Line-up sur cet Album
- James LoMenzo - Basse
- Joe Vitale - Batterie
- Zakk Wylde - Guitares, ChantJames LoMenzo - Basse
- Joe Vitale - Batterie
- Zakk Wylde - Guitares, Chant
Style:
Rock SudisteDate de sortie:
08 avril 2016Label:
Spinefarm RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
Alors celle-là, faut que je te la raconte !
Ah si, pas de « Oh non, Metalfreak va encore nous raconter ses contingences affectives avec les femmes ».
Et bien si !
En général, c’est ce qui arrive quand le chroniqueur ne sait plus comment tourner les descriptions de ses albums sur lesquels il a particulièrement accroché, histoire de ne pas faire dans la redite ou la redondance, tout en ne sombrant pas inutilement dans le pathos non plus…
Elle était jolie tout plein, on se faisait des coucous, des sourires, on papotait de temps en temps : elle écoutait mes élucubrations de grand reporter de la scène rock/metal internationale, de grand baroudeur à la recherche de la photo qui tue, de grand esthète en matière de connaissances des groupes les plus improbables dans le plus obscur pays d’Amérique Latine.
Et elle m’écoutait, parfois même sans bailler, c’est dire si j’avais rencontré la perle rare !
Donc je l’ai invitée à manger chez moi : tout était prêt pour un bon dîner romantique, aux chandelles, avec ce qu’il faut de nourriture savamment étudiée pour à la fois respecter sa ligne de guêpe, assouvir sa préférence pour le bio tout en montrant une certaine recherche dans le raffinement et surtout, surtout, en prenant soin de choisir des aliments qui ne poussaient pas à la déflagration sonore et odorante en cas de nuit torride !
En clair, on ne s’est pas bouffé un hamburger périmé du drive d’à côté !
Il s’agissait également de trouver L’album qui permettait d’illustrer à la fois mon goût prononcé pour les musiques un tant soit peu électriques et garder un semblant de romantisme et de sensualité histoire de bien mettre tout le monde – oui, enfin, elle et moi – dans une ambiance tamisée tant par la lumière d’un vieil halogène récupéré sur internet que par la sensualité se dégageant des hauts parleurs de ma chaîne hi-fi qui date des années 80 (donc réfractaire au mp3 et son son plus que moyen…)
Bref, le nouvel album de Zakk Wylde, deuxième volet de « Boof of shadows » faisant suite au premier chapitre datant de… 1996, faisait parfaitement l’affaire, et en boucle s’il vous plait : avec ses 65 minutes réparties sur 14 titres, on pouvait se l’avaler quelques fois d’affilée sans que quiconque ne trouve à redire tant l’ambiance aussi solennelle que mélancolique s’y prête.
C’est donc dans une ambiance très « vous faisiez quoi il y a vingt ans ? » que la soirée se déroule.
Je parle encore et toujours de ma passion débordante pour cette musique et elle m’écoute, par intérêt peut être, par politesse sûrement…
La différence entre un homme et une femme étant leur capacité d’écoute diamétralement opposée à la notre, pauvres hommes que nous sommes, je m’écoute les langoureux morceaux tout en émotions du guitariste/chanteur barbu en opinant de la tête chacune de ses reprises de souffle, feignant un intérêt débordant lorsqu’elle aborde les sujets sur sa famille, ses collègues de taf, et d’autres sujets impalpables dont elle a le secret.
Entre la divine musique de Zakk Wylde en fond pendant le repas, je me prends un malin plaisir à savourer la musique du trio, le menu… et le spectacle visuel proposé tant par le décolleté de la belle que son visage angélique.
Au bout d’un moment, séduit tant par la plastique de cette personne en face de moi et l’écoute approfondie de titres tout en retenue et bourrés de feeling comme « Lay me down », « Darkest Hour », « Eyes of Burden » ou autre « Sorrowed Regrets », je prends ce qui me sert de courage à deux mains et fonce précipitamment sur la demoiselle me racontant à ce moment-là des souvenirs douloureux, encore plus déchirants pour elle quand elle entend les poignants et bien nommés « Tears of December » et « Yesterday’s Tears », et te me lui roule une espèce de pellasse, mon gars, à lui dépoussiérer le cerveau en me disant que je peux toujours lui refourguer l’excuse du « excuse moi, c’est la première fois que ça m’arrive »…
La musique, elle, continue à nous envoyer sa magie fabuleuse de par ses couplets et refrain merveilleux et des soli à tomber par terre…
Lorsque j’arrête ma séance de nettoyage bucco plombaire, elle me regarde avec de grands yeux tout ronds et…
Bref, « Book of shadows II » m’a foutu une belle baffe avec cet album plus que réussi.
La demoiselle… ben, la demoiselle aussi !
Après une histoire pareille, c’est inutile que je cherche à l’emmener au concert de Zakk Wylde à la Belle Électrique de Grenoble le 10 juin prochain…
Tracklist :
1. Autumn Changes (5:14)
2. Tears of December (3:35)
3. Lay Me Down (6:06)
4. Lost Prayer (4:27)
5. Darkest Hour (5:05)
6. The Levee (5:47)
7. Eyes of Burden (3:43)
8. Forgotten Memory (3:49)
9. Yesterday’s Tears (4:15)
10. Harbors of Pity (4:10)
11. Sorrowed Regrets (5:46)
12. Useless Apologies (3:38)
13. Sleeping Dogs (4:36)
14. The King (4:42)
Site officiel : http://www.zakkwylde.com/
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Twitter : https://twitter.com/zakkwyldebls
Youtube : http://www.youtube.com/user/zakkwyldetv/featured
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