Photos + report : Metalfreak

L’espace d’une soirée au Brin de Zinc, j’ai bien cru que Gérone était en Australie.
Hard Buds, c’est une formation Espagnole qui joue dans la cour des AC/DC, Airbourne ou Rose Tattoo avec un sens du rock des plus affutés.
Avec trois albums derrière eux (« Play or die » en 2012, « Thunderstorm » en 2016 et « Fire » l’an dernier), ils avaient de quoi retourner la petite salle du Brin de Zinc, eux qui ont tourné un peu partout en Europe (Espagne, Suède, France, Danemark…) parfois en première partie pour notamment Barón Rojo, Thundermother, Crazy Lixx, Sister Sin ou Nashville Pussy.

Et vu la conviction que le quatuor met à nous distiller son hard rock brulant, ce n’est pas terminé, loin de là ! Une quinzaine de titres ont été joués ce soir-là et l’heure et demie a filé à vitesse grand V. Déjà, les gaillards étaient heureux d’être là et ne boudaient pas leur plaisir. Du coup, la bonne humeur devient vite communicative. Et c’est que les guitaristes s’en sont donnés à cœur-joie ! Ces maîtres à riffer nous ont collé des mandales dignes des plus grands du genre : avec chant aigu entre Axl Rose du temps où il avait de la voix et Bon Scott, section rythmique incandescente, ambiance brûlante digne des meilleurs clubs Américains, musiciens qui multipliaient les poses pour la joie des photographes et deux guitaristes qui rivalisent de talent, tout était réuni pour qu’on se prenne un pur moment de rock ‘n’ roll.

Entre les titres personnels tirés des trois albums du groupe et quelques reprises bien senties (« Riff raff » d’AC/DC, « Ace of spades » de Motörhead en guise de final…), ça a dépoté sévère pour le plaisir de tous les rockers présents ce soir-là, toutes générations confondues.

Et en plus, ces gars suintent de talent et de sympathie, pour preuve les longues minutes d’échanges sympathiques après le show.

Merci Messieurs !