Interview d’ACOD :
Chantilly / Marseille, le 26 août 2022

Interviewé : Fred (chanteur)
Intervieweur : Le Marquis Arthur

1 Bonjour Fred, peux- tu nous dire d’où vient ce nom ACOD ?

Eh bien tout ce que je peux répondre pour l’instant c’est qu’il s’agit d’un secret, l’énigme du nom sera dévoilée au fur et à mesure des albums. C’est donc aux fans qui nous écoutent de trouver et d’être attentif, car un indice se trouve dans notre dernier album.

2 A quel style musical vous vous rattachez ?

Pour nous, nous somme Black / Death metal, nous ne sommes pas totalement l’un ou l’autre, mais un  peu des deux, avec des passages orchestraux.

3 Comment s’est créé le groupe ?

Au départ nous l’avions fondé en 2006, nous étions 6 musiciens, mais c’était dans une optique bien différente, le projet ACOD d’aujourd’hui, disons qu’il est né en 2017 lorsque l’on était plus que trois, et que nous sommes partis sur ce registre black / death, et que nous avons choisi le trident comme emblème.

4 Qui compose les chansons ?

On se répartis les tâches, mais c’est Jérôme (guitariste) qui gère la vision d’ensemble, afin qu’il y ait une ligne directrice pour qu’on reste cohérent tous ensemble, ensuite chacun ajoute sa partie.

5 Quelle est l’inspiration ?

On est très inspiré par le vieux Black / Death metal des années 90, c’est notre référence. Plutôt que de s’inspirer de groupe plus récent (qui eux même s’en inspire), nous avons chercher des sons inspirés des pionniers du  style de ces années là. Pour la thématique, notre trilogie d’album présente ce que pourrait être la vie après la mort, d’une manière un peu mythologique, c’est comme un film. Au travers de notre premier album ‘The divine triumph‘, on suit l’histoire d’un personnage qui est mort, et qui avance dans un enfers ‘infernal’. Pour ce deuxième album, il y a de nouveaux personnages.

6 Quelle est votre instrumentation totale ?

Il y a deux guitares, un chant, une batterie, plusieurs orchestrations sous forme de samples.

7 Que représente pour vous cet album (Fourth Reign over Opacities and Beyond, sorti le 16 septembre chez Les Acteurs de l’Ombre Productions) ?

Déjà, c’est le deuxième volet de notre trilogie, et il fallait qu’il soit même mieux que le précédent afin de répondre aux attentes des auditeurs.

8 D’où est venu l’idée de chanter en français sur certains passages ?

Cela fait déjà longtemps que je voulais chanter en français, mais avant quand nous étions plus nombreux c’était compliqué, et frustrant pour moi. C’est l’ancien directeur de chez Sony Records Allemagne (qui était un fan d’ACOD) qui nous avait dit qu’une touche ‘française’ pour notre prochain album serait génial. Que quelqu’un d’aussi important nous annonce ça, j’ai été conforté dans mon idée et je l’ai fait. Et pour l’instant nous n’avons pas eu de mauvais retour par rapport à cela.

9 Que ce soit dans les riffs ou les paroles, je trouve que cet album sonne plus black metal que le précédent, c’est voulu ?

Vocalement il est plus sombre que ‘The Divine triumph‘ donc oui ça y joue directement, la musique aussi. Comme nous avons également ajouter plus de passages orchestraux, ça accentue le côté atmosphérique, plus propice au black metal en effet.

10 Plus que les autres albums, je trouve que celui-ci est plus axé sur la mythologie grecque, pourquoi toutes ces références ?

On s’inspire de la mythologie oui, mais c’est aussi une influence liée à notre région méditerranéenne et le passé de la région. Bien que soit un peu notre image, nous développons notre propre mythologie imaginaire si je puis dire, donc oui il y a inspiration de celle des grecque surtout pour le visuel, mais pas que.

11  La chanson ‘Through the astral door’ veut-elle parler de la descente aux enfers d’un dieux, ou simplement une ode à la mort ?

C’est plus terre à terre que ça, c’est plus une révélation qui arrive à notre personnage, c’est un passage humain, qui pourrait éventuellement se transposer sur notre époque actuel de manière métaphorique. Par exemple dans notre univers, le combat contre une chimère peut être la métaphore de quelqu’un qui se bat contre ses addictions aujourd’hui.

12  La chanson ‘Fourth reigns over opacities’ est-elle les louanges d’un nouveau règne qui doit commencer ?

Oui c’est un nouveau règne qui va commencer dans notre mythologie. C’est l’annonce du changement, ils ont trouvé leur sauveur. Le titre évoque ce quatrième règne qui émergera au delà de l’emprise des dieux cruels de cette mythologie, au delà des opacités donc.

13 La pochette est-elle une représentation du Styx ?

Oui complètement. C’est une représentation plus artistique que ses autres représentations, souvent il est représenté plat et presque immobile, nous nous voulions quelque chose de vivace et tortueux . Par rapport à notre histoire, c’est une référence à l’après vie et au futur. Elle est aussi la continuité de la pochette précédente, qui elle représente un vortex qui aspire tout vers les enfers. Et sur celle-là c’est l’étape d’après où l’on voit le Styx couler à flot.

14 Pourquoi avoir choisi les acteurs de l’ombre production ?

Après la séparation tragique avec notre ancien label (Sony France), LADLO était la meilleur offre que l’on pouvait avoir. Nous connaissons très bien Gérald depuis des années. Il nous a accepté un peu plus tard. Et nous sommes arrivé chez LADLO naturellement en fait.

15 Quels sont les futurs projets du groupe ?

Premièrement, l’annonce du prochain album qui sera en quelque sorte un spin of dans notre histoire, mais le troisième album de notre trilogie mythologique est en préparation également, et il sera encore plus travaillé que le précédent. Nous avons aussi 2 clips qui sont en train d’être finalisés, et qui sortirons bientôt.

Merci au groupe ACOD pour cet interview!