Interviewé : Maxime : Chant/Guitare – Adrien : Basse/Piano – Loïc : Batterie

Intervieweuse : Bloodybarbie

En avant première de la sortie du premier EP The Shining Of My Soul, prévu pour mai, des parisiens de Storm Orchestra, nous avons eu le plaisir de les interviewer 

Pouvez-vous nous raconter l’histoire de votre groupe ? Comment vous vous êtes rencontrés ? Quelle était votre ambition et votre motivation et comment vous avez évolué ?

Le groupe s’est formé en 2013 à la suite de nos études en son (Maxime et Adrien). On s’est tout de suite tournés vers la composition pour pouvoir jouer nos propres morceaux et attaquer la scène rapidement. L’ambition de rendre ce projet professionnel est arrivé, lui, au fur et à mesure. On a évolué d’un son rock un peu « à l’ancienne » vers une formule rock plus moderne qui nous correspond plus et qui est plus actuelle.

Quelles sont vos influences ?

On a tous les trois des influences rock assez différentes mais on se retrouve sur Led Zeppelin, AC/DC, Bad Religion pour les classiques, Arctic Monkeys, Muse, ou Linkin Park pour ceux qui ont bercé notre jeunesse, et plus récemment on aime beaucoup Royal Blood, Highly Suspect ou Post Malone. On écoute aussi d’autres styles, du hip hop au post rock… On se nourrit de plein de choses !

Pourquoi le choix de Storm Orchestra comme nom de groupe ?

Il faut savoir que les amplis guitare captent souvent la radio… Pendant l’une des premières répètes, on a entendu le titre “Brainstorm” d’Arctic Monkeys repris par l’ampli. Un signe du destin ! On a gardé Storm, en lui ajoutant Orchestra. C’était marrant de jouer avec cette ambivalence : l’orage est une puissance naturelle et brute, incontrôlable, quand l’orchestre dégage une puissance humaine et plus organisée.

Depuis votre formation en 2017 et jusqu’à ce jour, avez-vous plutôt fait du live en attendant de sortir votre EP ?

Effectivement, on a fait des dates en bar, en festival. On aime énormément le live, rencontrer et convaincre de nouveaux publics. Il n’y a pas de meilleur moyen de partager sa musique aussi directement. Ce qu’on aime, c’est voir et partager les sensations d’un live avec le public, partager un moment de communion.

Pourquoi ne pas avoir sorti directement un album bien fourni ? C’est dommage car votre rock est excellent et on aurait aimé avoir plus de matière. Est-ce que vous avez plus de matière en stock pour une sortie d’album très prochainement ?

L’idée est de présenter, tester cette nouvelle formule avec cet EP, mais bien sûr on a d’autres titres, qui sont pour l’instant à découvrir en live. Sortir des titres puis un EP c’est un amuse-bouche ! Surtout que l’on veut prendre le temps d’amener les titres au meilleur d’eux-mêmex, même si ça va beaucoup plus vite maintenant qu’on a une idée précise de ce qu’on veut proposer.

J’imagine que chacun d’entre-vous a fait partie d’autres groupes avant Storm Orchestra ou en fait toujours partie, dans quels groupes et quels styles vous jouiez ?

Maxime : je n’ai joué que dans un petit groupe de rock au lycée.

Adrien : c’est à peu près la même chose !

Loïc : je joue dans plusieurs autres groupes, de la pop au punk rock.

Je ne connais pas le prix SACEM, pouvez-vous nous en dire plus, puisque vous avez remporté celui de 2017 ?

Le prix SACEM est au sein du dispositif d’accompagnement Grand Zebrock, qu’on avait également gagné cette année-là. Le Grand Zebrock amène les artistes à faire avancer leur projet avec des conseils, une sorte de formation sur tout ce qui fait un projet artistique. Le prix SACEM, c’est une très belle récompense de ce travail, et puis une aide financière pour avancer.

Que vouliez-vous représenter sur cette pochette ?

On s’amuse pas mal à détourner le sens de nos titres avec les pochettes.

Par exemple “The Shining Of My Soul” raconte l’histoire d’une personne dont l’âme « brille » grâce à l’amour qu’il porte et qu’il reçoit de l’autre. Les yeux sont le miroir de l’âme, la bouche est la porte vers l’âme… Alors on a posé avec des grillz. En plus c’est une référence hip-hop qui nous fait bien marrer (on en écoute beaucoup aussi).

Pour “Lose My Breath Away”, le texte parle d’un amour passionnel, à couper le souffle. Alors on a posé avec un masque à gaz et une rose, histoire de mieux respirer !

On réfléchit encore à la prochaine connerie à mettre en image.

Quelle est votre philosophie de la musique et des compositions ?

Un titre doit toujours exprimer une émotion, un message. On cherche toujours à ce que le texte et la musique se répondent, s’interpellent. Les titres entre eux se répondent aussi et complètent une vision d’ensemble. Notre monde mouvementé est une source d’inspiration et l’avenir sombre qui se dessine fait réfléchir. Dans cette angoisse générale, il nous reste néanmoins l’amour, comme une lueur au bout du tunnel. Ces sujets font les chansons du groupe.

Vous composez en jammant ou sur ordinateur ?

On compose d’abord avec une guitare entre les mains, et un micro devant la bouche ! Mais c’est vrai que la production « à la maison » a pas mal évolué et permet de travailler davantage en mode studio avant de faire tourner ça en répète. Le critère principal, c’est toujours de voir si le morceau fonctionne en live, si on prend du plaisir à le jouer et s’il se passe un truc avec le public.

Une tournée de prévue, des concerts bientôt ?

Une release party se prépare à Paris pour la sortie de notre EP en mai. Puis une tournée à la rentrée ! Et surtout on prépare la suite. À suivre sur nos réseaux…