Line-up sur cet Album
- Matt Hanchuck : Guitares
- Aaron Randall : Chant
- Greg Christian : Basse
- Alex Marquez : Batterie
Style:
Thrash MetalDate de sortie:
09 octobre 2020Label:
Punishment 18 Records (CD) / SubLevel Records (digital)Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9,5/10
Quatre années d’existence et déjà le troisième album pour les Canadiens de Wreck-Defy après les déjà excellents Fragments of Anger (2017) et Remnants of Pain (2019).
Autant dire que ça ne chôme pas en Ontario.
Wreck-Defy, c’est quand même certes le guitariste Matt Hanchuck, mais les plus connus Aaron Randall (ex-Speeed, ex-Randall Frost Project, ex-Annihilator) au chant, le bassiste Greg Christian (Hand of Fire, Trauma, Trinity Fallen, ex-Legacy, ex-HavocHate, ex-Meshiaak, ex-Testament de 1987 à 1996 puis de 2004 à 2014) et le batteur Alex Marquez (Create a Kill, Excessive Bleeding, Pessimist, Solstice, Murder Suicide, ex-Wreckage, ex-Cephalic Carnage, ex-Demolition Hammer, ex-Dethroned, ex-Hellwitch, ex-Hypgnostic, ex-Malevolent Creation, ex-Resurrection, ex-The Mortuary Society, ex-Thrash or Die, ex-Sargon, ex-Brutality, ex-Antagonized, ex-Divine Empire, ex-Anger) : il était évident qu’une telle somme de talents au background imposant, ça ne pouvait que donner quelque chose d’explosif.
C’est clair, ce n’est surement pas à eux qu’on va donner des leçons de thrash metal !
En dix titres et 52 minutes de thrash metal, old school et pur jus, on se prend un max de décibels entre les deux oreilles : Wreck-Defy ne fait pas dans la dentelle, n’est pas là pour tergiverser, et ça se ressent !
Déjà, ce qui marque, c’est un gros son.
Ensuite, le groupe n’exclut pas d’incorporer des éléments modernes dans son thrash old school !
Et le travail de sape ne tarde pas : une intro qui donne le ton et les riffs ultra agressifs déboulent sans crier gare. “Beyond H8” se la joue méchamment thrash, saccadé, avec un chant à la Schmier et un refrain non dénué de mélodie, le tout dans une intensité incroyable.
C’est bien simple, ça part de partout.
Sorte d’Annihilator sous amphetamines (pléonasme ?), Wreck-Defy aurait du avoir un autre nom avec l’à-peu-près Neck-Destroyed tant sa musique est un pousse-au-headbang dangereux pour toute cervicale humaine.
Et tu crois que les Canadiens ont mis toute leur énergie dans ce premier titre ?
Je t’en foutrais : si le plus long “Powers that be” se la joue plus heavy et mid tempo, il continue de se dégager de la musique de Wreck-Defy une sorte de rage contenue qui ne demande qu’à exploser.
Pendant plus de sept minutes, le groupe nous colle une leçon de thrash metal, sur un tempo enlevé sans franchir les frontière du speed, qui peut rappeler dans son approche un certain “Deliver us to Evil” sur le premier album d’Exodus avec sa rythmique lancinante et ses soli impeccables avant de faire péter les watts dans sa toute dernière partie.
On pourrait détailler chaque titre un à un tant cet album est d’une grande richesse : Powers that be est varié, alternant les mid tempo ravageurs (le malsain “Scumlord”, “ et les brûlots implacablement speed (“Skin”, “Space Urchin”, “Freedomless Speech”, le grandiose “Goodbye to Misery” et son riff principal entêtant, le sautillant “I am the Wolf”), souvent avec des refrains imparables (celui de “Drowning in Darkness” est monstrueux, sans faire offense aux autres qui sont également facilement mémorisables et addictifs), et des changements de rythmes souvent inattendus.
Et pour finir, quoi de mieux qu’un titre acoustique, court et faisant office de calme avant une prochaine tempête en guise de futur album ?
Bref, une monstrueuse baffe, pleine de maturité, qui risque bien de faire office d’outsider pour la palme du meilleur album thrash metal de l’année.
Et puis, pour les adorateurs du vinyle, on me dit dans l’oreillette qu’on va en avoir une version 12” qui va sortir chez Doc Gator Records le 27 novembre.
L’est pas belle, la vie chez les thrashers ?
Tracklist :
1. Beyond H8 (4:29)
2. Powers That Be (7:14)
3. Skin (4:41)
4. Drowning in Darkness (6:08)
5. Space Urchin (4:13)
6. Scumlord (6:17)
7. Freedomless Speech (5:53)
8. Goodbye to Misery (5:10)
9. I Am the Wolf (6:58)
10. On the Other Side (1:03)
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