Avril 2014.
NdMetalfreak : L’occasion était trop belle. A l’occasion de la sortie de l’album « Redefined mayhem » le 25 avril dernier (chroniqué ici : http://www.soilchronicles.fr/chroniques/holy-moses-redefined-mayhem ), j’ai eu l’envie de faire interviewer la chanteuse du groupe Holy Moses Sabina Classen par Sibylle Colin-Tocquaine (Witches), qui a de suite accepté.
Soil Chronicles vous propose une interview via Skype, pleine de bonne humeur et de sympathie : quand la première chanteuse gutturale au monde est questionnée par celle qui l’a fait pour la première fois en France… Thrash ’till death !
Questions : Sibylle Colin-Tocquaine et Metalfreak
Traductions : Son
Merci à Sibylle pour la permission d’utiliser les photos.
NdSibylle : Après les salutations d’usage entre amies de longue date (1990, concerts d’Holy Moses à Toulouse et Bordeaux),je suis ravie que Soil Chronicles me propose de faire cette interview de Sabina, de par la proximité de nos univers musicaux respectifs. Après une petite conversation personnelle (qu’il est inutile de retranscrire ici), Sabina aborde le sujet de la longévité du groupe et nous fait part de son étonnement quant à cette durée de vie aussi longue ! Elle est entrée dans Holy Moses à l’âge de 17 ans (elle en a maintenant 50) et quatorze albums plus tard, elle trouve ça toujours de plus en plus extraordinaire, car jamais elle ne s’était attendue à cela. L’interview se déroule tout juste avant la sortie du nouvel album « Redefined Mayhem », et le groupe suit toujours la cadence. Pour elle, cette aventure est vraiment très spéciale…
Sibylle : J’ai entendu dire qu’au début tu voulais jouer de la basse, plutôt que de chanter, est-ce vrai ?
Sabina : Oui, je faisais de la basse dans mon premier groupe, Disaster, quand j’avais 15 ans, c’était juste avant Holy Moses. Andy Classen, qui était mon petit copain et qui était aussi dans Disaster, est entré dans le groupe. Je suis donc rentrée moi aussi dans Holy Moses. En fait, depuis 78, nous avons joué ensemble. C’est parti d’un groupe de lycée…
Sibylle : Oui, les groupes de lycée… la bonne époque !
Sabina : Une super époque, oui !
Sibylle : Comment t’es venue l’idée de growler ? Car cela n’existait pas vraiment, ce type de chant chez les chanteuses de l’époque…
Sabina : l’idée de chanter n’était pas mon idée, mais celle de mon copain ! (Rires) Ils cherchaient un chanteur et m’ont demandé de faire un essai, donc un jour, mon corps – mon âme, a fait que j’ai chanté comme ça pour leur montrer que je ne pouvais pas chanter normalement, et le bassiste m’a dit : « hey, tu devrais vraiment continuer comme ça ». Je lui ai répondu « tu te moques de moi ! », et il m’a dit « non, c’est ce qu’on recherche, c’est super ». Et c’est parti de la. Donc ce n’était pas mon idée, c’est venu comme ça. C’est sorti de moi, je ne m’attendais pas à être la première growleuse ! Mais c’est super, car je chante comme je veux, et quand tu fais ce que tu veux, tu es libre !
Sibylle : Plusieurs chanteuses ont suivi la même « voix » que toi par la suite. Qu’est-ce que tu en penses, et est-ce que tu t’intéresses plus particulièrement à certaines ?
Sabina : Ce n’est pas qu’une question de chant, c’est aussi les filles à la guitare, à la basse et à la batterie. Plusieurs filles sont bien en place sur la scène métal, et c’est vraiment bien. A partir du moment où quelqu’un fait quelque chose parce qu’il le veut vraiment, c’est forcément bien. Je dis toujours à certaines « heavy girl », ne copiez pas, à d’autres, faites ce que vous ressentez, ça vient du cœur ! Ça vient de l’âme, ça vient du ventre ! et c’est donc parfait !
Sibylle : Tu as tout à fait raison ! Voici maintenant une question spéciale de Metalfreak, du webzine Soil Chronicles : il pense qu’il est plus difficile de growler que de chanter en clair. Aurais-tu des conseils pour un débutant, homme ou femme, qui souhaiterait chanter comme ça ?
Sabina : Je dirais que homme ou femme, c’est quelque chose qu’on ressent personnellement, ça vient du plus profond de soi. Peut-être que tu peux trouver en fermant les yeux, et en regardant au fond de toi, comme dans le yoga, ou la méditation… Et regarde bien ce qu’il y a en toi ! C’est LE point de départ pour tous ceux qui débutent. Il faut trouver son chemin et sa voix par soi-même !
Sibylle : Comment est venu le nom d’Holy Moses ?
Sabina : Oh mon dieu…heu… il y a différentes histoires, et je ne sais pas laquelle est la vraie. Le groupe s’est toujours appelé Holy Moses, je l’ai rejoint plus tard, et j’ai n’ai jamais regardé ce qui s’était passé avant, car c’était Holy Moses, et puis c’est tout ! C’est surement venu d’un gars, au lycée, qui un jour a entendu la musique, et qui s’est dit « oh my god, oh my god, qu’est-ce que c’est que ce bruit, oh my god, holy moses, qu’est-ce que c’est que ce truc ! » (rires)
Sibylle : Comme vous êtes le premier groupe à avoir joué du thrash metal, vous considérez vous comme l’inventeur de ce style ?
Sabina : Indubitablement, nous avons cette image d’avoir contribuer à l’émergence de ce style, mais quand nous avons joué comme ça, nous n’avions pas cette impression. Le simple nom de thrash metal n’existait pas, il y avait déjà le rock, et le metal est venu bien plus tard. Nous avons donc contribué à cela, mais d’autres groupes ont fait la même chose, dans le même temps, comme Sodom, Kreator, Destruction … , un ou deux ans après nous. Personne n’était en contact les uns avec les autres mais nous avons tous fait ce que nous avions envie de faire sans mettre de nom sur le style que nous faisions.
Sibylle : Quel a été pour toi le processus d’évolution musicale qui a permis la naissance du thrash metal ?
Sabina : Heu… Nous voulions fait quelque chose…heu… la naissance du thrash metal…C’est difficile à dire ! j’écoutais des trucs comme Led Zeppelin, Uriah Heep. C’est vrai qu’avec ma voix, ça ne sonnait pas comme Ozzy Osbourne ou d’autres groupes, j’aime Ozzy Osbourne, et la musique, …heu… c’est vraiment difficile à dire, car nous ne pensions pas à ça sur le moment en fait ! Aujourd’hui, les gens pensent trop ! (rires) c’est le problème ! A l’époque, il n’y avait pas internet, il n’y avait pas autant de contact entre les groupes qu’aujourd’hui… Je pense que nous étions libres, et nous faisions vraiment ce que nous voulions, nous ne pensions même pas avoir un contrat pour faire un album, ce n’était pas notre but initial, donc… la naissance du thrash metal, je ne sais vraiment pas ! Peut-être que ça vient de Dieu (rires)…
Sibylle : Oui, vous jouez vraiment la musique que vous ressentez…
Sabina : Oui, complètement…
Sibylle : En 1980 sort la demo « Black metal masters », soit quelques années avant que ce terme soit généralisé par l’album « Black metal » de Venom, engendrant ensuite un style à part entière : que représentait pour toi le terme « black metal » à l’époque ?
Sabina : Pour moi, cette musique était… sombre, démoniaque ! Et nous n’avions jamais entendu parler de ce groupe Venom, il n’existait pas avant, donc pour nous c’était seulement… sombre ! vraiment bizarre (rires) !
Sibylle : Ce n’était pas seulement démoniaque, c’était surtout le côté noir dans les sonorités…
Sabina : Oui, c’est ça. Parce que c’était très différent de la musique pop d’ABBA (rires) !
Sibylle : Oui, vraiment différent (rires)
Sabina : Mais j’adore ABBA (rires)
Sibylle : J’ai lu qu’entre 1980 et 1986 vous avez écrit huit démos, c’est vrai ?
Sabina : Oui, probablement, je n’ai jamais compté, mais c’est possible.
Sibylle : Tu es entrée dans le groupe en 1981 et votre premier album « Queen of Siam » est sorti en 1986, vous avez donc passé 5 ans à faire des démos avant de faire un premier album …
Sabina : Oui, nous l’avons enregistré en 1985 et il est sorti en 1986. Oui, c’est vrai, 5 ans, mais nous n’avions jamais enregistré les démos pour avoir un contrat pour un album, on a enregistré ça dans le local pour pouvoir les diffuser pour trouver des concerts… et puis un jour une démo est arrivée à une maison de disque, et ils nous ont rappelés pour passer un contrat. On a pensé qu’ils se moquaient de nous, car pour moi, c’était Metallica, Slayer, qui avaient des contrats… J’ai pensé « pourquoi nous ? »… et on n’y croyait pas ! (rires). Donc on a été les voir dans leurs studios car ils voulaient savoir, « est ce que vous jouez vraiment comme ça ? », « est ce que la voix est vraiment réelle ? »… . et nous de notre côté, on ne les croyait pas, c’était une situation vraiment drôle ! (rires)
Sibylle : Si on compte « In the power of the now » comme un album à part entière, « Redefined mayhem » est votre 14e album. C’est un mix avec des choses techniques (comme dans « The New Machine of Lichtenstein« , « World Chaos« ), et des choses qui le sont moins (« Queen of Siam« , « Finished with the dogs« )… Comment le placez-vous dans la discographie d’Holy Moses ?
Sabina : Oui… on en a beaucoup parlé avec les gars du groupe… « Redefined mayhem » est un nouveau départ finalement, après le best of des 30 ans d’Holy Moses. Et de l’eau a coulé sous les ponts depuis « The New Machine of Lichtenstein« , qui était un chapitre important dans l’histoire du groupe. On voulait construire quelque chose la dessus, avec le nouvel album, et on voulait qu’il y ait un challenge technique. Et ça sonne vraiment bien du coup. On a vraiment mis tout notre cœur dedans, et le plus important pour tout le monde, c’était vraiment de ressentir les choses à fond. Avec The New Machine…, c’était technique, mélodique, et on voulait vraiment revenir à quelque chose dans ce style-là.
Sibylle : Peux-tu nous faire une présentation générale de l’album ?
Sabina : Oh, c’est très difficile… je pense que chacun doit se faire sa propre opinion, car il y a beaucoup de choses à entendre. Il faut l’écouter au moins trois, quatre fois pour arriver à capter tous les éléments… il y a par exemple de supers parties solo, des parties très techniques, et aussi très rapides, d’autres parties très mélodiques, ou encore ma voix, qui est très variée selon les morceaux… non, c’est vraiment important de l’écouter plusieurs fois pour s’imprégner de tout ce que cet album peut apporter… il y a tellement de parties différentes, qui ont chacune leur identité ! C’est pour ça que c’est très difficile pour moi de faire une présentation générale…
Sibylle : Oui, je l’ai écouté plusieurs fois aujourd’hui !
Sabina : Ah, et qu’en as-tu pensé ?
Sibylle : J’aime beaucoup ! Tu sais, mon album préféré est « Finished with the dogs », et ma chanson préférée, c’est « Current of death », et donc cet album m’a fait replonger dans ces années d’Holy Moses que j’apprécie beaucoup ! Pour en revenir à « Current of Death », j’ai vu sur ton site web que c’était aussi ta chanson préférée, ça l’est toujours ?
Sabina : Oui, on l’a rejoué ce week end en concert, et les gens étaient très enthousiastes…
Sibylle : Alors pourquoi vous ne l’avez pas mise sur « Power of Now » ? J’ai été déçue de ne pas la voir dedans…
Sabina : Tu ne vas pas le croire, mais c’est la vérité : on l’a oubliée !
Sibylle : Tu sais, Sabina, quand j’ai vu qu’elle n’y était pas, j’étais persuadée que vous alliez faire un autre best of, et qu’on la chanterait ensemble dessus !
(NdSibylle : s’ensuit une petite conversation personnelle, concernant entre autres Witches qu’il est inutile de retranscrire ici…)
Sibylle : Revenons à l’ITW, et on parlera de tout ça plus tard si on a le temps. Vous avez un nouveau guitariste, Peter, qui joue avec Thomas dans Desilence. Mickael ne joue donc plus avec vous ?
Sabina : Non, ça fait plus de 3 ans, il a été remplacé par Peter, et nous avons maintenant un second guitariste live…
Sibylle : Oui, j’ai vu ça… Simone Wenzel de Revolution Eve.
Sabina : Oui, et c’est super. Peter a écrit beaucoup de morceaux et c’est un très bon guitariste, et pour nous c’est important. Donc on est quatre dans le groupe, quatre pièces importantes, plus le guitariste live. Simone a déjà joué avec Gerd dans un autre groupe. J’ai eu l’idée « pourquoi pas une autre fille dans le groupe », et Gerd a dit « j’en connais une, Simone », et on lui a demandé « est ce qu’elle peut faire le boulot, et elle était déjà capable de jouer certaines de nos chansons », on s’est dit « waaa, c’est cool » (rires)
Sibylle : Est-ce qu’elle jouera seulement en concert ou bien fera-t-elle entièrement partie du groupe, est ce qu’elle jouera aussi sur le prochain album ?
Sabina : Et bien… si elle se sent bien avec nous, elle pourra devenir un membre du groupe… Il faut que Simone prenne le temps de s’intégrer… Avant, on a déjà fait l’erreur de faire confiance à quelqu’un, mais ça ne s’est pas bien passé car il n’était pas investi. Donc nous prenons le temps, et si elle a vraiment envie de faire partie d’Holy Moses, si elle a envie d’écrire des morceaux, elle sera la bienvenue comme membre à part entière…
Sibylle : D’accord… connais tu le nombre exact de musiciens avec lesquels vous avez joué ?
Sabina : Non pas du tout (rires)
Sibylle : oui, vous avez eu beaucoup de changement de line up. C’est la même chose en France… (rires) J’ai eu beaucoup de problème aussi !
Sabina : Oui, en trente trois ans, il y a beaucoup de changements dans une vie, les gens fondent une famille, finissent leur études, deviennent profs, ce qui entraine beaucoup de stress pour les managers (rires), mais c’est la vie ! Holy Moses ne serait peut-être pas devenu aussi important sans tous ces gens, donc… c’est difficile, c’est sur… Mais si tu veux, on peut intégrer Peter, mon guitariste, dans l’ITW ! Tu peux discuter avec lui !
(NdSibylle : Sabina est en Allemagne mais Pete est dans une autre région et la communication via skype a du mal à s’établir… en attendant nous continuons notre discussion….)
Sibylle : C’est un très jeune musicien, c’est pour ça que vous avez plus de parties techniques ?
Sabina : Non… en fait… Peter voulait vraiment nous rejoindre. Il est trentenaire, et il est né quand j’ai rejoint Holy Moses ! Il est prof de guitare, et il a baigné dans le métal car son père était fan d’Holy Moses ! Il fait très bien le boulot, il est très complet, à la fois sur les parties mélodiques et sur les parties techniques…
Sibylle : Oui, c’est à la fois technique et dans le même temps c’est très facile à écouter je trouve, c’est très différent de groupes comme Watchtower, ou Mekong Delta, qui sont hyper techniques et moins facile d’accès…
Sabina : C’est vrai (rires)… Oui, on ne veut pas faire du Watchtower ou autre chose dans le même genre… Holy Moses, c’est une musique que tu peux écouter simplement, mais c’est une musique bien faite, et c’est ce qui est important pour nous.
Sibylle : De la même façon, ce nouvel album est un bon compromis entre le thrash old school et des sonorités modernes : une fois de plus, Holy Moses ne renie pas ses racines mais incorpore beaucoup d’éléments actuels. Définitivement la patte du groupe, non ?
Sabina : Oui, c’est quelque chose comme ça. Ce sont les gars qui ont écrit les morceaux, avec leurs tripes, moi je n’ai rien écrit, mais quand ils m’ont fait écouter la première chanson, je me suis dit « oui, ça sonne Holy Moses, mais on ressent aussi de la fraicheur, alors, allons-y, pas de problème ! »… Comme j’ai déjà dit et comme je le répète aux jeunes groupes, ne réfléchissez pas trop !
(NdSibylle : Pete nous rejoint)
Sibylle : Nous parlions de l’aspect musical de l’album, je disais que je le trouvais très technique mais aussi très accessible, pas trop complexe pour la majorité des gens, es-tu d’accord avec moi ?
Pete : Je suis content que tu dises ça, car il y a effectivement pas mal de technique et pas mal de notes… Mais la majeure partie de l’album s’écoule plutôt lentement, sans trop d’objectifs précis… On aime la technique mais on aime aussi l’aspect mélodique… on a fait comme ça, parce qu’on aime ce genre de musique, tout simplement…
Sibylle : La pochette est très travaillée, j’ai la sensation qu’au niveau graphisme, on se retrouve plongé dans l’époque « Finished with the dogs » ou « The new machine of Liechtenstein », non ?
Sabina : C’est marrant que tu dises ça ! C’est vraiment une journée bizarre ! Aujourd’hui je la regardais encore, et je me disais « ça ne ressemble pas vraiment à celle de Lichtenstein ou Finished… mais elle donne cette impression » J’adore cette image, elle est géniale, c’est un style vraiment particulier… Ca me rappelle tout ça oui, et je suis vraiment contente, car c’est quelque chose qui est vraiment important pour Holy Moses. Thomas et sa petite copine ont fait cet artwork, elle a beaucoup travaillé dessus, et le rendu est vraiment super.
Sibylle : Peux-tu m’expliquer le lien entre l’artwork et le titre de l’album ?
Sabina : Pete, j’ai trop parlé ce soir (rires) A ton tour !
Pete : Ok ! Alors nous avions déjà le titre de l’album avant d’avoir l’idée pour la pochette, et nous voulions vraiment avoir une approche différente. Le visage de Moïse n’était jamais apparu sur nos albums, on a donc voulu enfin faire une représentation de ce personnage, mais on a voulu changer son habituelle apparence. On voulait que ce visage représente plus la colère, le chaos… peut être un peu le diable…
Sibylle : Je n’ai pas vu sur votre site web de dates de tournée… Une ou deux dates, mais pas de tournée… Avez-vous un plan de prévu pour la promotion de ce nouvel album ?
Pete : Cette année on va faire plutôt des concerts à droite à gauche, et on espère faire une tournée l’année prochaine. On est un peu triste… on va quand même faire une mini tournée en Espagne en Automne… en espérant qu’il y en ait d’autres qui suivent…
Sibylle : Donc pas encore de dates prévues pour la France ? Parce que vous n’avez pas souvent joué chez nous…
Pete : Eh bien j’espère que nous viendrons! J’aime beaucoup venir en France…
Sibylle : J’espère aussi, je veux vous voir ! Je veux chanter Current of Death encore !
Pete : Oh oui, tu dois ! (rires)
Sibylle : Ok je le note !… Tu es encore jeune, et avec Sabina, le metal que vous apportez sonne très actuel, et je trouve ça vraiment bien…
Pete : (en français) Merci !
Sibylle : Les années 1995-2005 n’ont pas été florissantes pour le thrash : on assiste depuis à un revival thrash old school pour le moins rafraichissant : quelles sont les raisons pour toi de ce déclin ? Puis de ce revival ?
Pete : Je ne sais pas pourquoi il y a eu ce déclin. Je me rappelle que dans les années 90 le thrash était complètement dépassé et maintenant c’est revenu à la mode… Je suis content que ça revienne… Je ne sais pas pourquoi, c’est peut être normal, il y a eu saturation… et maintenant ça va mieux.
Sibylle : Je pense aussi, oui… Et bien merci pour toutes ces informations, je vous remercie tous les deux pour cette interview, et j’espère vous voir en France…
Sabina et Pete : oui, vraiment on espère !
Sibylle : Et j’espère vous revoir sur scène !
Sabina et Pete : oui, et bonne continuation à toi aussi, au revoir !
Sibylle : Tschüss !
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