Line-up sur cet Album
- Franco Caballero – Basse /
- Nate Burgard –Batterie / Rick
- Mora – Guitare / Conelius
- Hanus - Chant
Style:
Death metal techniqueDate de sortie:
14 février 2019Label:
Everlasting Spew RecordsNote du SoilChroniqueur (Antirouille) : 10/10
Basé dans l’Illinois, à Chicago, Wounds est actif depuis 2012. C’est après une longue pause et de longues heures à se perfectionner depuis 2016 qu’ils sortent un titre en 2018, An Undead Awakening. Cette mi-février est édité un EP 5 titres, Light Eater, sur lequel An Undead Awakeningest repris.
Wounds joue le registre du death metal technique et, à la lecture de ceci, les yeux se seraient volontiers levés au ciel suivis d’un profond soupir de désespoir, mais un détail, et pas des moindres, attire toute l’attention : cet EP est signé par Everlasting Spew Records. À chaque fois c’est pareil, à la lecture de ce nom, les queues se mettent à frétiller à s’en faire des bleus sur les cuisses.
Non que le registre du technique déplaise, loin de là, mais en ce moment vogue sur le death metal une mode qui consiste à en jouer et à en rejouer jusqu’à l’écœurement. Mot sujet à controverse d’ailleurs, car allez donc dire à tous les autres genres et sous-genres de n’importe quel registre qu’ils ne possèdent aucune technique. Bref, ça n’est pas le sujet. Même s’il est vrai que certains…
Belle surprise ! Mais comme dit plus haut, le fait qu’Everlasting Spew Records se penche sur leur berceau en disait déjà long. Pas de branlette de manche, pas d’acrobatie mélodique, on n’est pas dans la surenchère, d’autre le font déjà et très bien. On est dans un bon équilibre entre un brutal death et un death technique, une alchimie parfaite rendue d’un côté par une basse percutante et une batterie galopante, et de l’autre par de belles lignes de guitare mais sans concours de celui qui a la plus grosse.
Conelius a une voix dégueulasse à souhait, capable de growls profonds qu’on croiraient sortis d’un charnier et de cris abjects plus aigus sans jamais franchir la limite du black. Musicalement, c’est rapide, ça tabasse et ça joue bien, et le mastering est plus que parfait. Que faut-il d’autre ?
“Metamorphosis” est un titre vitrine du savoir-faire de Wounds : Franco et sa basse incisive sont mis en avant, Nate dézingue sa batterie dans les règles mais est aussi capable de ralentissement à te coller la tronche sur le pare-brise sur un break, Rick s’accorde quelques voltiges derrière ses cordes mais pas de branlette à s’écorcher le manche, juste trois ou quatre petits coups de poignet pour une rapide faciale à bobonne, et Conelius nous propose un éventail des plus crasseux de ce qu’il est capable de faire avec sa voix.
Wounds tape très fort avec une première sortie où se mêlent brutalité et technicité. Light Eater est une belle entrée en matière dans une discographie qu’on espère longue et peut fièrement se frotter aux ténors du registre.
Tracklist :
1 Explosion of Interstellar Terror (04:15)
2 Light Eater (03:56)
3 Metamorphosis (05:20)
4 Fractured (03:54)
5 An Undead Awakening (03:32)
Facebook : https://www.facebook.com/pg/Woundschicago
Bandcamp : https://woundstech.bandcamp.com
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