Note de la SoilChroniqueuse (Balkiss) : 8/10

Wijlen Wij…

Qu’ouie-je ? Oui, je sais, c’est pas simple à prononcer et même si ça peut faire penser à une langue venue d’un obscur pays de l’est, il n’en est rien. Nos voisins belges, avec leur flamand, se débrouillent pas mal, non ? Et oui, la Belgique qui nous a déjà apporté Pantheist, une valeur sûre, dans le style qui nous intéresse aujourd’hui.
Si le premier album éponyme de Wijlen Wij était dans la pure tradition funeral doom, j’entends par là, comme un géant de granit qui traîne les pieds sur des kilomètres dans un paysage désolé et désertique balayé par des vents glacials, ce nouvel opus, sorti cette fois ci sur le label russe Solitude Productions, comporte des parties plus mélodiques et du chant clair (« …Boreas »), un peu plus d’effet de styles au niveau des claviers et du tempo (« Laying Waste To The City Of Je ») ou les riffs mélancoliques, ponctués de passages acoustiques et un bon travail des claviers (encore) qui donne un rendu très atmosphérique (« A Solemn Ode To Ruin »).

Bref, le combo belge se fait plus décalé, progressif, tout en variations, en restant très cohérent : ça ne plaît pas à tout le monde, mais pour moi, la nouvelle recette a fonctionné.
On notera le changement dans le line-up où le bassiste cède sa place, pour se charger du chant, laissant ainsi Kostas Panagiotou (Pantheist, Clouds – je reviendrai vous en parler -) s’investir à fond dans les claviers, qui ont la part belle dans ce « Coronachs Of The Ω »sans être prétentieux ou étouffants.
Parce que sinon ce ne serait pas marrant pour une chronique de Funeral doom, je vous annonce donc le décès de Wijlen Wij et je les remercie de nous avoir offert ce bien bel album avant de tirer leur révérence…

Tracklist :

1. …Boreas
2. Die Verwandlung
3. Laying Waste to the City of Jerusalem
4. A Solemn Ode to Ruin…
5. From the Periphery

BandCamp : http://wijlenwij.bandcamp.com/

Facebook : https://www.facebook.com/groups/wijlenwij/

Site officiel : http://wijlenwij.nulll-void.com/