Photos + report : Metalfreak

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Ce soir, c’est brutal !
L’association Psycho Circle a décidé de nous pousser dans nos derniers retranchements en nous collant trois groupes parmi les plus costauds de la scène hexagonale ! Entre Destinity, Acod et Catalyst, il y avait de quoi effrayer plus d’une âme sensible. On passera vite fait sur les irritants de la soirée, à savoir l’incapacité habituelle de l’Ampérage de nous mettre des lights dignes de ce nom, ainsi que l’accueil déplorable de la part de deux personnes du staff contrastant avec le reste de l’équipe pourtant adorable, mais ce n’est vraiment pas ce qui empêche de passer une excellente soirée au milieu de groupes dont la sympathie n’a d’égale que le talent, et cela ne remet pas en question l’amitié envers ceux qui sont là depuis toujours.

Catalyst 10

Et quand Catalyst débute son set, on sent qu’on va passer un sacré moment : la qualité du death metal hautement technique des Messins n’est plus à démontrer. Encore une fois, ça part de partout et ça envoie sévère. Les adorateurs d’easy listenning vont avoir un budget en Doliprane à peu près équivalent à celui du chanteur / guitariste Jules Kicka en shampooing tant le groupe nous a envoyé une volée de brutalité à haute teneur technique.

Catalyst 18

Particulièrement concentré, le quatuor a multiplié les soli, les changements de rythmes et les blasts au point de mettre à mal toutes les cervicales présentes ce soir-là : m’est avis que bon nombre d’ostéopathes vont se sont enrichis drastiquement dès le premier avril !

Acod 04

La dernière fois que j’avais vu Acod, c’était presque un an plus tôt, au Warm Up Hellfest 2023 organisé par Metallian Productions à quelques pas d’ici, à l’Ilyade de Seyssinet-Pariset. S’ils se sont montrés bluffant de talent et d’agressivité ce soir-là, il ont encore énormément progressé depuis. La bourrasque est devenue tornade et elle dévaste tout sur son passage ! Avec eux, inutile de chercher à respirer un tant soit peu, c’est du brutal, de l’intense et surtout du non-stop au point qu’ils sont devenus une des valeurs sures en matière de metal extrême… et pas seulement à l’intérieur de nos frontières.

Acod 08

Mon histoire avec Destinity date de la tournée en 2003 avec Agathodaimon, Seth et Enthroned, après la sortie de « Under the smell of chaos » : ils étaient passés à Colmar et c’est à cette occasion que j’ai fait la connaissance, entre autres, de Mick. Putain, 21 ans… Depuis, les cheveux ont blanchi (surtout les miens), le ventre a gonflé (surtout le mien), le chant a sacrément progressé (surtout le sien) et le groupe est passé d’un black metal à la Cradle Of filth à un death metal qui allie brutalité et mélodies du meilleur effet.

Destinity 08

Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai vu Destinity sur scène mais chaque concert a un dénominateur commun : ça a tout retourné. Mick et le reste du groupe aiment la scène et elle leur rend bien ! Avec l’arrivée de Florent « Zaimar » Marzais (ex-In Arkadia) à la batterie, le groupe a encore franchi un palier dans l’agressivité et l’intensité… Ce n’est pas peu dire !

Destinity 15

Pendant une heure et demie, on a pris notre lot de décibels et de violence sans discontinuer ! Les six musiciens nous ont offert un set propre et carré, tout ce qu’il y a de plus nerveux avec un chanteur qui était clairement là pour en découdre. Et même si on sait désormais et depuis bien longtemps à quoi s’attendre avec ces Lyonnais, on reste irrémédiablement scotchés par tant de maîtrise et de précision dans la brutalité.

Destinity 23

Bref, Destinity a tout défoncé, une fois de plus !

 

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