Interviewer : Le Marquis Arthur
Interviewés : Spellbound (Chant) / Nks (Guitares)
Photo Hellfest 2019 : Metalfreak

Aorlhac, qu’est-ce que c’est ?
Aorlhac est en fait l’ancien nom de la ville d’Aurillac dans le Cantal.
A travers notre musique, nous voulons faire découvrir et partager les légendes auvergnates et la beauté du paysage de cette région.
C’est un thème assez riche en plus.

Quel est votre style rattaché ?
Nous nous identifions au Black Metal.
Mais on peut même dire Epic Black Metal. C’est sûrement le style qui correspond le mieux à notre thématique.

Qui compose les chansons ?
C’est Nks qui s’occupe la composition musicale. Spellbound s’occupe des paroles. Ensuite, on retravaille la musique tous ensemble et chaque membre y apporte sa touche.

De quoi s’inspire-t-il pour les paroles ?
Spellbound : Je m’inspire du paysage auvergnat, si riche et luxuriant et assez varié en plus : ‘l’Auvergne a plaines et montagnes’.
Je m’inspire de ce que j’ai vécu ici et bien sûr les anciennes légendes, le terroir et les histoires locales.
L’ancien bassiste du groupe, qui a lancé cette thématique, était historien, ce qui explique beaucoup de ces références.
J’essaye aussi de rester fidèle à sa vision.

Quelle est votre instrumentation ?
Nous sommes cinq dans le groupe et chacun a son instrument : batterie, chant, guitare, basse, guitares rythmique et acoustique.
Nks : Sur le morceau « Averses sur Peyre-Arse » je fais aussi un peu d’accordéon.

L’album « Pierres Brûlées » :

Que représente pour vous cet album ?
Et bien, plusieurs choses en fait. Déjà c’est la consolidation de notre Line-Up actuel. Cet album marque aussi un terme à la trilogie des vents qu’étaient les trois albums précédents. Ce n’est pas non plus un changement total, on voulait juste parler un peu d’autre choses, mais notre style reste le même.

Comment a été créé cet album ?
En fait, nous nous sommes lancés un défis avec cet album. D’habitude on prenait notre temps pour composer, là on a voulu essayer de travailler de manière différente : produire l’album en deux mois. Défi réussi, il était fini en mars et on avait commencé en janvier.
Spellbound : Certes ça n’a pas été facile, j’ai par exemple enregistré toutes les paroles sur quatre week-ends, soit une chanson par jour. Mais le résultat en valait la peine, même si les confinements et couvre-feu n’avait pas arrangé les choses, on l’a fait.

Quelles ont été vos influences pour cet album ?
On voulait se recentrer davantage sur le Cantal avec ces volcans, et par exemple la chanson « Vingt sièges, cent assauts » qui est un hommage à la cité de Saint-Flour.
Cet album est aussi plus personnel que les autres pour nous, plus intime en quelque sorte.
Comme cet album est assez soutenu musicalement, on a décidé de mettre la chanson acoustique vers le milieu de l’album afin de faire comme un temps de pause.
Dans les autres albums, elle était soit au début soit à la fin.

Pourquoi avoir signé chez le label Les acteurs de l’ombre ?
Nous sommes chez LADLO depuis l’album « l’Esprit Des Vents ».
A l’époque, notre ancien label ne correspondait plus à nos attentes et nos besoins. En fait, c’est LADLO qui nous a proposé de signer, à ce moment ils étaient un label montant et on s’est dit que c’était avec eux qu’on ferait évoluer le groupe dans le sens qu’on voulait.
C’est aussi qu’ils ont été les seuls à nous proposer quelque chose dans la transition que le vivait le groupe.
Aujourd’hui, c’est aussi grâce à eux que, de groupe de studio, nous sommes devenus groupe live qui fait des concerts.

Quels sont vos futurs projets ?
Nous avons plusieurs dates prévues en France et à l’étranger pour fin 2021 et 2022.
On va donc promouvoir ce nouvel album à travers ces concerts.

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