Zonaria – The Empire Cancer

Le 29 janvier 2010 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Simon Berglund – Chant/Guitares Emanuel Isaksson – Batterie Emil Nyström – Guitares Markus Akebo - Basse

Style:

Black/Death mélodique

Date de sortie:

27 octobre 2008

Label:

Century Media
Pour la seconde fois, Zonaria nous sort le grand jeu et nous balance son matos dans la tronche plus vite que Lucky Luke. Zonaria, c’est 45 minutes d’un pur son digne de cérémonies vikings virant en baston dans les nuits glaciales de quelque part là haut, là où il fait froid, là ou l’on voit encore quelques rennes se balader sans se faire emmerder par des kids lançant du pop-corn ou autres quignons de pain. Là haut, ce sont nos chers pays scandinaves, riches en krisprolls et en groupe de death en tout genre.

The Cancer Empire, second opus de ces suédois bien couverts est la consécration que nombre d’entre nous attendait. En effet, Infamy and The breed avait laissé le grand espoir de voir se renouveler un style de death puissant et mélodique faisant frissonner n’importe quelle bouillotte récalcitrante, tant cette musique était pénétrante et imposante.

Basé sur (on s’en doute un peu) le thème du cancer et sur toutes les interprétations et sens dérivés qui peuvent être faits, ce nouvel album rentre-dedans ne va pas par quatre chemins pour montrer sa qualité incontestable. Le morceau d’introduction Slaughter is Passion nous indique tout de suite le sens et la spiritualité de ce qui va suivre. Arrangements symphoniques à gogo, chant death plus que maitrisé et impressionnant, son clair, propre et net (merci Mir laine), tout est la pour nous emprisonner les oreilles, et on aime ça. D’hymnes nordiques (At war with the inferior) en passant par des ambiances plus heavy (Termination Process) à des compos jouant avec les contradictions (The Icon and the Faceless), on est bercé par une atmosphère pesante bien mise en valeur par un mix ultra léché.

Voilà, le point noir. C’est un peu trop parfait. Le son est trop bon, la batterie trop mécanique, les instrus parfois noyés, ce qui fait perdre de l’authenticité au résultat final. Enfin je vous conseille toutefois de ne pas vous arrêter à ces détails, car il serait vraiment dommage que vous passiez à côté d’un très bon exemple de ce que nos amis nordiques savent faire de mieux dans le monde du death-métal.

Son.
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