Interviewer : Le Marquis Arthur
Interviewé : Christophe Chatelet (Guitares, Chant, Basse)
Samedi 6 novembre, Winter Rising festival, Bessancourt (95).
Quelle est l’origine de ce nom de groupe ?
Gorgon n’est pas une référence à la créature mythologique, nous avions trouvé ce nom dans un livre de sorcellerie, l’intitulé était « Daemo Gorgon », nous avons juste gardé le Gorgon.
Quel est votre style rattaché ?
Nous nous identifions depuis la création du groupe comme Black Metal classique, toujours dans l’esprit des années 1990.
Comment s’est créé votre groupe ?
En 1991, je cherchais des musiciens pour créer un groupe de Black Metal, ici, à Antibes : j’ai laissé une annonce chez un disquaire et c’est comme ça que j’ai été rejoins par Patricia, notre première batteuse.
Elle avait une bassiste qui nous a rejoint également.
Lors du premier album en 1992 nous n’étions donc que trois.
Aujourd’hui le Line-Up a évolué et changé.
Qui compose les chansons ?
Je compose la musique et le chant, je joue et fais de l’improvisation spontanée jusqu’à trouver ce qui me plaît.
Quelle est votre instrumentation ?
Pour les concert nous avons deux guitares, basse, batterie et chant.
L’album « Tradition Satanae » :
Que représente pour vous cet album ?
Je dirais que c’est à la fois le plus brutal et le plus abouti de nos albums, j’estime que c’est le meilleur album à faire écouter à quelqu’un qui voudrait nous découvrir.
L’album donne vraiment l’impression d’une marche des âmes condamnées, est-ce voulu ?
En fait « Traditio Satanae » est un terme de l’Eglise qui signifie ‘livré à Satan‘.
L’album et la pochette illustrent un homme déchu de l’église qui, du coup, ne peut être livré qu’à Satan. Derrière lui se tiennent d’autres déchus.
Sa toge est recouverte de symboles du diable, ce qui montre très clairement qu’il n’est plus au service de l’Eglise.
A travers cet album, vouliez-vous transmettre des sentiments personnels ?
Non, pas spécialement. Il y a quelques références de mon vécu certes, mais ce sont aussi des texte d’inspirations fictives.
L’album représente-t-il le voyage de la mort ?
Il est libre d’interprétations, je dirais plutôt que nous avons chercher à représenter les différents aspects de la morts : physique, émotionnel… Chacun peut y comprendre ce qu’il veut.
Avez-vous des anecdotes de l’album ?
Nous avions commencé l’enregistrement le jeudi 1er octobre 2020, mais les jours qui suivent ont été marqués par une violente tempête qui a empêché notre batteur d’être présent pour l’enregistrement. C’est donc un batteur de session qui a joué avec nous, à la grande déception de notre batteur.
Heureusement, comme nous avions répété l’album ensemble avant, son travail à pu être à peu près restitué.
Pourquoi avoir signé chez Osmose Productions ?
Avant 2018, nous étions en autoproduction. Nous avions choisi de signer chez Osmose depuis cet album car c’est eux qui nous proposaient le partenariat qui nous convenait le mieux.
Quels sont vos futurs projets ?
Eh bien pour commencer nous avons plusieurs concerts prévu en 2022 qui nous serviront à promouvoir cet album. Je comme déjà à réfléchir pour un prochain album aussi.
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Live report Winter Rising Festival 2021
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