Amon Amarth + Testament + Grand Magus (Lyon, le Transbordeur, 13 novembre 2016) ...
Live Report : Erikillmister (Grand Magus) / Metalfreak (Testament & Amon Amarth)
Photos : Metalfreak
(Erikillmister) : Grand Magus c’est un peu la surprise de la soirée, le combo suédois étant plutôt porté sur le power metal. Le trio à cependant fait le job de façon convaincante, et si le public était assez clairsemé à l’entame (buvette ? bouchons ?), les aficionados présent dans la fosse ont été d’entrée rassurés. Sans verser dans le génie, les musiciens ont délivré un show aussi court (40mn) qu’intense.
« I, the Jury », « Sword of the Ocean » furent rapidement repris en chœur par les metalheads, de même que le seul extrait de leur dernier album « Varangian ».
Dans la lignée de ce que Manowar nous concocte depuis trente ans, nous avons ensuite eu droit à un des hymnes les plus connus des vikings à savoir « Steel versus Steel » et son superbe break central ponctué d’un solo délivré par Janne « JB » Christoffersson.
Nous voulions du rythme et de la folie ? « Iron Will » fut parfait ! Pas de temps mort non plus pendant l’exécution de « Like the Oar strikes the Water », pas plus que sur le dernier morceau que Grand Magus jouera, à savoir « Hammer of the North », annonciateur du cyclone qui allait s’abattre sur nous en troisième partie de soirée avec Amon Amarth
Setlist
• Intro
• I, The Jury
• Sword of the Ocean
• Varangian
• Steel Versus Steel
• Iron Will
• Like The Oar Strikes The Water
• Hammer Of The North
(Metalfreak) : Hep hep, attendez-moi, j’arrive !
Oui, parce que voilà, on me dit que l’ouverture des portes est à 20h et quand on arrive à 19h50 dans la salle après moult bouchons, feux rouges et difficultés à se garer à proximité d’un Transbordeur qui a barré toute possibilité de poser sa voiture aux alentours, ça relève de l’exploit… ce qui explique aussi le public clairsemé décrit par Erikillmister ci dessus (merci à lui pour m’avoir rapporté le show de Grand Magus)
Sauf que, ben la surprise a été que Testament s’apprêtait à jouer, créant chez moi une certaine frustration dans la mesure où, des trois groupes présents ce soir-là, Grand Magus était le seul que je n’avais jamais eu au bout de mon objectif, ça ne sera pas pour cette fois-ci !
Ce petit moment de flottement passé, laissant libre court à ma capacité furtive à ronchonner à la moindre contrariété, les première notes jouées par Testament remettaient les pendules à l’heure.
A la base, c’était quand même pour la bande à Chuck Billy que je venais, eux qui m’avait mis les oreilles sens dessus-dessous lors de leur passage à la Belle Electrique, puis au Hellfest 2016 !
Depuis, un nouvel album est sorti et trois morceaux de la setlist en seront issu : il faut reconnaître que les derniers morceaux – avec des titres extraits de « Dark roots of Earth » et de « The formation of damnation » – se fondent parfaitement dans le show de Testament qui n’hésitera pas à nous balancer un titre de « The legacy » (1987) avec « Over the wall », pas moins de trois de « The new order » (1988) avec les incontournables « Disciples of the watch », le titre éponyme et « Into the pit ».
Les guitaristes s’en donnent à cœur joie et la section rythmique tabasse tout sur son passage.
Il faut dire que le line up de rêve y est pour beaucoup.
Testament achève son set en moins d’une heure (45 minutes pour être précis, un peu court pour un groupe de cet acabit), mais une heure qu’on n’a pas vu passer tellement le groupe y mis toute sa rage avec une intensité implacable !
Un grand moment !
Setlist :
• Brotherhood of the Snake
• Rise Up
• The Pale King
• Disciples of the Watch
• The New Order
• Dark Roots of Earth
• Stronghold
• Into the Pit
• Over the Wall
• The Formation of Damnation
Le temps d’enlever le décor aux couleurs de « Brotherhood of the snake » et de laisser apparaître celui de « Jomsviking » et Amon Amarth nous prouve qu’il n’a rien à envier à ses prédécesseurs en matière de show énorme !
Leur prestation au Hellfest 2016 avait déjà été impressionnante avec un drakkar imposant : ici, si l’imagerie viking reste de mise, c’est un décor un rien plus épuré – le casque viking avec un énorme backdrop – qui sera bien visible !
Pendant une heure et demie, on va s’en prendre plein les oreilles et aussi plein les yeux.
Avec un son digne de ce nom, Amon Amarth a tout écrasé sur son passage, donnant l’impression au public de se faire passer dessus par toute une armada de drakkar.
Et toute l’imagerie viking va y passer, donnant un spectacle tant visuel que sonore : combats à l’épée sur scène, interactions avec le public d’un chanteur visiblement heureux d’être là et faisant régulièrement l’effort de parler le français, lever de drapeaux et surtout un groupe loin d’être statique lors des morceaux.
Et le public n’était pas en reste : pogos furieux, slams en veux-tu en voilà, hurlements et horns up de rigueur, c’est sous un tonnerre d’applaudissements que le quintet Suédois s’en alla après deux rappels.
Setlist
• The Pursuit of Vikings
• As Loke Falls
• First Kill
• The Way of Vikings
• At Dawn’s First Light
• Cry of the Black Birds
• Deceiver of the Gods
• On a Sea of Blood
• Destroyer of the Universe
• Death in Fire
• One Thousand Burning Arrows
• Father of the Wolf
• Runes to My Memory
• War of the Gods
Rappel 1 :
• Raise Your Horns
• Guardians of Asgaard
Rappel 2 :
• Twilight of the Thunder God
Magnifique soirée, un grand merci à Roger Wessier, Nous Prod et Eldorado pour une telle affiche.
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