Photos : Bérénice Fléchard
Report : Cédric Le Magic

FORTUNE CHILD 6

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Ce soir, c’est une fois de plus au Brin de Zinc, haut lieu de la musique underground en Savoie, que je me rends. Cette fois-ci, on est dans un registre un peu différent car les Fortune Child s’inspirent fortement des sonorités revival du Hard Rock des 70 et, cherry on the cake, c’est la toute première fois que le groupe passe en France et même en Europe. Quelle chance !
Quand j’arrive, mon binôme (Bérénice) est déjà sur place et je constate que la date est loin de faire le plein alors qu’on est vendredi. En même temps, il y a pas mal de concerts sur le secteur et c’est peut-être là que ça c’est joué.
Pour vous situer les Fortune Child, c’est un groupe américain originaire de Jacksonville en Floride. Il est encore relativement jeune puisqu’il s’est formé en 2019. Toutefois, il est à noter que leur premier album « Close tout sun » (2021) a quand même été produit par Kevin Elson (Journey, Mr. Big, Lynyrd Skynyrd) et Jeff Carlisi (38 Special). Ce premier essai a, il faut le dire, remporter l’adhésion de bien des critiques.
Ce soir, il n’y a pas de première partie et il est 20h quand les Fortune Child montent sur scène.

FORTUNE CHILD 5
Le premier morceau « Saints & Sin » sonne prog’ au niveau du son de gratte (il n’y a pas de synthé). On passe ensuite aux sonorités blues puis à des sons bien axés années 70. Il arrive même que parfois, on soit à la limite du stoner.
Sur scène, ils sont désormais en formation trio puisque la batteuse, Melany Joe ne fait plus partie du groupe. C’est donc désormais Christian Powers qui assure le chant et la batterie. Il est connu pour être le batteur des All Them Witches, groupe que j’ai eu l’opportunité de voir au Hellfest il y a quelques années. Il est assisté de Buddy Crump à la guitare et de Jon Ward à la basse.
Leur set regorge de bonnes vibrations old school. Leur Hard Rock est vibrant et vivant. Le problème pour moi est le niveau sonore trop élevé. Ca joue très fort et ça nous débouche clairement bien les oreilles. Je crois que le sondier du groupe s’est fait avoir ! Ca faisait quand même pas mal de temps que je n’avais pas été obligé de mettre mes bouchons d’oreilles, moi ! En tout cas, ça joue costaud.

FORTUNE CHILD 3
Malgré le peu d’affluence, le groupe semble content d’être là.
Ce soir, je constate que la machine à fog est restée dans son coin. C’est cool. Je ne suis perso pas un grand fan de ce truc. Du coup, les lumières sont bien.
J’avais constaté en me plaçant devant la scène qu’il n’y avait pas de setlist au sol. Et effectivement, ils n’en ont pas besoin. Christian nous annonce les titres au micro et le groupe déroule morceau sur morceau, sans temps mort. J’aurais aimé qu’il y ait un peu plus d’interactions, ne serait-ce que pour reposer nos oreilles !

FORTUNE CHILD 2
La voix de Christian Powers est chaleureuse et vibrante d’émotion. Elle est en parfaite adéquation avec la musique. Chose étonnante, je constate que quel que soit le niveau sonore, elle garde sa musicalité. J’aime bien.
Buddy Crump quant à lui fait preuve d’une incroyable dextérité et il accompagne le set de riffs flamboyants. C’est net et c’est en plus parfaitement articulé. Jon Ward, le bassiste, nous gratifie de ses pulsations puissantes. C’est une vraie avalanche d’intensité. Les titres qu’ils nous déroulent ne sont certes pas au summum de l’originalité mais ils sont bien faits, bien construits avec de fortes influences Led Zeppelin, The Black Crowes, Jimi Hendrix. Ils ne se sont pourtant pas noyés dans ces influences mais s’en sont servis pour nous offrir quelque chose de neuf. Ca sonne frais.
Dès le sixième morceau, on a droit à un cover et c’est « Red House » de Jimi Hendrix qui ouvre le bal. S’ensuivent « Shake’, « All I Wanna Know ». Pour « Don’t Shoot me Down », un morceau de Hard Rock groovy à souhait, on a droit à un solo de guitare que n’aurait pas renié Jimi Hendrix. Les Fortune Child semblent vivre et respirer chaque note de leur musique. Ils nous martèlent sans répit avec leurs titres puissants et dynamiques.

FORTUNE CHILD 1
Après « Anyway », c’est le tour du second cover de la soirée : « Sunhine Of Your Love » de Cream qu’ils nous interprètent en mode Clapton. Ce n’est pas un morceau que j’ai souvent entendu en reprise, ça ! Je pensais qu’au fur et à mesure du concert le son s’arrangerait mais c’est toujours aussi fort. J’en viens même à moins apprécier la musique.
Une petite heure et demie après le début du set et un rappel avec le « Fire » de Hendrix, le groupe quitte la scène, non sans nous avoir annoncé leur intention de revenir ici au Brin de Zinc.

FORTUNE CHILD 4
Ils viennent ensuite dédicacer à leur stand merch’. J’apprends qu’ils seront à Nantes demain et ensuite à Anglet. Je ne peux que leur souhaiter bonne route !
Voilà, c’est ainsi que je finis mon année de live reports parce que là, il va me falloir un peu de temps pour me remettre les oreilles en place. Mais non, je ne suis pas vieux, je suis vintage, je vous dis !

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