Line-up sur cet Album
- Phil Bozeman : Chant
- Ben Savage : Guitare
- Zach Householder : Guitare
- Alex Wade : Guitare
- Gabe Crisp : Basse
- Ben Harclerode : Batterie
Style:
DeathcoreDate de sortie:
24 Juin 2016Label:
Metal Blade RecordsNote du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 7.5/10
« Cher Patron… » Il y a des groupes dont on se sait pas trop où ils veulent en venir, sur quelles eaux ils veulent voguer… Avec Whitechapel, on conçoit bien celles de la Tamise, sombres et bourbeuses, aptes à faire disparaitre un cadavre de l’œil des vivants. Pourtant le groupe étasunien, dont Mark of the Blade est le 6ème album, les noie davantage dans le Tennessee, vu qu’originaires de Knoxville.
Si Whitechapel donne toutes ses tripes sur « The Void », morceau d’ouverture, dans un style thrash/ death, le groupe se revendiquedeathcore… ce qui me pose d’autant plus de problème par la suite car si certains riffs sont assassins, j’y retrouve des tas de trucs mais peu de Deathcore.
Quelques riffs de ci, de là qui, pour le cou(p), ne vous sortent pas franchement les viscères à l’air, le morceau éponyme étant celui qui pourrait sonner le plus deathcore, avec sa lourdeur et son groove (« Tormented » et « Dwell in the Shadows » complètent ce trio deathcore).
Mais par la suite, on se retrouve dans un esprit limite metal alternatif proches de Deftones sur « Elitist Ones » et « Bring me home », puis un riff black ambient fait son apparition en plein milieu d’un « Tremors » très mort. « A Killing Industry » porte bien son nom calqué sur le style : un indus’ assez proche de celui de Fear Factory dans certains riffs. L’instrumental « Brotherhood » – titre que j’ai préféré de cet album – et son riff d’ouverture à l’acoustique ainsi que son outro au piano, bien sombres, qui iraient parfaitement sur le passage « bad trip dans la fumerie d’opium » de Johnny Depp dans From Hell, va dans un esprit bien davantage mélodique, peut-être plus proche d’un groupe de Thrash US. « Decennium » qui s(a)igne la fin de l’album s’approche plus d’un metalcore…
Bref, c’est plus décousu que des points de suture qui auraient pété ; on en perd le fil, même si le seul, vraiment conducteur soit celui du growl électrique de Phil Bozeman. Et malgré tout chaque morceau est isolément plaisant à écouter, mais l’hétérogénéité stylistique ne permet pas de poser une nette identification sur le suspect de ce méfait qu’est Mark of the Blade. On a déjà entendu parler d’eux et de leurs amusants petits jeux, peut-être ont-ils décidé de changer de méthode…
A écouter en se faisant frire un rein tout en lisant un traité de chirurgie à une prostituée.
PS : Gardez cette lettre sous le coude jusqu’à ce que je travaille un peu plus, après sortez-la…
Tracklist:
1. The Void (4:08)
2. Mark of the Blade (2:54)
3. Elitist Ones (4:38)
4. Bring Me Home (4:48)
5. Tremors (4:20)
6. A Killing Industry (4:05)
7. Tormented (4:14)
8. Brotherhood (4:20)
9. Dwell in the Shadows (4:02)
10. Venomous (4:24)
11. Decennium (6:10)
Facebook: https://www.facebook.com/whitechapelmetal/
Site officiel: http://www.whitechapelband.com/
Deezer: http://www.deezer.com/artist/123972?autoplay=true
Youtube: https://www.youtube.com/user/whitechapelVEVO
Laissez un commentaire