Galderia + Critical Pint (Chambéry, le Brin de Zinc, 29 février 2020) ...
Photos : Lil’ Freak (Critical Pint & Galderia) / Metalfreak (Interlude)
Report : Antirouille
Samedi 29 février, je me rends au brin de zinc pour retrouver Metalfreak et… et…
J’en ai la gorge nouée. Le dernier concert de la saison… Si on avait su, tous, que cette merde allait nous obliger à rompre tous contacts entre nous, nos conjointes respectives auraient bu le double de Spritz, quant à moi, j’aurai laissé le traditionnel Perrier pour trinquer plusieurs fois avec toi, monstre d’acier, bien que pas dans nos habitudes (NdMetalfreak : purée oui ! Un coup à reprendre la picole, au cas où… mais avec modération, si si !). Mais ce n’est que partie remise, cette saloperie va foutre le camp de nos vies, nous nous retrouverons et l’étreinte qui s’en suivra sera sincère et fraternelle. Après nos retrouvailles autour d’une table, nous ne manquerons pas le premier concert de cette nouvelle ère au Brin de Zinc pour retrouver avec un immense plaisir Thomas et Seb, ainsi que toute cette équipe fabuleuse ! Je pense que ce jour-là, c’est une autre guerre qui aura lieu et elle se passera dans le pit. Patience, patience…
Cette affiche du 29 février est gravée dans ma mémoire, non pas en tant que dernier concert avant cette saloperie, mais comme un hymne à la joie, comme un « tenez bon, on reviendra encore plus fort ». Critical Pint et Galderia.
Critical Pint monte sur scène et je ne vais pas te la faire à l’envers, ils ont mis une ambiance de malade. Après une intro sur le thème de Batman, nos Aixois plantent le décor avec « M.D.M.A. » qui ne présage rien de bon pour nos cervicales. L’ambiance folle se confirme avec « Flying Away » qui entraîne le public dans une exaltation qui ne le quittera plus. Heu… Alex, la guitare, c’est mieux branché… Nous naviguons avec les titres suivant entre stoner rock et rock sudiste, en passant par un hard rock tantôt bluesy, tantôt bien vénère, entrecoupé de groove bien écrasants. Le public ne s’y trompe pas et répond présent à chaque titre plus entraînants les uns que les autres. Quand Alex nous parle d’un fléau, nous répondons tous en cœur cette saloperie qui n’avait pas encore dit son dernier mot, ce à quoi, avec un maximum d’ironie, il nous parle de flemme et enchaîne avec « Procrastinator » qui va déchaîner un peu plus la centaine de personnes présentes ce soir-là. On se déchaînera encore sur le très entraînant et contagieux « Crazy Jack », ou encore sur le nouveau titre de l’album à paraître « Welcome To Hell ». Le long set, plus de 15 titres, se conclu par un « Devil’s You » qui aura le don de nous mener une fois encore sur la pente de la folie douce. Bordel quel set ! Un groupe que je découvrais ce soir et clairement à suivre. Ce qui était moins clair, c’est l’esprit de nos conjointes respectives qui commençaient à prendre gout pour une certaine boisson à la couleur orange qu’il fallait pourtant consommer avec modération. Bref…
Paco monte sur scène avec Seb, de Galderia. Nos compères s’assoient et nous font en acoustique des reprises de Bon Jovi. Pas que, car nous auront entre autre de l’AC/DC, mais cette interlude sera axée sur le répertoire de Jon. Agréable surprise, le moment devient convivial, amusant même quand j’ai vu les autres membres de Galderia faire les pitres en coulisses. Rendez-vous est pris ici même le 18 avril avec l’équipe au complet de Now Or Never pour un tribute de Bon Jovi. Mais bon, depuis le contexte a changé et ce concert sera, je l’espère reporté et non annulé. A suivre…
Galderia monte sur la petite scène du Brin de Zinc et la magie opère immédiatement avec « Shining Unity ». Que dire de « High up in the Air » et ses Ho ho ho hoooo hyper entraînants et contagieux, qu’on gardera en tête même sur le chemin du retour ? La connexion est immédiate, instantanée, et le point commun entre nous tous ? La banane ! Ce putain de sourire qui ne quittera plus nos visages, tout comme les verres pleins ne quitteront plus les mains de mesdames Metalfreak et Antirouille, bientôt rejoint par Sosso, une habituée des lieux. Elles ont mis une ambiance… t’imagines même pas, criant des ho ho hooo à tue-tête, se balançant de gauche à droite. Mais en même temps, comment rester impassible face à « Legion Of Light », « One Million Dream » qui sont des hymnes fidèles au registre. Il y en a qu’un qui reste discret, du haut de son jeune âge (12 ans), c’est Lil’ Freak (NdMetalfreak : qui n’en finit pas de faire la fierté de son père en le voyant évoluer concert après concert) et son appareil photo rivé à son œil et qui marche fièrement dans les pas de son père. Lil’Freak est en passe de devenir Steel Freak et la relève parait assurée au sein de Soil Chronicles. Nos marseillais enchaînent les titres fédérateurs et ce qui nous frappera également, c’est le niveau vocal de nos zicos. Bob me scotche sur place lorsqu’il délaisse sa basse pour prendre le micro sur « From Gaïa to Galderia » et Tom n’est pas en reste avec sa voix aiguë qui seconde admirablement celle de Seb, légèrement plus grave.
L’énergie communicative ne nous délaissera pas, bien au contraire, et atteindra son apogée sur des titres comme « Blue Aura » ou « Far Space ». Du rarement vu, moi qui fréquente le Brin de Zinc régulièrement, le groupe cédera à la pression et nous jouera deux titres déjà joués en rappel. « Legion Of Light » et « High up in The Air » dont les Ho ho ho hoooo résonnent encore dans nos têtes et dans nos cœurs. Galderia ne tournait plus, se consacrant à l’écriture de leur album prochain et ils ont fait l’effort de venir nous voir, et pour ceci je les remercie du fond du cœur.
Aujourd’hui, les Ho ho ho hooo résonnent encore. Le Brin de Zinc me manque. Metalfreak me manque. Ceci est le dernier live report de la saison, retouché pour l’occasion. Quelque chose me dit que lorsque cette merde sera finie, les salles ne désempliront plus, que la boisson orangée coulera à flot pour certaines, que les sourires barreront nos visages. Le Brin de Zinc pourra compter sur moi, c’est une certitude…
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