Interviewer : Antirouille
Interviewés : Ollie (Guitares) / David (Guitares).

Antirouille : Raconte-moi un peu Primal Rage du début.
Ollïe : Ça a commencé en 1992 quand je rencontre David (batterie) et on monte le groupe. On a tourné pendant six ans jusqu’en 1996 et là, je quitte le groupe et ils ont décidé d’arrêter un an après.
Il se n’est plus rien passé jusqu’en 2017.
En 2017, le guitariste qui devait me remplacer, David, me fait écouter les anciennes démos avec un son plus moderne et on a trouvé que ça méritait une seconde vie.
Petit à petit on a recontacté les anciens potes et on a remonté ça tout de suite.

Pourquoi le nom de Primal Rage ?
Ollïe: Parce que Metallica, c’était déjà pris (rires) ! Alors ça, c’est un running gag qui date de 1995 avec les potes de Grenoble. Alors, au début on a galéré à chercher un nom, puis un jour je suis tombé sur un film qui s’appelait Primal Rage et j’ai trouvé le nom percutant, que ça voulait bien dire ce que ça voulait dire et on s’est dit « on prend ».
Et après est sorti le jeu sur Nitendo mais on n’a pas copié le jeu.

Vos influences majeures ?
David et Ollïe : Slayer, Metallica, Sepultura, Pantera, Hatebreed.

Les influences core vont sont venus naturellement ?
Ollïe : On est allés là où le vent nous a amenés, on ne s’est pas dit « on va faire ça », on a branché les grattes, on a joué et c’est sorti ça.

Vous avez fait des sorties physiques par le passé ?
Ollïe : Non, c’est le premier album. Dans les années 90 on a sorti trois démos.

Vous avez tous fait de A à Z pour cet album ?
David : J’ai fait l’enregistrement, on a tout composé de A à Z et après, c’est parti chez Sébastien Camhi au Studio Artmusic dans le sud et après c’est parti au… vas-y toi, j’arrive pas à le dire (rires)
Ollïe : au Kohlekeller Studio en Allemagne.

Votre album reprend là où vous aviez laissé les choses en 1996 ?
Ollïe : Oui, on reprend, c’est dans la continuité en évoluant un peu et plus moderne.
Ce sont dix titres inédits ?
David : Non, il y huit inédits. Tu as « Freedom Is a Lie » par exemple qui a été réenregistré pour être au niveau de l’album. Le son est plus lourd.

Vous avez un titre coup de cœur ?
David : oui, « Kill Yourself »
Ollie : Oui « Kill » aussi mais chaque fois que j’en joue un je me dis que c’est le meilleur.

« Kill Yourself », le clip, vous l’avez tourné où ?
Ollie : Il a été tourné à Albertville à la « librairie des bauges » Dans le garage de la librairie des bauges. En fait c’est une salle de concert où ils font un peu de happening, des expos de photos. Je connais bien les gérants et ils nous ont prêté la salle une journée pour aller tourner là-bas.
David: il y a un autre clip qui arrive.

Vous avez démarché un label ?
Ollïe : Oui, M&O. Je discutais avec Alex, le boss et il m’a dit « envoie moi l’album avant le mastering« , il a écouté, ça lui a plu et il nous a dit qu’il nous signait sur le label.

Le line-up depuis le début a forcément changé ? Vous êtes les deux plus anciens ?
Ollïe et David: les deux plus anciens c’est le chanteur (David Eloy) et moi. Après il y a David (guitares) après il y a Alex et Flöw.

Toujours à la recherche d’un bassiste ?
Ollïe : Oui et non. Flöw va rester essentiellement pour le live.

Des concerts de prévus malgré ce putain de virus ?
David : non hélas pas encore. On se met à fond sur la promo pour défendre cet album et après on le fera en live s’il y en a.

La pochette de l’album est de qui ?
Ollïe : De moi… bien fait pour ma gueule (rires) Le personnage sur la pochette n’a volontairement pas de visage comme ça tout le monde peut s’identifier. C’est un mec qui est posé là et qui réfléchit sur sa vie, sur ce qui se passe, ce qui va se passer, sur ce qui ne se passera pas. C’est un mec qui est prêt à bondir pour défendre ses droits et aller au « fight ». Rester impassible c’est bien mais monter au front c’est bien aussi.

Quelles sont les principales influences de cet album ?
Ollïe : ah ben j’ai presque envie de dire « écoute le et fais-toi ton idée« . Personnellement j’ai du mal à dire. Quand tu es dedans tu te dis que les influences, c’est ça ou ça mais, est-ce que ressortent NOS influences ou est-ce que ça ressort autre chose ? Il y a des gens qui écoute du Terror, du Hatebreed et qui disent que ça ressort dans nos influences ben ça fait plaisir .
David : Tu as forcément des riffs de temps en temps qui peuvent des fois donner une idée, une direction mais après c’est comment tu les emplois derrière. Tu as un peu d’influences de Slayer.

Qui compose, qui écrit la musique, qui compose les paroles ?
Ollïe : Tout le monde ! En général les guitares c’est nous deux.
David : oui, après il y a quelques arrangements communs. Les paroles en général, c’est le chanteur.
Ollïe : Le chanteur et moi, de temps en temps on bosse à deux
David : En général, quand on arrive, c’est déjà bien emboité, la chanson est presque faite.

Les textes, de quoi parlent-ils ?
Ollïe : Alors on peut dire qu’on est un groupe engagé, mais pas politique, il y a une différence. D’ailleurs dans l’album c’est marqué « fight for your rights », ça veut dire ce que ça veut dire, on se bat pour nos droits tous les jours, n’importe quel droit que ce soit. Mais bon, il n’y a pas de côté politique, niveau droite ou gauche on s’en bat les couilles.
La politique on laisse ça aux autres, nous on est là pour la zic.

C’est assez revendicatif.
Ollïe : Oui, c’est ça, le titre « Kill Yourself » c’est un peu contre les gros de ce monde plein de pognon et qui prennent les autres pour des sous merde, au bout d’un moment tu as envie de leur dire « tire-toi une balle »

Tu as un autre clip en prévision ?
David : oui ça va être sur « One of the Dying » et il va arriver en même temps que l’album.
Ollïe : Ensuite on aura une troisième vidéo, une « Lyrics video » qui viendra…je ne peux pas te dire exactement mais on aura cette troisième vidéo. Pour cet album, on s’est dit qu’on n’allait pas faire seulement un album, on a dit qu’on se faisait un single, l’album et trois clip, comme ça on a un truc complet.

Un petit mot aux lecteurs de Soil Chronicles ?
David : Ben. J’espère que vous allez aimer
Ollïe : j’espère qu’ils vont se prendre une bonne gifle dans la gueule, mais en général c’est ce qui ressort de cet album, c’est pas fait pour se détendre.
C’est assez intense.

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Chronique « Awakening the masses«