Beast In Black + Firewind (Seyssinet-Pariset, L’Ilyade, 07 février 2023) ...
Photos + Report : Jaymz
Petit événement à l’Ilyade de Grenoble en ce début d’année : Beast in Black, valeur montante du heavy metal kitsch – comprenez heavy old school avec voix haut perchée et surtout beaucoup de claviers mielleux type années 80 – remplissait notre petite salle fétiche, accompagné de Firewind, le groupe de Gus G, longtemps guitariste d’Ozzy, en première partie, excusez du peu ! C’est dire de la progression et de la popularité de la bande d’Anton Kabanen.
Avec mes amis, on arrive au milieu du set de Firewind. Heavy Metal efficace et technique, je ne suis pas à fond dedans, mais force est de reconnaitre que Gus G à la gratte, c’est qq chose ! bien soutenu par un section rythmique impeccable, riffs et soli passent à merveille, une vraie démonstration. Le chanteur Herbie Langhans arrangue la foule comme il se doit et elle le lui rend bien. Je regretterais juste qu’il s’en aille sur chaque solo pour laisser la place à Gus, mais sinon, ce fut un bon échauffement avant Beast in Black, achevé par une excellente reprise de « Maniac » qui ne pouvait mieux lancer les Finlandais.
Après la mise en place du décor Cyberpunk (oui, oui très kitsch lui aussi) du dernier album « Dark Connection », une petite attente pour se laisser bien désirer, Anton Kabanen et ses acolytes déboulent à 21h15 pétantes au son de « Blade Runner » premier morceau de « Dark Connection » et surtout un premier tube, dont le refrain est repris par un public complètement acquis à leur cause, dont je faisais bien entendu partie !
Yannis Papadopoulos, le chanteur, est juste exceptionnel car il produit la performance vocale en live que sur les albums, exploit pas anodin quand on sait que le groupe n’a quasiment arrêté de tourner depuis cet été. Il fait sauter, danser, chanter son public qui ne demande que ça, c’est simple : ce n’est plus un concert, l’Ilyade s’est transformée en discothèque metal 80’s et j’ai adoré ! 😊 Alors certes, il y a toujours des bémols : le show est hyper-carré, peut-être un peu trop. Pas de place à l’improvisation d’autant plus que c’est la même set-list tous les soirs. Ça enchaine titre sur titre, avec peu d’interactions avec le public et on sent que les mimiques de Kaspersi Heikinen, l’homme à l’Ibanez verte pomme avec sangle rose fluo, sont programmées ou tout du moins toujours les mêmes. Pas facile de rentrer dans le trip, si on n’est pas déjà dedans à la base, me faisait remarquer mon épouse, qui a aimé mais sans plus.
A part cela, les 500 personnes présentes ont passé un très bon moment, car Beast in Black est généreux et efficace, chaque musicien donne de sa personne et surtout, la capacité d’Anton Kabanen d’avoir composé autant d’hymnes faciles à chanter en 3 albums seulement est juste incroyable. « Unlimited Sin », « Crazy, Mad, Insane », « Sweet True Lies » « Moonlight RDV » sont juste magiques en live. Et que dire du final « Blind & Frozen » et du rappel « Crying out for a hero » & « One Night in Tokyo « où la fosse a inventé le « disco mosh pitt » pour l’occasion, dixit Yannis. J’aurais adoré « From Hell with Love » , « Repentless » et pourquoi pas l’excellente reprise de Michael Jackson « They don’t care about us » mais cela ne saurait enlever le plaisir que j’ai eu à hurler ces hymnes heavy pop metal, certes kitschs mais tellement bons. Un concert pour les fans qu’il ne fallait pas manquer.
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