Un Vendredi qui commence très fort
C’est bien reposés que nous vos proposons notre petit reportage de cette première journée au Hellfest. Bien que la météo fut comme tout le monde le sait, capricieuse, les choses ont fini par s’arranger en soirée et tout le monde a pu profiter d’un Hellfest démarré en force avec une affiche défiant déjà toute concurrence. Du Death avec Vader, Malevolent Creation, Krisiun, une touche de Black Metal grâce à Dodheimsgard, ou Belphegor pour la partie Black/Death, de très belles découvertes avec Maximum the Hormone ou les groupes présent dans la Terrorizer… que du bon et c’est déjà rincés dans tous les sens du terme que l’équipe Soil regagnera ses tentes avant d’aborder la monstrueuse journée du Samedi à paraître demain!
MAIN STAGE 1:
Valient Thor
[Son] Un set court qui permet de découvrir un hard rock stoner assez sympathique et surtout très énergique. Pas évident d’ouvrir le Hellfest à 11h du matin, mais le public assez présent ne leur en tiendra pas rigueur. Une bonne entrée en la matière pour ouvrir ce fest.
Architects
[Celtikwar] la journée débute avec un groupe de metalcore assez violent pour le réveil les musiciens avaient tous la patate, demandant Circle pit et wallheart…. A 11h00 faut avoir envie quand même.
[Son] Suicide Silence a peine terminé, ca enchaine sec sur la Mainstage 1 avec la musique du générique de Dexter en guise d’introduction pour les anglais d’Architects. La pluie faisant son apparition, les musiciens arrivent en kway sur scène, pour se désaper rapidement. C’est puissant, c’est fort et ca envoie du bourrin comme dirait quelqu’un… Un deathcore intransigeant qui m’avait déjà attiré l’oreille via leur album. Une chose est sure, c’est sur scène qui faut les voir.
[Gwenn] Je ne connaissais pas du tout ce groupe, c’est avec courage qu’ils ont abordé la scène malgré la météo incertaine. Cheveux trempés et guitares enflammées et le résultat fait son petit effet. Nés en 2004, ce groupe fait de plus en plus parler de lui avec déjà 4 albums à leur actif! Ça commence fort!
The Answer
[Son] L’autre coup de cœur de la journée, les très sympathiques irlandais de The Answer qui ont fait bouger bien du monde avec leur hard rock bluesy agrémenté d’un harmonica. Grosse symbiose entre le chanteur et le public qui permet de dire que même si on n’est pas fan du style, on ne peut apprécier que la fraicheur, la spontanéité et la gentillesse de The Answer. Leur musique est assez classique, je n’achèterai pas leur album, mais sur scène, c’est quand ils veulent. Et pour fêter leur 10eme anniversaire, quoi de mieux qu’un bon petit Sonisphere en guise de gros gâteau ?
[Gwenn] Tout à fait d’accord avec Son, cette générosité est visible sur le visage de Cormac Neeson et c’est quand même le groupe qui a ouvert ACDC en 2008 et 2009, il ne pouvaient que nous faire une prestation tout à fait délicieuse.
alter bridge
[Son] Bon j’avoue, j’avais un gros apriori sur ces post-Creed qui pour moi se résumaient à un groupe pour midinettes piercées en doc cloutées et avec si possible du violet quelque part sur le corps. Bein je me suis un peu plantée, et c’est la bonne surprise de la journée. Même si on peut reprocher ce côté proprounet et aseptisé qui jure vis à vis de la marque esthétique du festival, on ne pourra pas dire qu’il y a eu erreur de programmation. Un bon rock metal avec les refrains et les progressions comme il faut certes, mais avant tout un groupe généreux, parlant de ses textes, s’exprimant librement avec le public, un peu eparpillé pour le coup à cause d’une grosse averse. Ce qui provoquera alors un remerciement du chanteur envers les « True Rock Fan » affrontant bravement les éléments (melés de houblons, parfois, les éléments). Le fan club était présent, ce qui montre bien l’impact que ce groupe a au niveau européen.
the cult
[Celtikwar] The Cult, découverte aussi. Je ne les connaissais que très peu en tout cas, et du bon hard rock qui envoie bien, le chanteur jouant aussi du tambourin, l’offrant au public à la fin des chansons.
Iggy and the Stooges
[Celtikwar] Iggy And The Stooges, très agréable de le voir sur scène, personnage mythique complètement barré venu nous montrer ce qu’était le rock n roll. Etonnant à voir, surprenant de bonne humeur.
[Son] Alors, quand on a vu un concert d’Iggy Pop, on a tout vu. Ne pas s’attendre à quelques changements que ce soit, c’est la règle. Tous les show d’Iggy se ressemblent… mais c’est toujours bon de voir LA légende du rock aussi en forme que jamais, se délectant des flashs de photographes sur son corps de cuir, faisant le show, presque comme un automate… Et comme nous le rappellera gentiment la star au son des « Iggy, Iggy » : « Nous sommes les Stooges ». Pas question donc d’acclamer plus particulièrement celui qui se met aussi violemment en avant. Un paradoxe tellement rock n’roll qu’on ne pourra le critiquer. Si vous n’avez jamais vu Iggy and The Stooges, ne tardez pas trop… car le crocodile a gardé de bonnes vieilles habitudes qui, d’après de nombreuses recherches, limitent fortement la possibilité d’une vie éternelle. Et si vous l’avez déjà vu… vous avez…tout vu.
[Gwenn] Terrible, terrible. J’ai adoré la prestation. Expérience et folie, c’est un être étrange descendu d’une planète différente qui vient de nous rendre visite. Je n’ai eu la chance d’aller visiter la fosse, Jacky Moutailler nous propose ici de magnifiques clichés de ce concert. Pour l’acteur de The Crow la Cité des Anges entre autres, le Hellfest a sans doute été un plaisir des plus enchanteur. Le premier morceau est une invitation aux personnes du public… à venir le rejoindre sur scène en toute simplicité!
Rob Zombie
[Celtikwar] Rob Zombie est par contre la déception du jour, le personnage préfère faire une mise en scène théâtrale et se mettre en valeur que de faire des bonnes compositions. Dommage d’oublier la musique.
[Son] C’est toujours pareil : Rob Zombie, à la suite de tous ces shows, met du monde dans sa poche droite et en perd une partie à cause d’un trou dans la poche gauche. Encore une légende qu’il faudrait pourtant encenser, dont on évitera de critiquer, parce que c’est une légende. Bah oui mais non. On en discutera pas sur l’impact fort qu’il a eu et qu’il a toujours sur de nombreux groupes indus, rock ou encore goth quand on voit la prestation scénique énormissime et déstabilisante. Mais musicalement, ca ne suit toujours pas. Les années passent, mais ca ne se bonifie pas comme cela devrait. Un rock metal indus terriblement ennuyeux et agaçant, et quand on connait le bonhomme, on en est presque surpris. Quel dommage de gâcher un charisme pareil avec une musique presque puerile ! Même si cela restera un grand bonhomme qu’il faut voir au moins une fois dans sa vie, on est, je pense, passé à côté d’un truc extraordinaire.
[Gwenn] Ayant déjà lu beaucoup de critiques sur la prestation de Rob Zombie au Hellfest 2011 (notamment comparativement à celle de Kiss l’an dernier), j’avoue de pas partager cet avis. Ce que j’ai remarqué? beaucoup l’humilité et des musiciens autant mis en avant que lui. Ça aussi c’était à voir, et les morceaux bluezy interprétés par un guitariste au superbe corpsepaint des plus étranges, j’avoue que je suis fan.
MAINSTAGE 2:
suicide silence
[Son] Je n’ai pu assister qu’à la fin de leur set, mais le peu que j’ai vu m’a laissé de bonnes impressions : un groupe qui chouchoute son public et une énergie de malade pour un deathcore soigné et dans les règles. A revoir avec un set plus complet, pour se donner une opinion plus objective.
[Gwenn] Une patate, mais une énergie sans limite anime la bande à Mitch Lucker (formée en 2002 en Californie). Leur dernier album « The Black Crown » (Sortie fin Juillet de cette année) a été mis à l’honneur grâce à un support musical forgé avec des outils Death, Grind et surtout, pourquoi s’animer à les définir, pour ma part leur show puissant est quelque chose à ne pas rater.
Dagoba
[Fredo] Première bonne surprise de la journée. N’étant absolument pas fan des marseillais, je pensais me faire suer et décidait de regarder le concert du coin de l’œil en terminant mon premier Kebab du fest. Et bien, au risque de vous donner l’impression d’enfoncer une porte ouverte en déclamant une évidence, je le dis très haut : un groupe, faut le voir sur scène avant de s’en faire une idée définitive ! et Dagoba sur scène ça dépote grave !! Bon, OK, les attitudes sont assez proches du cliché, ce fameux batteur Frankie a quelques fois des attitudes de poser (je viens de me faire plein de copains, moi, avec ces quelques mots…), et le public a un peu manqué de répondant après les appels au wall of death et autre circle pit. Mais il n’empêche que je ressorts comblé par leur prestation … et après quelques discussions à droite et à gauche, je m’aperçois que mon sentiment est partagé par de multiples festivaliers !! Les fans ont été conquis, les récalcitrants remis en place, pari gagné pour Dagoba !!
[Mick] Ayant vu Dagoba sur Brest en première partie d’Apocalyptica il me tardait de les revoir sur cette main stage 2 à Clisson . Et à les voir sur scène ils se sentent chez eux au HellFest et entre 2 averses ils vont mettre le feu dans le public en puisant dans tous leurs albums les titres les plus puissants. On assistera d’ailleurs au premier gros Wall of Death du weekend … Un grand coup de chapeau à Nelly, gagnante du concours Metallian Hellfest Dagoba, qui a remplacé Shawter sur le titre Waves of Doom. Franchement quelle voix. Bref du très bon Dagoba idéal pour se mettre dans l’ambiance.
Maximum the Hormone
[Celtikwar] Maximum The Hormone groupe Japonnais qui fut une belle découverte, surprenant et plein de bonne humeur, la batteuse avait une pêche hallucinante et était heureuse d’être avec nous. Les musiciens sautaient dans tous les sens, une bonne surprise très marrante. A voir au moins une fois sur un festival.
[Son] Un seul mot : waou. C’était vraiment la journée du Japon aujourd’hui. Musicalement ? Un core punk très basique avec des ambiances à la SOAD, rien de bien transcendant… mais alors scéniquement…oulala mes enfants, j’ai rarement vu un groupe aussi énergique, impliqué et créatif. Emmené par une batteuse puissante, rigolote et s’exprimant énormément avec son visage, le groupe se déchaine sur scène, et chacun a sa spécialité : le bassiste ondule comme un serpent et sautille comme un kangourou, le guitariste chanteur se la joue à la Serj Tankian et le chanteur core bouge dans tous les sens en emmenant sa voix puissante partout. Bref, si vous avez l’occasion de les voir… vous passerez automatiquement un bon moment.
[Gwenn] Maaaaaaaximum The Hormone. J’étais morte de rire en évoquant ce nom. je crois que je suis allée voir car ça m’intriguait. J’ai appris que ce nom de groupe provient d’une traduction japonaise plus ou moins directe ce qui n’a pas été du goût de tout le monde mais qu’importe. Un coup de cœur pour moi aussi qui connait très peu la scène japonaise et surtout en dehors du Black Metal. Le show prime effectivement sur la musique, ici, et c’est tout un plaisir de les observer. Un groupe avant tout habitué aux clips vidéos, cela ne fait aucun doute également sur scène, avec des inspirations musicales diverses et ouvertes (Ska, Hardcore, Rap….)
The Exploited
[Gwenn] Qui ne connaît ne serait ce que le nom « The Exploited »… Groupe Punk né en 79, ils évoluent rapidement vers le Trash dans les années 90 ce qui donne de sacrés mélanges sur scène. Wattie, quasi fondateur du port de la crête sur scène, est toujours aussi explosif et coloré. Le prochain album se forge doucement et en attendant, les RVs ne sont à ne pas rater durant les festivals d’été. Enorme!
Morbid Angel
[Celtikwar] Morbid Angel, la claque du vendredi, le concert qui était à voir ce jour là. Un groupe classé dans le death pour ses derniers albums studio, mais ici joué avec le son propre du Hellfest, nous faisait plus penser à un bon thrash, « I Am Morbid » et « Nevermore » sont des vraies tueries sur scène. Mon coup de coeur du vendredi. A voir ou à revoir absolument.
[Son] Pour en avoir discuté avec de nombreuses personnes, fans de death ou pas, les avis sont uniformes : c’est la méga baffe de la journée, celle qui arrive sans crier gare, qui fait bien mal et qui implique un certain temps avant de s’en remettre. Alors oui, le Hellfest 2011, c’est l’année des légendes et des papys : Scorpions, Judas Priest, Iggy Pop, Thin Lizzy, Mr Big, Ozzy Ousbourne… mais c’est qu’on aurait presque oublié nos amis d’outre atlantique, qui pourtant accumulent presque 40 ans de brutalité, avec toujours le fondateur Trey Azagthoth s’il vous plait. Un show énorme, pas tant par la prestation scénique qui reste assez figée, mais par le son, par les lumières et surtout par l’aura magique que ce groupe dégage. Eux qui ont quasiment inventé le death metal à l’époque ou le thrash commençait à bien prendre racine n’ont pas à rougir de leur vieux os. Bien au contraire, ils prouvent que le old school n’est pas qu’une question de nostalgie.
[Gwenn] Mes collègues ont tout dit, j’ai pris également une claque, attendant sagement dans la file à photographes pour Rob Zombie (où je n’ai pu entrer au final… ), j’ai entendu de loin comme si c’était de près. Morbid Angel, c’est la puissance d’un homme qui n’a pas besoin de faire un seul mouvement pour faire éclater un feu d’artifice autour de lui.
In Flames
[Fredo] Bonne pioche de l’orga de terminer la prog du vendredi par In Flames. En y regardant bien, tout metalleux peut trouver dans leur musique quelque chose à son goût. Occultant toute la partie « Death Metal » du début de leur carrière, le show de ce soir démarre sur les chapeaux de roue avec un «Cloud Connected » tonitruant. La discographie des suédois depuis « Clayman » jusqu’au tout nouveau « Sounds of a Playground Fading » sorti quelques heures avant le Hellfest est passée en revue. Le groupe par son jeu de scène entraînant et par la grande maîtrise technique des musicos a refait monter la température de quelques degrés dans la fosse, surtout que le concert est ponctué de quelques effets pyrotechniques bien sentis et se termine par un chouette petit feu d’artifice. Bon, OK, c’est pas Rammstein non plus, mais ça fait toujours son petit effet ! Un très bon concert qui conclue de belle manière cette première journée pluvieuse sur les Main Stage.
ROCK HARD:
Svart Crown
[Son] La scène Rock Hard, chapiteau moyen accueillant pourtant une programmation éclectique en général, a mis en avant pour cette journée une ribambelle de groupe de death et black. Et ce sont les français de Svart Crown qui ont eu l’honneur d’ouvrir le bal avec un death black de bonne facture. Le public était très réceptif malgré l’heure peu avancée, et le groupe le lui a bien rendu en communiquant énormément. L’occasion de jouer leur dernier album, de nous faire vibrer avec les derniers relents de leur tournée avec Septicflesh, et surtout de présenter leur nouveau batteur, Nicolas Muller (ex-Otargos, ex-Artefact). Le son par contre était très moyen, et nous aurons malheureusement l’occasion de le regretter à de nombreuses reprises pendant la durée du fest.
[Gwenn] Premier groupe à jouer, dure mission pour Svart Crown que j’avais déjà vu à Nantes en compagnie de Melechesh. Que Nenni, ils assurent avec le même côté débonnaire et balancent leurs riffs avec mine de rien ce petit air de « ravis de jouer ici ». Plus Death que Black pour ma part, il est vrai que dans l’absolu, les réglages de son ne sont pas encore à la Hauteur de cette scène mais cela s’arrangera au dur et à mesure. Je fais bien de suivre ce groupe… qui s’améliore de mois en mois.
Malevolent Creation
[Gwenn] Malevolent Creation. Je ne pouvais les rater. Découverts pour la première fois en Live au festival du Wacken juste après le show de Carpathian Forest, c’est un Death américain technique et précis, lourd et méchant… qui fait face cette fois au Hellfest. Ils en sont tout juste à leur 13eme album, et je suis ravie de constater l’extrême générosité et la puissance que leur musique dégage de près, cette fois. Invidius Dominium (2010) est un album qui prend des rondeurs généreuses sur scène et le groupe exploite à merveille son espace.
Dodheimsgard
[Son] Sous les bons conseils de notre spécialiste des runes et du black metal (Gwenn), Celtikwar et moi sommes allez voir ce groupe norvégien. L’intro quelque peu orientale et pagan laisse place à un black puissant emmené par un chanteur tout de rouge peinturluré, qui je trouve manque un peu de charisme, même si l’on sent que petit à petit le groupe est plus à l’aise et plus en lien avec le public. Et les quelques ambiances parfois indus laissent à penser que l’on a affaire la à un groupe ouvert… mais nous laisserons le soin à Gwenn d’en parler avec plus de connaissance. Par contre, le son plus que mauvais déjà constaté pendant Svart Crown est tout bonnement ignoble : impossible de rester en début de fosse, voir même au milieu, au risque de se prendre toutes les basses en pleine bouille. Dommage…
[Gwenn] Dodheimsgard? Paradoxalement et bien que j’ai considéré ce groupe comme étant le premier volet Black Metal sur le Hellfest 2011, j’avais tout à apprendre d’eux. je savais que le style avant-gardiste (et ce depuis 1994) de leur musique est déjà la première chose à aborder, mais ce qui vient appuyer cela est ce Corpse paint qui ressemble plus à une oeuvre d’Art qu’à du Corpse Paint. On n’est plus dans du Black Metal traditionnel de seconde vague, en effet, bien que Feinriz (Darkthrone), y ait mis ses pattes à leur naissance. Pour ne pas contredire Son, le son n’était pas propice à l’écoute de toutes les petits détails instrumentaux qui font apparemment la spécialité du groupe. « Supervillan Outcast » est le dernier album sorti par les Norvégiens en 2007, et le plus surprenant dans tout ça est qu’ils ne paraissent pas faire la promo d’un nouvel album, à moins que je ne me trompe.
Primordial
[Son] Un concert attendu par beaucoup, car ce n’est pas tous les jours que l’on a l’occasion d’admirer un groupe pionnier comme Primordial. Rien que la date de création fait frémir : 1987… 33 ans… 33 ans d’un death black pagan, il y a de quoi être ému, et c’est que l’on ressent pendant le show. Et même si je trouve qu’Alan est en très petite forme vocalement parlant, il n’a de cesse de parler avec le public, d’expliquer le vécu de Primordial… et pour le coup, on assiste a un concert extrêmement humain qui permet de revisiter un peu toutes les périodes du groupe. Ça fait partie des bonnes surprises de la journée que l’on a vraiment apprécié.
[Gwenn] Un Pagan Black Metal d’une maturité extraordinaire, oui. Une claque musicale colorée, charismatique et qui exploite le Pagan Metal d’une manière que n’a pas toujours repris les groupes actuels, déjà plus vendus. Oui, quand on est pionnier on le reste.
Vader
[Gwenn] Vader c’est tout simplement selon mes goûts, l’un des groupes de Death les plus énorme que je puisse connaître mais toutefois ici et encore une fois, je n’ai pas trouvé le son adéquat pour profiter de ce groupe. Les Polonais auteurs des excellentissimes « Litany » et « Revelation » ont mis l’accent ici sur le dernier opus « Welcome to the Morbid Reich« , donc ça ma moins marquée. je voulais retrouver quelques souvenirs mais j’ai trouvé un groupe, au moins toujours au top de sa forme.
Belphegor
[Gwenn] Quel amateur de Death ou de Black aurait raté de croiser sa route avec L’excellent Belphegor… Avec la sortie de « Blood Magic Necromance » le groupe culte repart à l’assault du public afin de diffuser les aspects les plus sanglants de leur musique. Un show excellent, un jeu de scène et une présence hallucinante (notamment Helmut avec son Corpse Paint si particulier et ses mimiques toute aussi spécifiques). Pour cause de photos je n’ai pas vu la totalité du show comme pour pas mal de groupes mais je retiens que malgré l’excellente qualité de leur musique, rien ne vaut le Live. A voir absolument.
Mayhem
[Gwenn] Mayhem, très très (voire trop mais ils l’ont cherché) attendus pour cette édition du Hellfest. J’étais méfiante, la prestation du Tuska Open Air était soit disant les musiciens eux même… déplorable. Donc qu’attendre d’un Special Show, et de surcroît, dans une tente, aussi grande soit-elle? Résultat pas terrible. De la pyrotechnie qui m’a empêchée d’entrer dans la fosse malgré beaucoup d’attente, donc retrouvée à l’arrière pour profiter des morceaux les plus connus comme « Freezing Moon » ou « My Death« , mon favoris, mais interprété cette fois (à mon goût), sans le charme malsain requis pour que ce morceau devienne génial…
TERRORIZER
My Sleeping Karma
[Son] Le gros coup de cœur de la journée. Avec un nom pareil, on ne pouvais pas s’attendre à autre chose qu’une envolée lyrique vers des émotions puissantes emmenée par le trio allemand. Un stoner atmosphérique instrumental dont l’absence de chant est largement compensée (entre autre) par un batteur extra qui remplit de façon très pertinente les différents breaks et refrains avec un jeu tout en souplesse et en finesse. Ajouté à ça l’utilisation de sample, le public était largement conquis dès le premier morceau. Timides et visiblement très touchés par l’accueil du public, ils se sont donnés à fond dans la Terrorizer Tent qui pour cette fois portait bien mal son nom.
Church of Misery
[Son] Du stoner doom, que c’était marqué sur la feuille… ok pour le stoner, par contre, je n’ai rien vu ni entendu de doom particulièrement. Une musique un peu difficile à classer mais qui laisse du coup la place à la curiosité. C’est le genre de concert où l’on ne peut pas deviner la suite. Un truc très psychédélique…à la japonaise. Car nos amis sont actuellement en tournée européenne, et visiblement très attendus sur ce fest. De toute façon, au vu de la grosse programmation européenne et américaine cette année, on est toujours ravis de voir débarquer des groupes des autres continents.
[Gwenn] Même avis que Sonia, rien de Doom dans mon ressenti, mais une bande d’excités qui ont simplement fait halluciner le public. Bonds, provocations du regard et excellente énergie balancée sans complexe, j’ai bien accroché.
Voilà déjà pour les groupes que nous avons vu… cela promet du bonheur pour la journée de demain, à paraître demain dans la journée!
A très bientôt, amis metalleux!
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