fais chier, Blackie Lawless !
J’avais juré, suite à tes frasques à la limite du méprisant vis-à-vis d’un public qui t’adule, de ne plus jamais m’intéresser ne serait-ce qu’à une seule des notes de musique que tu pouvais composer !
J’ai assisté à ton pétage de plomb au Z7 (Pratteln, Suisse) quand tu as envoyé le contenu de ta bouteille d’eau au visage d’un adolescent parce qu’il avait pris un cliché de toi avec son téléphone avant que tu ne quittes la scène pendant vingt minutes histoire de bouder en loge, je me suis déplacé au Noumatrouf (Mulhouse) pour ne voir qu’une heure de show sans rappel ni première partie, j’ai encore fait le trajet jusqu’à Lyon (Ninkasi Kao) pour te voir avant que tu n’annules la date à cause d’une salle pas assez grande pour ton melon démesuré…
C’est là que j’ai décidé de ne plus rien vouloir savoir…
Les conneries, ça va un temps !
Quel mépris vis-à-vis d’un public qui a acheté tes albums et qui a fait que tu es ce que tu es aujourd’hui, une légende !
Et depuis, je n’en ai plus eu rien à foutre de ces quatre lettres (W.A.S.P.) qui ont forgé une grande partie de ma culture metal, ni de ce son qui avait bercé quelques décennies de mes plaisirs auditifs, de « Wasp » (1984) à « Babylon » (2009) en passant par des bijoux aussi sublimes qu’intemporels qu’on pu être et que sont toujours « The headless children » (1989), « The last command » (1985) ou « The crimson idol » (1992) entre autres chefs d’œuvre.
Et pourtant, six ans après ton dernier album que j’ai adoré malgré deux reprises sur neuf titres, la curiosité est plus forte que ma bouderie !
Oui, j’ai changé d’avis en m’écoutant ton nouveau forfait : tu dis en interview être un homme neuf, que la foi t’a reconstruit, que nous avons droit au nouveau Blackie Lawless, etc etc…
Mmmmouais, admettons !
Après tout, tu ne serais pas le premier personnage public à se vanter d’un changement aussi miraculeux que divin histoire de faire du buzz et de réapparaître sur le devant de la scène pour masquer un manque de créativité flagrant : après tout, toi aussi tu dois savoir qu’ils sont nombreux, les cons qui regardent le doigt quand on leur montre la Lune.
Donc oui, la curiosité m’a envahi et a été plus forte que mes rancœurs tel le fan des actualités people devant le nouveau Voici qui avait pourtant juré que plus jamais il ne lirait un de ces torchons depuis la séparation de Brad et Jennifer !
Et le pire, c’est que je ne le regrette pas !
Dès les premières notes de « Scream », je m’y retrouve !
Alors en effet, je ne m’attendais pas à ce que tu reproduises un « The headless children » numéro deux comme d’autres groupes aussi légendaires que le tien spéculent sur leur passé en nous resuçant un clonage raté de leurs plus belles œuvres, mais là, on s’en rapproche qualitativement parlant !
Non, avec « Golgotha », tu nous balances un album digne de ce nom, digne du nom de Wasp, et surtout digne de ton rang !
Seizième album de Wasp, le troisième avec le même line up : il n’y a pas à dire, ça aide en cohésion.
On retrouve tout ce qui était bon dans « Dominator » (2007) et « Babylon » (2009) et tu sembles avoir chassé à la fois tes démons et tout ce qui pouvait exaspérer dans ces précédentes productions.
Tous les neuf titres sont au delà des cinq minutes, on pouvait craindre du remplissage inutile, il n’en est rien : “Golgotha” possède la force d’un “The crimson idol” et l’inspiration d’un “The headless children”.
Et c’est en effet dans ces deux albums qu’on retrouve bon nombre de réminiscences du Wasp qu’on écoute en ce moment.
Il est prématuré de dire si ce nouvel album surclasse ses illustres prédécesseurs mais une chose est sure, on se prend un pied monumental à s’envoyer d’une traite les 56 minutes que dure ce catalogue de belles choses.
Tiens, la ballade « Miss you », avec son refrain magnifique et son solo magique, nous ramènera vers « The idol » là où le très long « Slaves of the new World order » avec son clavier typiquement seventies à la Uriah Heep ou Deep Purple, ses soli qui partent de partout et ses breaks heavy nous feront penser à « The heretic (the lost child) ».
Et n’oublions pas les hits potentiels, malgré leur longueur : que ce soit « Scream », « Last runaway », « Eyes of my maker », « Hero of the World » ou autre « Fallen under » seront autant de titres qui feront mouche en concert là où les plus longs et intimistes « Shotgun » et « Golgotha » confirment à nouveau que tu es, Lawless, un putain de compositeur hors pair !
Donc oui, ton nouvel album avec Wasp est une tuerie, une vraie, une digne des meilleurs albums que tu as pu nous balancer tout au long de ta carrière avec ce son qui t’est si familier et ce, nonobstant un caractère de merde et une mauvaise foi de tous les instants.
Ton « Golgotha » est un des meilleurs albums que j’ai eu à me coller dans les oreilles cette année et ça m’oblige à me réconcilier avec toi… au moins artistiquement !
Et rien que pour ça, oui, tu me fais chier, Blackie Lawless !!!
Tracklist :
1. Scream (5:06)
2. Last Runaway (5:31)
3. Shotgun (6:20)
4. Miss You (7:57)
5. Fallen Under (5:07)
6. Slaves of the New World Order (8:01)
7. Eyes of My Maker (5:11)
8. Hero of the World (5:02)
9. Golgotha (7:52)
Site officiel : http://www.waspnation.com/
Myspace : http://myspace.com/WASP
Facebook : https://www.facebook.com/pages/WASP/163026404087
Facebook : https://www.facebook.com/W.A.S.P.Nation
Twitter : https://twitter.com/WASPOfficial
Youtube : https://www.youtube.com/user/theWASPchannel
Laissez un commentaire