Except One + Catalyst + Alkymia (Chambéry, le Brin de Zinc, 08 février 2020) ...
Photos + report : Antirouille
Alkymia, Catalyst et Except One jouaient au Brin de Zinc ce samedi 8 février et c’est Metal In Vein qui organisait la date ce soir-là.
Est-ce que l’ingé son et lumière ne maîtrisait pas sa console ou ne maîtrisait-il tout simplement pas la lumière car, niveau son rien n’est à redire, ou les lumières ne fonctionnaient-elles pas, le set au complet s’est joué dans une obscurité presque totale à faire rager de jalousie un groupe de Black Metal. Seule les lumières du bar, du coup presque dérangeantes car à contre-jour, éclairaient péniblement la petite salle savoyarde. Le dernier groupe ayant demandé un peu de lumière sur la fin de son set, en vain, me fait plutôt pencher sur la non-maîtrise du sujet metal/lights. Metalfreak, t’étais où ? (NdMetalfreak : on m’aurait sûrement entendu râler, en effet).
Alkymia monte sur scène à 20h30. Oui, oui, ne relit pas. C’est le premier concert au Brin de Zinc que je vois débuter à 20h30 alors que le running order annonçait 20h45, comme quoi ce n’est pas vrai, on peut être en avance dans le metal.
Bref, là n’est pas le sujet et peu importe l’heure car ce que j’ai vu…non, entendu, m’a collé au sol ! Alkymia c’est cinq zicos costumés de robes à capuche rouge et bas noir masquant le visage, jouant un deathcore très sombre aux fort accents blackeux. Le rythme navigue entre rapidité est pesanteur, la voix allie parfaitement bien chant clair et growlé et les parties mélancoliques Gojiresques alternent avec d’autre plus exhilarantes, nous faisant parfois perdre pied. Les lignes de guitares sont parfaitement exécutées, et clairement un groupe à suivre pour ma part et à voir dans d’autres conditions car un show lumière plus adapté peut incontestablement appuyer un set musical bien rodé et sans fausse note. Bravo, le job est fait.
On m’avait dit : « garde à l’œil les p’tits gars de Catalyst et regarde bien leurs doigts courir sur les manches ». Ben on ne m’avait pas menti, bordel ! Il y a du level en effet, et si jeune, ça promet pour les années à venir ! Catalyst c’est du death metal bien bourrin agrémenté de belles lignes techniques, de soli hauts en couleur et une rythmique qui ne lâche rien. Du niveau technique à la présence scénique, tout est là. Les gars occupent toute la scène en échangeant régulièrement leur place et croisant volontiers le manche (de guitare) les uns les autres. La salle savoyarde connait ses premiers échanges musclés. Avec un set parfaitement orchestré, Catalyst a réussi à s’imposer ce soir.
Les lumières ne se rallumeront pas plus, au contraire (Oui, bon ça va, mais j’en ai gros !) sur Except One. Bon, comment dire…Guerre, apocalypse, dézinguage dans les règles sont les maîtres mots du déroulement du set. Il est vrai que la rythmique de malade imposée par le groupe était une invitation à la bagarre et une bonne vingtaine de combattants étaient prêt à en découdre, mêlant égoïstement des personnes qui n’avaient pas forcément envie de se confondre avec eux, mais on parlera de metal et de respect une autre fois. Les growls rageurs d’Estelle et les riffs hyper agressifs ont mis à feu et à sang le Brin de Zinc et les passages mélodieux n’ont pas réussi à apaisé les ardeurs. Un set assassin carré, propre…pro.
Un big up au Brin de Zinc et son accueil comme à chaque fois parfait, Alkymia qu’il me tarde de revoir, Catalyst qui peaufine et qui va vite trouver sa place sur l’échiquier, Except One qui n’a pas failli à sa réputation de mettre le feu partout où ils passent et bien sûr à John de Metal In Vein, un passionné qui vous réserve de beaux plateaux ici même, mais chut, je ne dirai rien, et ça commencera d’ailleurs le 21 février prochain, toujours au Brin de Zinc, avec Prophetic Scourge, Dukkha et Ira Solaris.
Désolé pour le peu de clichés bien trop sombres mais même avec le meilleur des appareils photos et le meilleur des logiciels de retouches (que je ne possède pas encore), quand il fait nuit il est difficile de faire des miracles.
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