Report et photos : Metalfreak

Galerie photos en fin de report

 

C’est toujours un pur régal que de revenir passer une semaine de vacances dans sa région natale, retrouver famille, amis, et salles de concerts longtemps squattées en tant que spectateur et fan d’une musique qui vous bouffe les tripes depuis l’enfance.
Partant du principe qu’un peu de nostalgie ne nuit point, on peut se targuer qu’aller shooter, en tant que photographe et webziner, un concert de trois groupes dont deux qui ont bercé pas mal d’heures du siècle dernier, c’est loin d’être un sacrifice, loin s’en faut.
Alors quand en plus il s’agit d’une association de laquelle on a fait partie à une époque… Le plaisir est total !

 

Après un passage à la caisse, me voici dans l’antre d’une soirée de metal extrême ! Mince alors, pour accueillir un groupe de l’acabit de Pestilence, c’est la petite salle qui est octroyée.
Passons !
J’avais vu Seth dans ce même endroit en avril 2003 (avec Agathodaimon, Destinity et Enthroned) dans ce qui était alors la grande et unique salle du lieu, et ils m’avaient laissé un souvenir assez impérissable.
Et dans la mesure où ce n’est surement pas le fait qu’Ancient Ascendant étaient pour moi d’illustres inconnus qui allait changé la donne : ce soir là, je partais la fleur au fusil, sachant pertinemment que la soirée allait être bonne !

 

Ancient Ascendant, justement : comme dit, je ne les connaissais pas… Mais alors pas du tout.
Un black / death, mâtiné de thrash pour un groupe relativement statique, le groupe nous balance un set entre le brutal et le mélodique de façon directe et bien foutue. Entre mid tempi écrasants, une technique sans faille et des accélérations à vous coller au siège, les quatre gaillards se voient saluer chaleureusement en fin de set par un public visiblement pas venus pour eux à l’origine mais ravis par ce qu’ils ont vu / entendu par un groupe qui a su faire le métier de façon suffisamment convaincante pour chauffer au mieux la salle.

De Seth, j’attendais deux choses primordiales : m’en prendre plein la vue / les oreilles et des titres de leur mythique premier album « Les blessures de l’âme ». Si j’ai été comblé dans ma première attente et au delà de mes espérances, il n’y a eu aucun titre de ce classique du black metal hexagonal et pourtant je ne suis pas déçu.
Il nous ont fait un show du feu de Dieu, si je peux me permettre cette expression.
Le tout a été d’une intensité incroyable et shooter ce groupe a été un pur régal auditif et visuel et ce, malgré l’absence du chanteur Black Messiah et le batteur Alsvid, remplacés respectivement au pied levé pour la tournée par un Saint Vincent tout en charisme et Kevin Paradis.

S’il n’est pas toujours évident de remplacer les titulaires habituels, ils ont bien tenu leur poste. J’avais déjà pu apprécier le travail fait par le batteur pour Agressor à Laudun, je me suis régalé pour Seth.

Hep hep, les garçons, la prochaine fois que je vous vois, un petit « A la mémoire de nos frères » et j’en aurai le zoom de l’appareil photo qui grossira tout seul.
Un set malgré tout un peu court – moins de quarante minutes si je ne m’abuse – mais d’une intensité très forte lors duquel les albums « The howling spirit » et « The excellence » ont été mis en avant.
Du grand art !

On ne va pas se mentir, « Obsideo » est loin d’être le meilleur album des bataves de Pestilence.
On en est même très loin.
Mais Pestilence jouit d’un tel statut au niveau technicité qu’on ne peut qu’aller les voir les yeux fermés.
Car visuellement, à part les expressions du visage de Patrick Mameli, on ne peut pas dire que le groupe soit des moins statiques de la planète metal.
En même temps, leurs titres sont tellement complexes qu’ils nécessitent un minimum de concentration pour les jouer.
Pour deux guitaristes et un bassiste, totaliser 22 cordes, on frôle le record dans le milieu du metal.
Mais en attendant, quelle baffe pendant une heure et demie.


Définitivement maîtres du death metal technique, Pestilence a assuré en plus d’une quinzaine de titres repartis sur presque toute la carrière – aucun titre de « Malleus maleficarum » – du groupe un show de très haute volée, répondant aux attentes des fans venus assister à cette prouesse technique.

Setlist :

Intro
Obsideo
Neuro dissonance
Echoes of death
Displaced
Prophetic revelation
Horror detox
Amgod
Laniatus
Devouring frenzy
Soul search
Necromorph
Hate suicide
Superconcious
Sinister
Aura negative
Resurrection macabre
Twisted truth

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