Wretch – The Hunt

Le 24 février 2017 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Nick Giannakos - Guitares / Jeff Curenton - Batterie / Tim Frederick - Basse / Michael “Mjölnir” Stephenson - Guitares / Juan Ricardo - Chant.

Style:

Power / Thrash metal

Date de sortie:

24 février 2017

Label:

Pure Steel Records

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

Fan d’Iron Maiden, Queensrÿche, Helstar, Metal Church, Crimson Glory, Heir Apparent ou d’Iced Earth, vous devriez vous arrêter sur ce groupe de Cleveland, je suis prêt à lâcher un billet que vous ne serez pas déçus !

Ce combo a été fondé en 1983 sous le nom de MX mais c’est depuis 1984 qu’il existe sous le nom de Wretch. Après quatre démos sorties entre 1985 et 1989, le groupe jette l’éponge en 1991, surement à cause d’un line up qu’on peut difficilement faire plus instable, et se reforme en 2003.
Deux démos sortiront en 2003 et 2004 avant un premier album, le bien nommé “Reborn” (2006), puis une compilation (“Make this Garden burn”, 2007) regroupant des démos et des live. C’est après encore quelques soucis de line up que le groupe sort un EP (“Rise to Power”, 2013) annonciateur d’un deuxième full length “Warriors” en 2014. Un changement de chanteur plus tard, Juan Ricardo (Dark Arena, Sunless Sky, Ritual of Torment, ex-Torment, ex-Stryker…) arrivant en 2016, et voilà arriver ce “The Hunt”, le deuxième chez Pure Steel Records, articulé autour du bassiste Tim Frederick (arrivé en 2006) et du guitariste Nick Giannakos, tous deux membres de Destructor, et d’un certain Michael Stephenson en deuxième guitariste, présent depuis 2011.

Musicalement, c’est du lourd ! On sent que les cinq gaillards ont de la bouteille : “The Hunt” fleure bon la cohérence et la maturité ! Avec un chanteur dont le timbre se rapproche de Geoff Tate ou Bruce Dickinson (excusez du peu !), une musique ancrée dans un classieux combiné de heavy, power metal estampillé US qui flirte souvent avec le thrash, Wretch nous propose huit titres plus trois intros instrumentales dont les dominateurs communs sont un réel sens de la mélodie combiné à une agressivité latente souvent contenue.

L’album débute sur une intro instrumentale “Sturmbringer” sur un son d’orage avant une alarme, le tout sur des riffs répétitifs avant que “The Wretch” ne déboule de façon véloce avec un déluge de riffs bien puissants. Le morceau est d’une fluidité remarquable et le refrain se veut imparable : Wretch débute son nouvel album sur un titre qui fera assurément mouche en concert et qui pourrait bien devenir un de leurs hymnes.
“Throne of Poseidon”, plus mid tempo, reste dans une veine power metal bien sentie, à l’esprit old school très proche d’un Iron Maiden de la deuxième moitié des eighties qui aurait rencontré Crimson Glory.
Un premier interlude acoustique “Twilight’s End” introduisant l’excellent “The final Stand” donne encore un peu plus de relief à l’ensemble et le contraste avec la furie qui suit est saisissant. Débutant sur des riffs très puissant, “The final stand” se veut être un petit brûlot de speed metal bien agréable sur lequel les fans de Savage Grace se feront quelques séances de headbanging bien légitimes. Encore une fois, le refrain est purement excellent et la maîtrise des musiciens est excellente.


“Fortune’s fool” est à nouveau une intro acoustique avant un “The king in Red” rappelant plus le power metal US cher à un certain Helstar époque “Nosferatu”. Cavalcades de riffs véloces, chant posé sur les riffs et rythmique épileptique, le morceau rappellera “To sleep, per chance to scream” par moment.
“Straight to Hell”, de son intro façon Testament, son refrain à la Queensrÿche époque “The Warning” et son solo absolument imparable, se veut être un des plus grands moments de l’album.
Le plus thrash “Pierce the Veil” se veut aussi être un bon brûlot avec son lot de parties plus agressives contrastant avec un break mid tempo sur lequel le guitariste se fait plaisir.
“Once in a Lifetime” est incontestablement le morceau le plus réussi de l’album : très proche à nouveau de Queensrÿche, ce titre aurait eu sa place sur “Operation : Mindcrime” tellement sa vélocité et son refrain peuvent rappeler cette époque bénie.
Et que dire des six minutes et demies de “She waits” sur lequel le chanteur montre tout son talent seulement accompagné d’une guitare acoustique ? Il permet de clore tout en émotion un album en tous points réussi.

Wretch signe avec “The Hunt” son ‘seulement’ troisième album en 34 années de carrière, mais quel album !
Une pure réussite !

 

Tracklist :

1. Sturmbringer (Instrumental) (1’18)
2. The Hunt (4’18)
3. Throne of Poseidon (4’12)
4. Twilight’s End (Instrumental) (1’16)
5. The final Stand (4’04)
6. Fortune’s Fool (Instrumental) (0’58)
7. The King in Red (3’40)
8. Straight to Hell (4’21)
9. Pierce the Veil (4’50)
10. Once in a Lifetime (5’52)
11. She waits (6’36)

 

Site officiel : http://www.wretchmetal.com/
Myspace : http://myspace.com/wretchmetal1
Facebook : http://www.facebook.com/WRETCHMETAL
ReverbNation : http://www.reverbnation.com/wretchmetal
Twitter : http://www.twitter.com/wretchmetal
Youtube : http://www.youtube.com/user/WRETCHMETAL1

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