Intervieweur : Bloodybarbie

Interviewé : Michael (Guitare)

Tout d’abord, toutes mes félicitations pour la sortie de votre deuxième album « Slaves » (http://www.soilchronicles.fr/chroniques/walking-dead-on-broadway-slaves).

Peux-tu nous raconter comment est né Walking Dead On Broadway avec ce nom très long et bizarre?

L’idée de fonder un groupe est venue de notre batteur et précédent chanteur. C’était une idée folle au départ, puis ils se sont mis à chercher des musiciens. J’étais le troisième à les rejoindre et les autres sont arrivés dans les semaines qui ont suivi. C’est notre ancien chanteur qui a choisi ce nom bizarre après avoir fait un marathon de films Z avec son vieil et bon ami : Jack Daniels (rire). Il nous a proposé ce nom en salle de répète et on l’avait adoré dès le début. Ensuite, en 2010, il était important d’avoir un nom de groupe brutal et plus long que la case de l’annuaire téléphonique (rire),

Pourquoi votre choix musical s’est porté sur le deathcore ?

Quand on a commencé, notre ultime but était d’écrire les breakdowns les plus lourds de la planète terre (rire). On adore la combinaison entre riffs rapides et des parties plus calmes, et le deathcore était le choix idéal !

Quels étaient vos influences de départ?

On a tous différents goûts musicaux. Mais je dirais qu’en général on a pour influences : Suicide Silence, Chelsea Grin, Whitechapel, The Black Dahlia Murder, Behemoth, Ariana Grande et Justin Bieber.

Comment compares-tu ce nouvel album au précédent?

Les deux sont lourds et rapides, mais « Slaves » est plus élaboré que « Aeshma » comme on a essayé de nouveaux éléments qu’on n’a pas intégrés dans « Aeshma ».

Un commentaire sur votre artwork?

La pochette est le miroir de la société de nos jours !

Peux-tu parler et commenter les textes de “Slaves”?

Le fil principal de l’album est : les gens qui sont manipulés. Notre société est aveugle et la plupart des gens vont être manipulés à travers la cause humaine, ils pensent encore qu’il existe une solution pour une vie saine et sauve, mais ce n’est pas le cas.

Chacun doit réfléchir et se faire sa propre idée, ne pas se fier aux médias, politique ou religion. Choisir son propre chemin et ne pas devenir esclaves des seigneurs.

Etait-il difficile pour vous de signer avec un label?

C’est incroyable et c’est un honneur pour nous de sortir notre second album via un des plus grands labels du métal : Arising Empire / Nuclear Blast. On n’aurait jamais cru qu’il était possible d’avoir cette chance, on verra ce qu’il en sera dans l’avenir. Désormais nous sommes distribués dans le monde entier, ce qui est vraiment cool.

Quelle était la partie la plus difficile de l’album ?

On a travaillé pour la première fois sur un nouveau vibe et mélodies dans certains morceaux, une nouvelle expérience pour nous.

Quelle est ton histoire avec la musique?

Quand j’avais 12-13ans j’ai commencé à écouter Korn et Slipknot. J’ai adoré ces riffs lourds et les vocaux. C’était mon premier contact avec la musique heavy! A mes 14ans, j’ai écouté Nirvana et j’ai commencé à apprendre la guitare. Kurt Cobain est la plus grande inspiration de ma vie, je pense que si je n’avais pas connu Nirvana, je n’aurais jamais eu l’envie de jouer de la guitare !

Comment composez-vous au sein du groupe ?

On écrit tous ensemble. Au début Max et moi commençons à jouer de la guitare et à tester des riffs. Une fois qu’on a les bonnes idées et les détails, les autres se joignent à nous et on travaille la partie rythmique avec notre batteur. Ensuite vient le chant où on essaie beaucoup de choses différentes. L’enregistrement de « Slaves » a été fait par les soins de Max et quelques parties en studio. Le mix/mastering est fait par Christoph Wieczorek. On a bossé avec lui sur “Aeshma” aussi, on adore le son qu’il donne à notre musique, c’est le meilleur producteur de la scène deathcore pour nous.

Quel est la tournée et le festival les plus mémorables que vous avez faits ?

Toutes les tournées et festivals sont mémorables pour nous, je ne peux pas en choisir un en particulier ! On prend beaucoup de plaisir et du fun ensemble et on rencontre des personnes grandioses. Mais les moments les plus surréalistes, c’étaient lorsqu’on a joué au Full Force Festival et au Wacken. On n’a jamais cru qu’un jour on jouerait dans un de ces festivals.

Des anecdotes à nous raconter?

Notre pyrotechnicien était tellement saoûl au Wacken qu’il se frottait à notre bassiste. On n’a jamais su si c’était une blague ou du sérieux.

Quels sont vos projets pour l’année prochaine?

Nous allons avoir notre première tournée en tête d’affiche. En Espagne, Autriche, Allemagne et quelques dates en France mais rien n’est confirmé pour le moment.

Est-ce que certains d’entre vous joue dans d’autres groupes?

Non, on est tous dédiés à WDOB, personne n’a le temps pour un autre groupe.

Etes-vous endorsés?

Notre batteur est endorsé par “Rockstroh Drums” et Max, Kevin et moi par IBANEZ guitars, Planet Waves et D’addario Strings.

Quelle est ta philosophie de la vie?

Vis chaque jour comme si c’était le dernier et ne sois pas une salope/salaud.

Si tu devais changer quelque chose dans ce monde, qu’est-ce que tu changerais?

Tout ce qui va mal dans notre monde, donc énormément de choses !