Festival 666 2024 – Jour 2 (Cercoux, 10 août 2024) ...
Photos + report : Hell Fé
Après une bonne nuit réparatrice, on se prélasse doucement le matin, sachant que les concerts commencent à 14 heures. On entend au loin le son des balances. Papotages avec les voisins sur leur ressenti de la veille et c’est reparti tranquillement en mode cagouille (ah, tu ne savais pas ? Ici, dans les Charentes, le cagouille est un escargot). Il faut dire que le thermomètre continue de grimper, alors pas de risque, chapeau, crème solaire et en avant le 666.
Comme je m’arrête souvent pour discuter avec les festivaliers connus ou pas, je commence mon premier concert par Fhorce sur la scène Hateful Stage.
Groupe voisin puisque provenant de Bordeaux, crée en 2022, un mélange bien mené entre du Hardcore et du Nu Metal. La fosse se déchaîne au rythme d’un son explosif.
Akiavel, groupe du sud de la France s’impose sur la scène Bad Motherfucker Stage.
Si tu ne connais pas, dépêche toi de remédier à la chose. Du Death Metal porté par une chanteuse charismatique. Un mélange de mélodique et de puissance. Tu l’auras compris, pour ma part je suis conquise.
Début de soirée, les scènes sont à l’ombre, on va pouvoir faire la bagarre !! Benighted sur Hateful Stage où les festivaliers sont, pour la plupart, tous arrivés. L’ambiance bat son plein.
Groupe de Death Brutal formé en 1998, et là petit pincement au cœur puisqu’ils sont originaires de ma ville natale, Saint-Étienne. Pas de photos parce que j’ai profité de la fosse avec une boisson à bulles (que je ne nommerais point) en guise de rafraîchissement.
Juste après ma pause, retour sur la scène Bad Motherfucker Stage. On change complètement d’atmosphère avec le groupe Zeal & Ardor, originaire de Suisse. Il est difficile de les placer dans une catégorie tant le style regroupe d’influences diverses. La fosse est pleine à craquer et le mystère, l’ambiance feutrée font que le public est réceptif. Prochainement un quatrième album dans les bacs qu’il ne faudra pas négliger.
Il est 00h00, de rouge vêtue, la voici, la voilà. Tatiana Shmayluk, chanteuse du groupe Jinjer que l’on ne présente plus, enflamme la scène Bad Motherfucker Stage.
La plupart de la gente masculine est collée à la barrière pour profiter de la belle brune à la voix reconnaissable entres toutes. Les ukrainiens sont attendus et offrent une belle prestation. La performance est au rendez vous et Tatiana Shmayluk nous régale de sa voix, tantôt douce et claire, tantôt puissance et « growlée »
Après cette belle journée riche de tout, émotions, échanges, chaleur, poussière, il est temps de regagner mes peinâtes pour une nuit bien méritée.
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