Critical Pint (Chambéry, fête de la Musique, 21 juin 2021) ...
Photo + report : Antirouille
Samedi 29 février 2020, j’assistais sans le savoir à mon dernier concert de l’année, et plus encore. Le Brin de zinc accueillait ce soir-là Galderia et en ouverture les Critical Pint.
Un an et quatre mois plus tard, fête de la musique de Chambéry, me revoilà devant nos aixois, mais la donne a changé puisque c’est assis que nous allons assister au concert, exception faite pour moi qui a la possibilité de me lever pour photographier.
Une très grande partie du public a préféré rester en dehors du périmètre protocolaire pour rester debout, les uns sur les autres, sans masque, mais ça ne gênait visiblement personne.
Il est vrai que le virus est proche des scènes et des musiciens, ce qui fait que nous devons nous assoir car en plus, ce maudit virus s’attrape à une hauteur d’environ un mètre et 33cm selon les uns, 34cm selon les autres.
Bref…
Comme à leur habitude, nos quatre assoiffés de liquide houblonné et autre breuvages suspects, ont enflammé la petite foule présente. Leur Hard rock bluesy électrise l’atmosphère qui n’a pas besoin de ça ce soir-là : pas de coup de tonnerre cependant mais on s’est bien pris quelques grosses gouttes d’eau sur la tronche quand même.
Les titres s’enchainent et sont tous aussi entrainant les uns que les autres. Comment peux-tu rester assis face à ce déchainement de décibels tantôt rock/crust bien vénère, tantôt stoner bien groovy ?
Certains n’y résistent pas en se levant, jetant le masque au sol en crachant dessus et en gesticulant devant la barrière.
Mais bon, de courte durée car le service d’ordre guette.
Rappelez-vous, le coronavirus est près de la scène et à une hauteur d’à peu près 1m30, tu suis un peu non ?
Le premier rang s’agite sur leur chaise en pogotant assis (si si),
Une ambiance de malade te dis-je !
Les Critical Pint nous ont fait la misère comme à chaque fois ! La basse de Thibaut percute, la rythmique est imparable pour nos cervicales, Maxime, bien présent sur scène, fait le show derrière sa guitare, Tom envoie sévère aux futs et Alex, toujours fendu d’un sourire, prend autant de plaisir à jouer que nous à les regarder.
Cette joie communicative fait qu’Alex, pris dans l’euphorie du moment, nous demande de nous lever en restant bien devant nos chaises.
Mais souviens-toi ; le coronavirus est à plus de…de ? 1m30 du sol, bravo, il y en a qui suivent et du coup…du coup…le service d’ordre fait couper le son.
Les gros bâtards.
Frustration, dégout et même haine seront les sentiments de cette fin de set.
Seul Tom continuera un peu à la batterie mais l’ambiance n’y est plus.
Je n’ai pas reconnu un seul des titres joués ce soir et pour cause, ils sont issus de l’EP à venir très prochainement et je peux te dire que de ce que j’ai entendu ce soir, tu ne vas pas être déçu !
Je guette avec impatience la sortie du bébé.
Hard rock, grunge, stoner, blues ou encore crust sont toujours au rendez-vous.
Voilà, on se barre, après il y a de la techno, tout le monde est debout et saute sur place mais le son n’est pas coupé.
Ben oui, le coronavirus est proche de la scène, à 1m30 du sol ET est virulent au son du metal.
Service d’ordre de pacotille…
Je peux être vulgaire ? Non ? J’en pense pas moins.
Ville de Chambéry, va falloir que tu m’expliques…
Setlist :
Brand New Day
Not My Fault
Good Stuff
Temptation
Mojo
Shameless
Devil’s In You (coupée)
Stuck In A Loop (pas jouée)
Dirty Lies (pas jouée)
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