Interviewers : Muche & Metalfreak
Interviewés : Olivier « Piv » Casula (Batterie), Matt Asselberghs (Guitares), Magali Luyten (Chant)
Photos : Metalfreak
(NdMetalfreak) On en a pourtant fait, des interviews ! On en a pourtant subi, des dialogues de fous ! Mais alors là, ce fut le pompon ! Matt et Piv, respectivement guitariste et batteur de Nightmare, suivis par la suite par leur nouvelle chanteuse Magali, en jouant le jeu de l’interview à peine entrecoupée par des cris de Franck (guitares), nous ont fait la totale… dans une bonne humeur de tous les instants !Yves, pris sur une autre interview, arrivera pour le final dans le box où c’était… le box !
Difficile de garder son sérieux ? Et bien si ! On y est arrivés… Enfin presque…
(Chris) Metalfreak : La dernière fois que j’ai fait une interview de Nightmare, c’était déjà au Hellfest…
Matt : ouais, ya deux ans. Balance tes questions pourries, Chris ! (rires)
Mfk : Alors, le coup des questions de merde, on nous l’a déjà fait (rires)
Vous aimez tant que ça jouer le matin, parce qu’à chaque fois qu’on vous voit, c’est quand même assez tôt… ?
Matt : Alors voilà, c’est la programmation, on ne critique pas le fait de jouer le matin. Parce que déjà, jouer au Hellfest sur une Mainstage, ce n’est que du bonheur.
Après effectivement, on joue le matin, on a quand même gagné une place depuis deux ans, ça veut dire qu’il y a une certaine évolution. Donc, c’est pas qu’on aime jouer le matin, on fait ce qu’on nous demande de faire et on essaie de le faire bien.
Mfk : je voulais savoir si vous ressentiez une pression plus forte quand vous jouez au Hellfest ou sur un concert normal, et surtout pour ceux qui viennent d’intégrer le groupe ?
Matt : Pour nous les vieux (rires d’Olivier – Piv -), la pression est la même, qu’on joue devant 10,15,30, 200 ou 2000 personnes : pour moi c’est pareil, et pour le groupe je pense que c’est pareil.
Après, pour les nouveaux, c’est effectivement le premier concert avec ce line up et tu commences au Hellfest. Je peux comprendre que ça ne soit pas évident.
Je laisse Piv parler de ça.
OC (Piv) : Donc pour moi, c’est mon premier Hellfest, mon premier gros festival en tant que musicien. J’ai fait quelques festivals comme le M-Fest ou le Rockwell en Allemagne. Mais le Hellfest reste mon premier où je joue.
Mon premier concert, je l’ai fait à 9 ans et mon premier album, je l’ai enregistré à 14 ans. Enfin voilà quoi, je fais de la musique depuis que je suis né.
(Franck Milleliri (guitares) revient en gueulant)
OC (Piv) : J’arrive à gérer le stress : scènes après scènes depuis 25 ans, je sais ce que c’est que de jouer et j’avais une idée de ce que c’était le Hellfest. Personnellement j’ai pris une claque. Putain, je me revois ce matin en me réveillant à l’hôtel dans mon pieu avec le cœur qui bat. Je me lève, je souffle, c’est cool et y a pas de problème, on joue tout à l’heure, et j’ai mon frère (NdMFK : il montre Matt) qui est avec moi. Matt c’est comme mon frère. On joue ensemble dans Sangdragon.
Matt y est guitariste, moi je suis batteur. On a des automatismes, on est nés le même jour, on est du 23 mai, mais pas de la même année.
Je lui dois beaucoup à Matt, il a appuyé pour que je fasse partie du groupe. Et je lui en suis reconnaissant parce que c’était l’opportunité que j’attendais.
J’ai 30 ans aujourd’hui, j’ai commencé la musique à 5 ans et depuis ce temps-là je sais que c’est ce que je veux faire.
Je veux ça, j’aime ça, je vis pour ça, vraiment.
Après j’ai fait le taf. On ne me connait pas, je viens de nulle part et c’est d’autant plus gratifiant pour moi. Faire un premier concert avec Nightmare au Hellfest, c’est pas donné à tout le monde. Je l’ai fait et putain, j’en suis fier. C’est une grande aventure qui commence pour moi.
Mfk : la dernière fois que vous avez joué au Hellfest, c’était pour promouvoir « The Aftermath ».
(Matt prend le micro)
Matt : Alors Chris, ca fait quoi d’être dans un webzine et d’interviewer des gens connus ?
Mfk (mode faussement blasé) : Alors écoute, ça fait 35 ans que j’écoute du metal et c’est l’aboutissement de toute une vie. Et comme je suis totalement infoutu d’apprendre à jouer d’un instrument, j’ai appris le micro.
Et franchement, ça me va très bien, au lieu de chanter, je pose des questions…
Matt : Ca fait quoi d’habiter vers Grenoble et dans une ville un peu pourrie ?
Mfk : Je voulais me rapprocher d’Yves Campion (rires)
OC (Piv) : Et ça te fait quoi d’être à côté de Nightmare ? T’en chie un peu non ?
Mfk: Je me serais retrouvé à côté de Calogero (un autre Grenoblois), ça m’aurait fait chier… mais là, Nightmare, ça me va.
Matt : Et à Grenoble, qu’est-ce que t’aimes ? Genre les Dunes (la boîte échangiste), ça te parle ?
Mfk : Tu sais qu’elles sont pourries tes questions ? (rires)
Mfk : la dernière fois que vous avez joué au Hellfest donc, c’était pour promouvoir « The Aftermath« . Aujourd’hui, c’était certes pour présenter le nouveau line up, mais aussi pour présenter les nouveaux morceaux. Comment le tout a-t-il été accueilli ?
Matt : alors comme tu dis, on avait joué en 2014 pour « The Aftermath« . « The Aftermath« , ça veut dire les conséquences. Les conséquences de beaucoup de choses, puisque, je le dis clairement aujourd’hui, cet album, je ne peux plus l’écouter pour plein de raisons. Des raisons internes qui ont fait qu’à un moment, notre musique en a été gangrénée.
Aujourd’hui, avec ce line up et cet album qui arrive, dont la release party aura lieu à Grenoble le 25 Novembre à la Belle Électrique, ce n’est que du bonheur. Et c’est notre première date.
Ce n’est pas évident et on a beaucoup de chance, il y a beaucoup de groupes qui commencent dans un « troc son », nous on commence au Hellfest.
Le nouveau line up a été défini en Septembre 2015, et c’est un peu comme l’équipe de France (on est en plein Euro 2016), ce n’est pas parce que tu rassembles les meilleurs joueurs du monde qu’ils savent jouer ensemble, et d’une façon ou d’une autre, alors on commence, mais tout se passera bien.
Mfk: peu de choses ont déjà filtré sur le nouvel album, on entendu deux morceaux sur votre prestation ici au Hellfest, j’ai trouvé qu’il y avait une certaine agressivité qu’on ne retrouve pas dans les anciens albums. Est-ce que le fait d’avoir recruté un batteur qui vient de l’extrême a joué sur la compo ?
Matt : en effet, dès que David et Jo sont partis, j’ai tout de suite pensé à Piv parce que déjà c’est mon meilleur pote, mais c’est aussi parce que c’est une machine. Tu lui balances une structure, qu’elle soit en binaire ou en ternaire, ou très difficile à comprendre, il écoute un rythme, il sait le jouer direct. Et à un certain niveau, il faut avoir quelqu’un comme ça pour avancer.
Il faut savoir que Piv a enregistré l’album en six heures au studio, et du coup, le coût est minime. Et la technique est là. Parce que justement comme tu disais, avec Franck quand tu balances un riff très thrash, très incisif, on a besoin d’avoir quelqu’un à la batterie qui nous comprenne.
Mfk : Alors effectivement, de ce que j’ai entendu, l’empreinte thrash est bien présente, mais vous gardez une certaine part de mélodie dans vos compos.
Matt : Oui, mais ça reste Nightmare. C’est ce qu’on a déjà eu l’occasion d’expliquer auparavant, les personnes qui composent la base de notre musique sont toujours dans le groupe. Donc c’est Franck et moi, on est cul et chemise au niveau compo, on base tout sur les grattes et Piv suit et amène des trucs à la batterie. Donc comme la base de la compo reste la même, donc si tu veux, l’auditeur qui découvre le nouveau Nightmare ne sera pas dépaysé.
Il y a aussi Yves (Basse) et Mag (chant) qui se sont vraiment investis.
On est français et on l’assume, on n’est pas américains au niveau des tournures, et le fait que Kelly « Sundown » Carpenter (ex-Beyond Twilight, ex-Firewind, Darkology…), a pu corriger nos compos, c’est ce qui fait que Nightmare est passé à un niveau au-dessus.
Piv : pour la suite, on a différentes étapes comme les USA ou le Canada, donc a beaucoup travaillé les textes du prochain album qui sortira le 25 novembre pour que ça se passe super bien là-bas. Et tout s’est fait en un minimum de temps, on a été super efficaces du début à la fin.
Ça a pris très peu de temps. Avec Matt on se connaissait, mais il a fallu découvrir les autres membres. Chacun a des influences totalement différentes, aussi bien de l’extrême, du rock & roll que du hard rock, du thrash, du death, etc… Et on a tout mis en commun, et il en ressort que tous les refrains de l’album sont des tubes. Tu les mettrais sur MTV ou sur n’importe qu’elle chaîne, ça claquerait.
Nous, on vend pas notre chemise. Parce qu’aujourd’hui les maisons de disques, c’est l’argent forcément. On est dans un monde où tu joues ta musique, mais où c’est l’argent qui domine forcément. C’est comme ça.
On s’en sert, ils se servent de nous. C’est un deal qu’on a avec eux forcément, et ça marche comme ça.
Cela dit, on n’a pas fait une musique commerciale, ça reste du Nightmare, mais qui est accessible à tout le monde. Un mec qui n’est pas metalleux, il écoutera et il aimera. Et un metalleux, il aimera également parce qu’il s’identifiera à notre metal.
Et c’est ce qu’on a voulu faire : récupérer un public et grossir forcément.
Mfk : vous n’avez pas peur d’être attendus au tournant ? Parce que la séparation s’est faîte assez brutalement pour les fans…
Piv : forcément. La batterie c’est l’âme d’un groupe. Je ne suis pas quelqu’un de médisant, je suis quelqu’un de très gentil et même de très ouvert. Je vais te dire très honnêtement, je pense avoir apporté quelque chose à Nightmare que le groupe n’avait pas. Sur la rythmique, sur la « fignolisation » (sic) des morceaux. Le petit truc en plus qui manquait et qui fait que là ça prend.
Muche : Le petit truc qui fait qu’on reconnaît Nightmare au kick ?
Piv : exactement. Alors attention, c’est pas de la prétention, je suis loin d’être comme ça. Ça fait vingt ans que je joue, que je donne des cours, et j’ai ma personnalité musicale. Mais j’ai voulu conserver la touche Nightmare en y apportant mon jeu.
Parce que mine de rien, Nightmare tourne depuis 1979 et on en était fan, je sais qu’on perdra des gens qui étaient là pour Jo. C’est triste. Jo c’était quand même le chanteur de Nightmare, il avait une voix, le groupe était reconnu.
Mais aujourd’hui, on a une chanteuse qui est capable de tout faire.
Mfk: le choix de Mag était évident pour vous ?
Piv : Alors oui et non.
Matt : je peux répondre ?
Piv : C’est le line up qui manquait ! Fraîchement arrivé de l’extérieur, en étant musicien, je connais la musique, et pour le line up, on a fait les bons choix.
Mfk : pour en revenir à Magali, le choix s’imposait ? Comment se sont passées les auditions ?
Matt : En fait, on va mettre les choses au clair direct. David et Jo sont partis d’eux même. Il n’y a jamais eu d’embrouilles, ils sont partis comme ça.
Du coup, on ne savait même pas si on continuait. On restés un peu sous le choc, sans savoir quoi faire, et t’as la maison de disques derrière. Sans faire de provocation, on s’est dit qu’il fallait changer, éventuellement pour une chanteuse, et on était sûrs de vouloir le faire pour quelque chose de différent de ce qui existait déjà chez Nightmare.
Il s’avère qu’en 2012, sur le morceau « The Dominion Gate (Part III) » de l’album « The Burden Of God« , Magali avait déjà chanté. Humainement, ça passait très bien et musicalement c’était très agréable. On avait senti que ça pouvait coller.
Résultat des courses, j’ai un peu forcé le truc au début, je ne vais pas dire que c’était mon idée pour Mag, mais j’y ai pensé pour plein de raisons. Donc on l’a engagée.
Mfk: vous n’avez pas peur qu’elle subisse un peu trop la comparaison avec Jo ?
Matt : pour être franc, j’’en ai parlé avec elle. Je pense qu’elle n’en a rien à foutre de Jo et de ce qui s’est passé avant. Elle n’est pas du tout là-dedans. On joue dans le nouveau Nightmare, on est dans un délire vraiment très positif. On joue des anciens titres, on jouera l’album quasi entier à Grenoble le 25 novembre à la Belle Électrique. Mag accepte volontiers l’héritage de Nightmare et le fait vivre.
Mfk : Magali ne fait pas du Jo Amore, elle fait du Magali mais elle conserve le style Nightmare qui colle si bien au groupe.
Matt : oui, c’est pour cela qu’on la choisie…
(Mag rentre dans le box à ce moment là)
Mag : Je viens écouter s’ils racontent des conneries haha !
Matt : Merde…
Piv : arrête-toi dans ce que tu disais haha.
Matt : pour reprendre ce qu’on disait, on ne voulait pas une copie conforme de Jo. Mag a une voix unique. J’écoute beaucoup de groupes dans des styles différents où ce sont des femmes qui chantent. On se situerait entre Arch Enemy, Epica et Doro. L’avantage de Mag, c’est qu’elle sait faire les trois voix. Elle n’est pas coach vocal pour rien. Elle va savoir faire de la voix claire, saturée ou gutturale. Et ça nous offre une palette vocale super importante.
Piv : Autant avant on pouvait reconnaître Nightmare… (Matt lui met le micro dans la bouche) … Merci mon frère… Autant avant on pouvait reconnaître Nightmare via Jo, autant maintenant c’est Mag qui reprend le flambeau. Tu peux pas te tromper.
Mfk : parce que justement, Mag, avant que tu arrives, on abordait le sujet de la comparaison avec Jo… Ton avis sur la question ?
Mag : la comparaison… je vois les choses comme ça : j’arrive dans Nightmare, je prends un héritage de trente ans.
Je le respecte, mais le passé de Nightmare ne fait pas partie de mon histoire. Donc ça démarre à partir de maintenant jusqu’à ce qu’on soit vieux, croulants sur scène haha. Le plus longtemps possible !
Je pense que s’ils m’ont engagée c’est justement pour ne pas avoir à faire face à cette comparaison. En tout cas, j’ai très envie de faire plaisir aux fans et de reprendre, au mieux, les anciens titres pour ne pas aller que dans les nouveaux, même si c’est vraiment ce qu’on a envie de faire le 25 novembre.
Les satisfaire en reprenant un ancien titre une fois de temps en temps et faire ça bien, c’est un honneur.
Mfk : on disait justement que t’es réapproprié les anciens titres, tu ne recherches pas à faire du Jo Amore.
Matt : elle les a améliorés, pas arrangés
Piv : Grave ! Et ça c’est énorme.
Mag : ce qui est important, c’est que je sais déjà qui je suis en montant sur scène. Je n’ai pas envie que les gens me comparent à qui que ce soit, mais qu’ils acceptent qui je suis. Et si tu m’aimes pas, c’est pas grave, je te respecte. Mais si tu m’aimes c’est génial ! Il ne faut pas obliger les gens à t’aimer, sinon c’est pas du vrai amour.
Mfk : au niveau des paroles, tu t’occupes des compos ?
Matt : On écrit des textes très gais (rires)
Mag : on est un groupe. Nightmare, c’est pas chacun dans son coin à faire son petit truc, tu vois ? Ce que je peux dire, c’est qu’on m’a donné beaucoup de liberté pour apporter mes tripes et les messages que j’avais envie de faire passer. On est hyper en symbiose avec Yvon et ça se passe super bien. Si tu es libre artistiquement, ça ne peut que bien se passer.
Le jour où on se prend la tête, et qu’on s’amuse plus, il y aura un nouveau split, ou un nouveau line up ou alors le groupe n’existera plus, mais tant que ça fonctionne, humainement, c’est génial.
Piv : à partir du moment où tu ne prends plus de plaisir, à aller jouer, et encore une fois c’est mon avis, de l’extérieur, ça ne sert plus à rien. Avec l’ancien line up de Nightmare, certains n’avaient plus envie, certains y allaient à reculons.
Matt : je ne dirai rien…
Piv : Et là vraiment il y a une envie.
Mag : C’est le batteur qui parle. N’écoutez pas ce qu’il dit. Si c’est vrai ce qu’il dit, il ne faut pas l’écouter.
Piv : Je ne suis pas là pour juger ce qui s’est passé. Ça ne me regarde absolument pas. Le principal, c’est que tout musicien quel qu’il soit se fasse d’abord plaisir. Nous, on est contents d’être là.
Mag : Je veux ajouter quelque chose. Piv, des fois dit des trucs, et on lui dirait ferme ta gueule. Mais je pense que ce qui est génial, c’est que la vérité sort de la bouche des enfants. (rires)
Piv : Alors là, je prends ça pour un compliment ! On m’apprécie aussi pour dire des conneries.
Mag : T’inquiète pas Piv, on t’aime. Il y a énormément de spontanéité chez Piv, et ça fait plaisir. C’est tout ce que j’ai envie de dire.
Mfk : Mag, qu’en est-il de Beyond The Bridge ?
Mag : C’était un groupe de très très bons musiciens, qui m’ont donné l’opportunité de tourner en Europe, qui m’ont échauffée pour Nightmare.
Donc clairement, la priorité c’est Nightmare. Mais si j’en ai l’occasion, si mes copains ici de Nightmare me disent c’est bon tu peux faire un petit truc avec Beyond The Bridge, ils m’autoriseront. Parce que la musique c’est la liberté.
Tu sais dans la musique, quand tu es dans le monde du metal, tu te rends compte qu’il n’y a pas beaucoup de trous du cul.
Et j’ai envie de faire passer le message : on va tous être fiers d’être metalleux. Je disais dans une interview juste avant, que dans d’autres manifestations musicales, tout le monde se pousse, ne se respecte pas, c’est un truc de fous.
Ici, tu vois au Hellfest, il y a 150 000 personnes qui rentrent, il n’y en a pas un qui pousse… ils gueulent parce qu’ils sont contents d’être vivants et d’être là. Ils crient « APEROOOO », mais ils ont du respect et nous on fait partie de ça.
Mfk: et de tous horizons, sans distinction de classe sociale…
Mag : voilà ! Et on se retrouve au croisement de la passion, du respect, la musique et l’authenticité. Et ça tu le retrouves dans le metal.
Piv : ouais, que dans le métal
Mag : mais si Piv, tu le retrouves ailleurs, tu ne peux pas cracher sur les autres styles. Mais dans le metal, tu es certain de retrouver cette authenticité et le respect.
Muche : on a un parlé des 25 / 30 dernières années. Vous vous voyez où dans 25 /30 ans ?
Mag : avec Piv ça a commencé par le Hellfest. Après les prochaines dates, ce seront le Metaldays en Slovénie, puis on va attaquer le Sabaton Open Air en Suède, puis on va faire le FemME aux Pays-Bas, réservé aux groupes à female voices.
Parce que j’ai des boobs (rires)
Et en Novembre, il ne faudra pas rater notre date à la Belle Électrique, le 25 où on jouera le nouvel album.
Piv : juste pour finir : Nightmare n’est pas mort. Nightmare est plus que jamais vivant.
Matt + Mag : on le sait, Piv !
Mfk : vous avez quelques infos à lâcher sur le prochain album ?
Matt : y’aura des couilles
Mag : ouais, quelques paires ! Ce qu’on peut vous dire au sujet du dernier album, on trouve qu’il n’y a pas un titre en dessous d’un autre. Et c’est même assez galère pour trouver le titre qui servira au clip. On les aime tous !
Piv : tous peuvent faire un hit !
Mfk : alors si on écoute Piv : on va avoir l’album sur NRJ et son interview sur Rires et Chansons !!! (rires)
Mag : non sérieusement, le dernier album est une suite logique à la discographie de Nightmare. Mais avec quelque chose de différent. Pas mal de choses ont été composées en studio. Il y a un côté spontané.
On a fait confiance au Rock & Roll, et ça c’est vraiment très bien passé.
Muche : Est-ce que, selon ce que vous pouvez nous dire, on peut s’attendre à une participation externe ?
Mag : Woouuuuuh ! Oh yeah ! Oui oui. Déjà, vous avez eu un avant-goût aujourd’hui au Hellfest avec Kelly Sundown sur « Serpentine« . Voilà, le titre n’a plus de secrets et se retrouve sur l’album.
Mfk et Muche : Merci pour votre disponibilité. A très vite.
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1 Commentaire sur “Hellfest 2016 – Interview Nightmare”
Posté: 18th Nov 2016 vers 13 h 29 min
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