Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

En parcourant l’excellente chaîne YouYoute New Wave Of Old School Thrash Metal (>> ici <<), je suis tombé sur cet artwork qui m’a de suite fait penser à un album qui m’avait collé une poussée de fièvre à sa première écoute en 1984 quand j’étais encore « pléonasmiquement » un petit adolescent boutonneux qui se confrontait pour la première fois avec ce qu’on a appelé par la suite le metal extrême !
Bon sang (si j’ose dire) ce que cette pochette fait de suite penser à celle du premier album de Bathory. Même police pour le logo, même monochromie, le portait de la comtesse Hongroise Élisabeth Báthory de Ecséd avec un pentacle sur le front en lieu et place de la chèvre originelle, même fond noir, un nom de groupe sans équivoque…
Avant même de l’écouter, tu te dis qu’on est entre l’hommage appuyé à Quorthon et Bathory et le plagiat pur et simple d’un album par lequel bien des choses ont commencé.
On ne va pas refaire l’histoire du black metal mais il est incontestable que cet album balbutiant d’un genre émergeant de la part de Thomas Börje Forsberg a été le départ d’un mouvement toujours très actif aujourd’hui.
Bref, revenons en à Zabbeth et son premier album éponyme… comme Bathory !

On ne va pas se mentir : ce ne sont certes pas des reprises mais chaque titre ressemble, et dans l’ordre s’il vous plait, aux originaux !
Le Maltais Sean “Chaos” Attard (également responsable d’un autre projet solo de black / thrash metal avec Psychopath et qui va afficher 27 ans en février prochain, nous colle dix titres – dont une intro et un outro qui ressemblent comme deux gouttes de sang à ceux de “Bathory” – qui ne sont ni plus ni moins des réinterprétations de chacun des titres de ce premier album de 1984.
Inutile de les connaitre par cœur pour y trouver une affiliation directe.

Encore une fois, certains crieront au plagiat, d’autres plus indulgents crieront au génie : personnellement j’y vois un hommage appuyé à “Bathory”, les pains et les erreurs en moins.
Réactualiser en 2022 un album qui a considérablement vieilli est un exercice qui me séduit, dans la mesure où le résultat est réussi.

Une curiosité… Aura-t-on droit à un “The return of the return……” l’an prochain ?

Tracklist :

1. Infernal Storm (instrumental) (02:42)
2. Witchcraft (02:47)
3. The Soultaker (02:56)
4. Damnation to Hell (03:11)
5. Sacrifice the Bitch (02:49)
6. Signing Satan’s Contract (02:06)
7. Possession (03:00)
8. Black Mass (03:46)
9. Heaven’s Armageddon (02:20)
10. The Winds of Chaos (instrumental) (0:33)

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