Photos + report : Metalfreak

Les photos du concert précédent (Armellino / El Butcho + Fury Age, live report ici, suivez un peu !!!) étaient encore dans mes appareils photos que, le lendemain, je me pointais à l’Ampérage pour me faire plaisir en écoutant, en tête d’affiche, un groupe reprenant du Black Sabbath de la période Ozzy Osbourne.
A la base, c’est Chris Holmes qui devait jouer, mais des soucis à la main l’ont poussé à déclarer forfait : nul doute qu’il reviendra prochainement nous voir sur Grenoble.
En attendant, malgré l’absence de l’ancien guitariste de Wasp, le public a répondu présent : l’Ampérage s’est retrouvée bondée assez vite et chacun a pu profiter des groupes de la soirée.

Eyezery, groupe d’une vingtaine d’années de moyenne d’âge, a eu la lourde tâche d’ouvrir le bal.
Encore d’un manque de repères évident et logique pour une formation aussi récente, on a eu droit, au milieu d’un set certes perfectible mais qui ne manque déjà pas de maturité, à quelques manques de justesse dans le chant et autres pains bien excusables.

Malgré tout, les compos sont pour le moins carrées, vitaminées tout comme il faut et les titres de l’EP (chroniqué ici) passent sans surprise le cap de la scène.
De bon augure pour ce groupe prometteur de power metal, qui a su s’entourer pendant le set de chanteur aguerris comme Julien Tournoud (Amon Sethis) et Emmanuelson (Ellipsis, Whisky Of Blood, Rising Steel).
Beau petit passage de flambeau.

Changement d’univers musical pour des sons plus rock’n’roll avec les quatre speedfreaks de Blackburst.
On ne va pas se mentir, Motörhead a clairement influencé les Voironnais, le chant y est pour beaucoup, et la musique qu’ils proposent est grandement lubrifiée à l’huile de moteur.
Entre stoner et rock’n’roll, les titres s’enchaînent à vitesse grand V et les reprises de la bande à Lemmy sont le point d’orgue d’un set sévèrement burné !
Bref, on adhère !
On adhère d’autant plus qu’ils y mettent beaucoup de conviction.
Et en plus, un album est en prévision…

On ne présente plus Elvenstorm.
Leur speed / power metal racé influencé Running Wild, le Helloween époque Kai Hansen ou Grave Digger fait mouche d’entrée et la chanteuse est juste époustouflante !
Rajoutez à ça des parties de guitares monstrueuses et une section rythmique épileptique et on a le cocktail.
Non, Elvenstorm peut se vanter de jouer dans la même cour que des Nightmare ou autre Lonewolf et on leur prédit une carrière au moins aussi belle que celles de leurs aînés pour peu qu’ils gardent ce cap.
Sur scène, ça déménage !
Les rythmiques sont principalement speed et le public a adhéré d’entrée.
Dieu que c’était bon, qu’on vous dit !

Dire que le tempo a sérieusement ralenti avec Back Sabbath n’est pas exagéré.
Mais quel plaisir !

Il me faut le reconnaître, les tribute band ou autre cover band n’ont jamais été vraiment ma tasse de thé mais je me dois d’être beau joueur : dès le premier morceau, ils m’ont scotché.
Ils ont parfaitement su retranscrire le son et l’ambiance du Sab’ de la période Ozzy Osbourne.
La setlist était on ne peut plus parlante et d’une qualité impressionnante : emmené par un chanteur à la limite du clone du madman, chacun connaissait ses partitions par cœur et nous faisait voyager dans le temps de fort belle manière.
Le public, lui, était à fond dedans et c’est sous une ovation méritée que le groupe s’en allait après un set qui frôlait la perfection.

Setlist :

The wizard
Symptom of the universe
Hole in the sky
Black Sabbath
Snow blind
Into the void
Children of the grave
NIB
Sweat leaf
Iron man
Paranoid
The end
War pigs

Un grand merci à Metallian Productions et Psycho Circle, non seulement pour cette soirée une nouvelle fois réussie, mais aussi pour leur accueil toujours aussi formidable et leur sympathie de tous les instants qui n’ont d’égal que leur professionnalisme.