Note du Soilchroniqueur (Celtikwar): 7/10

Un peu d’harmonie dans ce monde de brutes….

Voici un groupe qui a fait parler de lui depuis sa création. Whyzdom est une formation parisienne de Métal Symphonic menée par Vynce Leff (guitariste) depuis 2007. Dès le premier EP « Daughter of the Night » en 2008 le groupe se fait remarquer par les médias. Malheureusement le groupe n’arrivera pas à se stabiliser, il est obligé de changer de voix à chaque album: Telya Melane officiait sur From the Brink of Infinity , il y eut ensuite Clémentine Delauney et Elvyne Lorient, c’est donc maintenant au tour de Marie Rouyer pour S »ymphony for a Hopeless God ».

Il est très difficile de changer de voix, cela fait beaucoup parler en tout cas pour d’autres formations…

Qu’en est-il alors de ce « Symphony for a Hopeless God » ?

Premièrement, on a le plaisir de retrouver la puissance instrumentale habituelle, un jeu de batterie lourd et appuyé comme sur « Let’s Play With Fire », des guitares aux riffs accrocheurs « Tears Of A Hopeless God » de nombreuses orchestrations permettant de placer les atmosphères, on s’approche de la musique de film avec ces nombreux chœurs. Tout ce qui fait qu’on aime bien le Métal Symphonic ou le Métal Philharmonique à chanteuse.

Mais qu’en est-il de la voix et du chant ?

Marie Rouyer se débrouille rudement bien. Elle arrive à s’imposer parmi les cinq musiciens présents et parvient même à les dominer lors de montées en puissance. Un chant qui se veut très énergique et soutenu, on est pas vraiment dans le lyrisme pur et dur des « divas » ni à l’opéra mais bien dans un groupe de Heavy Métal, mais cela n’empêche pas Marie de placer quelques lignes du plus bel effet, écoutez « Eve’s Last Daughter » et vous aurez compris.

On retrouve même des parties purement Heavy Métal avec le titre « Asylum Of Eden » et ses montées en puissance très énergiques pour un rendu sonnant comme un Hymne, un côté très Power avec des chœurs guerriers qui viennent soutenir le chant. Très bel effet.
Les amateurs de solo de guitare ne seront pas en reste non plus, on les retrouve sur les break instrumentaux comme celui de « Theory Of Life », alors oui on n’est pas dans le Shred mais plus dans la recherche de mélodie, ce qui colle quand même beaucoup mieux avec le style de Whyzdom.

Un petit bémol cependant, la deuxième voix masculine qui vient faire quelques apparitions comme pour « While The Witches Burn », qui nous coupe entièrement du reste de l’opus, apportant un côté décalé, qui tranche beaucoup avec le chant de Marie. Il est vrai que cela permet de varier les plaisirs, un côté Ying Yang… Certains penseront justement que c’est la qualité du titre… Mais je n’ai pas du tout accroché… Après, les goûts et les couleurs…

Ce « Symphony for a Hopeless God » est donc encore une réussite pour Whyzdom qui tape fort une nouvelle fois. Un disque bien abouti et travaillé qui devrait faire le bonheur non seulement des amateurs de chant féminin, mais aussi ceux qui aiment le « gros son » avec des riffs bien Power et des orchestrations lourdes et puissantes qui pourraient trouver leur place dans des films.

Facebook:https://www.facebook.com/WHYZDOMproject

1. While The Witches Burn
2. Tears Of A Hopeless God
3. Let’s Play With Fire
4. Eve’s Last Daughter
5. Don’t Try To Blind Me
6. The Mask
7. Asylum Of Eden
8. Waking Up The Titans
9. Theory Of Life
10. Where Are The Angels
11. Pandora’s Tears