Le PYHC Fest, c’est dans moins de 3 semaines. Donc je continue de vous faire découvrir ce festoche pas cher (vous l’avez déjà compris j’espère) avec aujourd’hui du couillu, du lourd, du violent, avec deux groupes de la soirée du Samedi 26 Juillet: la soirée METAL !

Nightcreepers
Pagan Folk Metal, Conflans-Sainte-Honorine – Samedi 26 Juillet, Soirée Metal

Vous êtes le seul groupe Pagan/Folk Metal du PYHC Fest. Pouvez-vous nous en dire plus sur votre son ?
On est effectivement un groupe à base folk metal (et nous sommes fiers de représenter cette sphère lors du PYHC Fest !) avec deux guitares, une basse, une batterie et des claviers. Grossièrement je dirais qu’on mélange les styles black, death et folk avec du chant harsh et des choeurs. Mais depuis cette année on a décidé de mettre un peu en stand by les étiquettes pour mieux exploiter les influences de chacun. Le set qu’on propose reprend des morceaux de nos deux albums avec des guitares plus lourdes et des ambiances re-orchestrées par Matis Peltier (qui gère également les départs de samples en live). Son travail apporte vraiment la touche finale à nos musiques.

Comment abordez-vous ce genre de concert où le public n’est pas spécialement familier au style ?
Je pense qu’on fait, chaque année, autant d’affiches tous styles de metal confondus que d’affiches pagan/folk et la fusion des styles permet parfois de faire que les gens s’y retrouvent tout de même. Ca fait plaisir à voir. En tout cas de notre côté ça ne change rien, on apporte la tempête.

Ce style justement est principalement nordique, mais comment se porte sa scène français ? Et quels sont ses groupes phares ?
L’époque où le folk metal ne se trouvait que dans le Nord est révolue je pense. Nous avons pas mal de groupes très talentueux aux quatre coins du globe maintenant. En ce qui concerne la France, je ne saurais dire quels sont ces groupes phares car tout n’est qu’affaire de subjectivité. En revanche mon dernier coup de cœur en la matière s’appelle Cerevisia. Allez les écouter et si possible les voir en live, ça déboîte.

Parlons un peu musique. Votre dernier disque est sorti en 2012. Son successeur est-il déjà dans vos plans ?
Exact, le prochain opus – qui s’appellera « Hreidd » – est bientôt terminé. Nous voyons le bout du tunnel après des mois de labeur. Nous sommes impatients de diffuser toutes ces nouveautés (et il y en a).

On dit souvent que le Pagan ou le Folk Metal ont des thèmes qui parlent de Viking ou d’autres anciennes tribus païennes. Est-ce un stéréotype ou plus ou moins la vérité ? De quoi parle votre musique ?
C’est un cliché réaliste, la quasi totalité des groupes issus de cette scène (nous y compris) ont sans doute emprunté, d’une manière ou d’une autre, à ces thématiques. Mais je ne veux pas parler à la place des autres. Pour NightCreepers, il est essentiel de distinguer l’inspiration médieval-fantastique car nous ne faisons pas de reconstitution historique. Le monde dans lequel nous évoluons à travers les paroles a été façonné et continue son élaboration depuis 2009. Les textes traduisent des injustices, de la recherche de soi, de la lutte (physique et mentale), des joutes verbales entre différentes entités d’un panthéon imaginaire… le sujet change d’un morceau à l’autre en gardant toujours sa fidèle toile de fond folklorique, insidieuse et maculée de plasma.

Un dernier mot, pour ceux qui se rendent au PYHC Fest 2K14 ?
Open up this fucking pit!
#bethere #no-joke

Facebookhttps://www.facebook.com/NIGHTCREEPERS.OFFICIAL

 

 

Sound Of Memories
Heavy Death Melodique, Paris – Samedi 26 Juillet, Soirée Metal

Créé en 2010, le groupe semble avoir pas mal galéré jusqu’à l’arrivée de Nacim à la batterie en 2012 puis Flo au chant en 2013. Quelle est en résumé votre parcours ?
Le groupe s’est crée fin 2010 sur une base de trois amis: Alain (guitare), Lucho (guitare) et Fabien (Basse). Ce trio partageait les mêmes influences musicales (heavy/trash/death) et se mit rapidement à composer. La formation a été complétée avec un batteur et une chanteuse quelques mois plus tard. Devant la difficulté de trouver une unité dans les compositions et les nombreuses divergences musicales, le groupe est revenu au trio originel en 2012 avec quelques compositions dans les bagages. Nacim a été recruté sur internet peu de temps après et à tout de suite correspondu à nos attentes de par sa motivation et les influences qu’il partageait avec nous. Flo est venu compléter la formation en avril 2013, insufflant une nouvelle dynamique au groupe de par ses vocaux extrêmes et ses influences plus modernes. Disposant déjà d’un peu de matériel musical et de de textes, le groupe nouvellement constitué a pu très rapidement entrer en studio en Aout 2013.

Ça a permis au groupe de sortir un premier EP en 2013 de 3 titres. Quels ont été les retours jusqu’ici ?
Les retours ont été vraiment positifs sur Living Circles. La plupart des chroniques ont salué la très bonne production dont nous avons bénéficié (enregistrement au studio Zoé H). C’était très important pour nous d’avoir un EP propre en terme de son, cela permettait de pouvoir entendre distinctement chaque instrument et de proposer un premier effort sérieux. Certains ont pu reprocher cette démarche, jugeant que le son était parfois trop lisse ou trop brillant, ce qui pouvait nuire à la puissance de l’ensemble. Globalement les chroniques ont salué la cohérence et l’imbrication des instruments, la musicalité de l’EP, l’aspect mélodique des chansons et leur dynamisme, l’audace de la voix death sur une musique plus heavy/trash… Ces chroniques nous ont fait extrêmement plaisir car nous avons beaucoup travaillé pour proposer un contenu abouti qui tente de fusionner nos influences. On nous a reproché l’articulation temporelle un peu étrange des trois morceaux (futur, passé, présent), des structures parfois trop scolaires, ainsi que l’alternance d’ambiances trop éloignées. Nous en sommes conscients et travaillons à corriger cela pour la suite.

Votre décrivez votre musique comme un mélange de riffs Heavy sur une base Death Mélodique plutôt old school. Comment cette fusion est-elle venu, et surtout est-elle parvenu a se mettre en place pour en sortir quelque chose de bon ?
Cette fusion s’est faite dans la douleur, il a fallu des mois pour digérer les influences de chacun et surtout essayer de tous composer dans la même direction et donc définir l’identité de Sound Of Memories. Nous avons été influencé par beaucoup de groupes et de scènes différents (heavy des années 80, thrash de la bay area, death old school, metal plus moderne, melo death des années 90-2000). Nous essayons désormais de trouver un équilibre entre agressivité et mélodies et entre le coté dynamique et atmosphérique. Cela semble satisfaire tout le monde. On peut comparer cela à une sorte de cahier des charges, il faut qu’on retrouve dans chaque chansons des effets de signature propres au groupe (ambiances, mélodies, solis, riffs agressifs, gammes phrygiennes…). La difficulté étant de composer en s’adaptant au style des autres membres du groupe en gardant une cohérence avec ce qui a été fait précédemment…

Vous n’êtes plus qu’à une date de la fin de votre tournée pour la promo de Living Circles, qu’est que vous en retenez ? Et surtout qu’attendez vous de ce PYHC Fest ?
De très bon moments et beaucoup de rencontres! Cette tournée nous a permis de jouer avec des groupes que nous apprécions (Bleed, Dead Cowboys Sluts, Unscarred, Thanatic Eyes…) et de nous faire un peu connaître en distribuant Living Circles. Nous avons eu l’opportunité de jouer dans des salles vraiment cools (la Cigale, Le Covent garden, le Temps libre…) souvent devant un public… clairsemé, mais motivé !
Nous avons été soutenus par diverses assos que nous remercions (Army of one, Thanatos production, Dead Unicorn…) ainsi que des personnes investies (Fu, Elie).
Le PYHC va être le moyen de finir en beauté notre tournée en participant a un festival. C’est une première pour nous et nous sommes impatients de fouler les planches !

Quelques mots aux indécis pour cette date dans l’Yonne ?
C’est notre dernière date avant la fin de la tournée, on ne sera pas sur les planches pendant un long moment à cause de (ou grâce !) à l’enregistrement de l’album. Si vous voulez venir voir un groupe de metal sympathique, n’hésitez pas. D’autant plus que tous les groupes présents cette année au PYHC sont des groupes très talentueux que ça soit dans la branche hardcore ou metal. Il n’y a pas à hésiter vu le tarif. C’est également l’occasion de découvrir les grands talents de demain qui sait. En tout cas, nous donnerons notre maximum et nous promettons un show de qualité pour remercier l’organisation PYHC de la confiance qu’ils nous accordent. Merci à toi pour l’interview !

Facebookhttps://www.facebook.com/soilchronicles

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